C'est une réception dans la belle maison d'un dignitaire tangérois récemment décédé.
L'homme n'a pas participé au cérémonial (inauguration d'une plaque commémorative), n'a pas partagé avec nous le thé à la menthe et les pâtisseries (ah, ces "cornes de gazelle" !) ; il a préféré nous donner la sérénade, s'installant devant le vieux piano à cadre en bois du patio, sans doute pas accordé depuis des lustres.
Il joue maladroitement -ici, on dirait "mal" -, improvisant, à moins que ne soit une mélodie ancestrale.
C'est beau.
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