Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

dimanche 26 septembre 2010

Venezia, Richter et Liszt

-Photo S.C-

Lors de mon deuxième séjour dans la Sérénissime, je m'étais volontiers égaré dans le Cannaregio*, car, là-bas, il faut sortir des sentiers balisés en toute occasion.
Sur une placette (un "campo"), mon oreille fut attirée par les notes d'un piano s'échappant d'une "pensione" dont je découvris qu'elle était dédiée à la musique.
Ce que j'entendais, je l'aurais reconnue entre mille, c'était la Sonate de Liszt par Richter, jouée à plein volume, trouant le calme de cette fin de matinée de printemps.
Subjugué comme à chaque fois par cette "clé de voûte" du piano romantique, je n'eus pas le réflexe de noter l'adresse de cette maison accueillante aux mélomanes.
J'ai maintes fois, depuis, parcouru le quartier.
Je n'ai jamais retrouvé la maison (fantôme ?).

*Cannaregio : l'un des quartiers de Venise.
Dans sa rue principale, en provenance de la gare Santa Lucia, les touristes attelés à leur valise-traîneau tracent vers le Rialto ou San Marco; là, il faut savoir prendre la tangente, s'évader vers le "Ghetto" ou 
"San Marcuola" et apprendre que les meilleures "pizze" du monde se dégustent à "La Perla", en face du cinéma d'Art et d'Essai.

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