La matinée a commencé dans les meilleures conditions ; un ciel bleu-azur sans le moindre moutonnement, une température idéale qui te permet la petite veste de saison pour aller chercher les croissants "nature" (sans beurre) dont l'image nous assaillait depuis que l'on était lentement sorti des brumes qui préludent au réveil.
On est remonté guilleret, on a préparé le caffè-latte rituel, mis dans le lecteur de cédés les sonates du padre Antonio Soler par Luis Fernando Pérez, ce pianiste espagnol qu'on entendra d'ailleurs en août à La Roque, mais dans Albeniz, (heureusement qu'il reste des pianistes là-bas pour jouer les compositeurs ibériques) et savouré ce début de journée sans hystérie en ce village de Paris déserté par la majeure partie de ses habitants partis pour le long ouikende de la fête nat'.
Insensiblement, le ronronnement perçu d'une oreille molassonne s'est rapproché, devenant vrombissement ; dans Apocalypse Now, revu tout récemment, la célèbre séquence de la Walkyrie fait cracher leurs watts aux enceintes surround de mon hyper-mega-over install qui resta hier soir plus discrète pour une (re)vision d'Il Bidone de Fellini.
Dans un film, les hélicos, c'est vachement bien ; ça vient du fond du salon, de gauche, de droite, du centre et, depuis Coppola, les réal. amerloques en balancent quand ils sont à cours d'imagination, ce qui arrive fréquemment.
Mais au dessus de mon immeuble, un matin à la fraîche, ça énerve passablement.
Je ne sais plus où j'ai fourré ma Kalachnikov ; attendez que je la retrouve et va y avoir des absents à leur défilé.
*
Je vous mets une photo d'un sacré acteur, Philip Seymour Hoffman, vu dans une série d'excellents films, car le gars sait choisir ses rôles et quand il est dedans, il assure vraiment.Bref, ce monsieur, est l'un des meilleurs actuellement.
Je l'ai vu dimanche dans ce film formidable au sujet duquel un jeune lecteur m'adresse, trépignant, une injonction de le chroniquer ici.
Si mon jeune (de moins en moins) lecteur lisait cette gazette avec toute l'attention qu'elle ne mérite sûrement pas, mais, bon, c'est une autre histoire, il admirerait avec quelle subtilité je tourne autour du pot : j'instille des indices qui vont conduire fatalement à l'explosion, à l'exaltation, au feu d'artifice (ouais, bon) final !
Oui, mon garçon, le film est géééééééééééééééééééniaaaaaaaaaaal, hormis le dernier quart d'heure où j'ai craint un instant qu'après tant de "tubes" formidables, on ne nous balance du Céline Dion.
Et j'y viens, bien sûr.
Mais pas tout de suite : une "Alouette III" vient de se poser sur le balcon.
Je l'ai vu dimanche dans ce film formidable au sujet duquel un jeune lecteur m'adresse, trépignant, une injonction de le chroniquer ici.
Si mon jeune (de moins en moins) lecteur lisait cette gazette avec toute l'attention qu'elle ne mérite sûrement pas, mais, bon, c'est une autre histoire, il admirerait avec quelle subtilité je tourne autour du pot : j'instille des indices qui vont conduire fatalement à l'explosion, à l'exaltation, au feu d'artifice (ouais, bon) final !
Oui, mon garçon, le film est géééééééééééééééééééniaaaaaaaaaaal, hormis le dernier quart d'heure où j'ai craint un instant qu'après tant de "tubes" formidables, on ne nous balance du Céline Dion.
Et j'y viens, bien sûr.
Mais pas tout de suite : une "Alouette III" vient de se poser sur le balcon.
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