Je ne voudrais en aucun cas être taquin avec le président que plein de français se sont choisis (qu'ils se le gardent) en 2007, mais franchement, faut être vraiment une truffe pour avoir cru un seul instant que les banquiers et leurs acolytes, traders et autres, allaient faire l'effort du siècle pour, je pouffe, "moraliser le capitalisme" puisqu'on apprend ces jours-ci que la béennepé a provisionné un tout petit milliard d'euros pour payer quelques bonus en 2009.
Oh les vilains ; oh le pôvre présidentounet, comme il doit être déçu !
Après la tragédie du malaise vagal qui nous a valu trois jours de tintamarre audiovisuel (que sera-ce si Nick Stark attrape la grippe A ?), on se demande si, quelque part, au fin fond d'une radio ou d'une télévision publiques, un journaliste digne de ce nom mettra le doigt sur la "naïveté" de Nicoletto, que dénonce fort justement un Daniel Cohn-Bendit...
On peut célébrer aussi un anniversaire : commémorons la belle phrase de Christine Lagarde, laquelle, le 20 août 2008, déclarait : "le gros de la crise est derrière nous".
La mère Ségo qui, pendant les vacances, se laisse pas endormir comme "nous autres" (je généralise) n'est pas gentille avec le premier minisse : elle a même accusé le gouvernement de se livrer à un véritable racket en signalant aux régions qui ne voudraient pas cracher au bassinet (oh, des peccadilles qui se chiffrent en millions d'euros) que la future ligne TGV ferait un petit détour pour éviter les vilains résistants.
Franchement, je ne sais ou j'en suis avec cette femme, que je déteste et admire tour à tour.
En tout cas, quand tout le monde est ailleurs, elle donne encore de la voix.
J'aime bien le slogan publicitaire du quotidien le plus lu dans les troquets de la capitale et même ailleurs, puisque le plus vendu : (approximativement, car de mémoire) "Le seul Parisien sur qui vous pouvez compter cet été".
Il a fait très chaud à Paris hier.
Les journaux télévisés ont trouvé là du grain à moudre, invitant de grands spécialistes qui, arguant du "pic d'ozone" annoncé, ont mis en garde certaines catégories de la population contre les risques inhérents.
Et notamment les individus sujets à infarctus du myocarde.
Je suis resté prostré dans le canapé, ventilo à fond, pendant tout l'après-midi.
A ce sujet, je prends un médoc qui a des effets hyper-méga-rigolos : la moindre pitchenette sur ma peau de nourrisson génère immédiatement un hématome d'un bel indigo ; hier, j'ai fait une autre expérience : m'entaillant la jambe (deux millimètres tout au plus), j'ai dû comprimer tout l'aprème jusqu'à ce que le ruisseau d'hémoglobine qui ondulait sur mon mollet joliment galbé fût enfin tari.
Alors, le malaise vagal de "Chouchou", hein !
Sinon, cette information très "pédagogique" (c'est si rare) provient de l'Express qui est plutôt un magazine sarko-compatible :
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