La seule personne parlant notre langue que j'ai rencontrée à Trieste est le serveur noir d'un restaurant, un garçon originaire du Sénégal.
C'est lors de ma deuxième visite que nous nous sommes parlés dans la langue de Barbelivien.
Il me dit alors que la veille, il avait pensé que j'étais un français vivant en Italie tant je m'exprimais correctement et quasiment sans accent.
Je crois que ce petit don pour la langue de Dante provient de ma jeunesse antiboise et de la proximité avec la frontière ; la pratique musicale y est aussi sans doute pour quelque chose, dont tous les termes en matière de nuances et de mouvements s'expriment dans cette langue, la plus "musicale" au monde ; ont compté également ces vagues de jeunes italiens déferlant à Juan-les-Pins en juillet lorsque j'officiais au Voom Voom ; et surtout une réelle passion pour la culture de la péninsule.
Mais le premier qui m'appelle Silvio...
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