Je portais la cloclomania de mes jeunes années un peu comme un fardeau.
Quel bonheur ce fut d'apprendre que l'un de mes élèves les plus doués avait bénéficié de doses thérapeutiques d'oeuvres françoisiennes lors de son plus jeune âge, car, me dit sa maman, "Cloclo, c'est la gaieté !".
L'évocation du blondinet sautillant n'empêcha pas une longue conversation sur Léo, le Grand Jacques, Charles et les autres.
J'eus droit le lendemain, en délicate attention, à un "best-of" résonnant dans une grande maison au bout d'une allée qui vint éclairer les délicieux moments que j'y vivais.
Pas pour les chansons elles-même, non, mais juste parce qu'il y eut, une fois de plus, l'une de ces complicités que l'on découvre quand les amitiés s'affinent.
J'ai eu des envies d'embrassades à n'en plus finir.
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