Les livres, disques, films et autres objets retrouvent peu à peu leur place dans l'appartement.
Hier, on a replacé l'écran électrique pour les projections.
Aujourd'hui, mise en place de goulottes afin qu'aucun câble ne soit apparent.
En passant du bleu foncé au gris clair, les murs révèlent d'autres envies d'épure ; on n'a guère envie de surcharger ; ce qui impose des choix douloureux : que garder, que jeter ?
Hier, au hasard de déambulations dans le quartier, j'ai poussé la porte d'un espace en mode "bric-à-brac" géré par une association écolo qui récupère et recycle toutes sortes d'objets.
Je sais donc déjà que je ne ferai pas appel au service des "encombrants" de la mairie de Paris, car la transformation du "n'importe quoi" en œuvre d'art pas ces gens est surprenante.
Un jour j'ai eu envie de faire des frites et me suis dit qu'un "coupe-frites" serait un ustensile dont j'aurai l'utilité fréquemment.
En fait, je ne l'ai utilisé que le 22 février 2005 (ou à peu près...).
Et ainsi sont ces objets qui nous paraissent indispensables.
Tel ce fait-tout génialissime pour cuire les pâtes, appareil qui contient une passoire et se dédouble donc pour laisser l'eau de cuisson dans le récipient extérieur.
Super, sauf que la double-épaisseur de votre fait-tout allonge d'autant le temps nécessaire à l'ébullition de l'eau salée dans la quelle la pasta aime à évoluer et que c'est une éternité.
Ce qui fait tout le charme des pâtes, c'est qu'un groupe de personnes peut débarquer et qu'on peut les nourrir en une demi-heure chrono, le temps d'improviser une sauce et de faire cuire le tout, non ?
L'appareil a donc rejoint le coupe-frites dans le placard de cette cuisine où chaque centimètre-cube gagné a son importance.
Je sais qu'il n'ira pas mourir sous les coups d'un laminoir, mais deviendra peut-être un casque de preux chevalier ou autre délire d'artiste.
Allez, hop, emballé !
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