Soleil sans voile et températures dignes d'un mois de juillet incitaient aimablement à la paresse, aux petits-déjeuners sur le balcon, à l'apéritif avec les amis de passage.
Ne rien faire fut ma constante préoccupation.
Ainsi, hier, lundi dit "de Pâques", en cette journée où, rituellement, les amis ont mystérieusement disparu de votre vie vous noircissant les idées -surtout les années où il pleut-, j’ai mis au rancard tous mes projets de sortie.
Il faut dire que ça se bousculait un peu dans ma tête : virée au Luxembourg (mais si loin et pas de bus, c'est férié) ? "Pina" au cinéma (trop beau pour ça, non ?), petit tour aux Abbesses (mais les touristes...) ?
Il était en outre trop tard pour une escapade vénitienne et puis, un aller-retour Paris-Venise pour deux jours, est-ce bien raisonnable ?
J'ai préféré lambiner en prévision de la reprise des hostilités dès ce matin, où les lycéens d'en face vont reprendre position sur le trottoir, sous mes fenêtres, s'apostrophant en hurlant leur jeunesse à la face du monde.
Tout juste ai-je consenti à mettre les pieds dehors en fin d'après-midi pour me procurer de quoi confectionner un spritz*.
Par chance, car c'est l'un des avantages de Paris, une épicerie de surface moyenne avait eu le bon goût d'ouvrir ses portes en cette journée de repos obligatoire pour cause de fête religieuse.
Je me dis, d'ailleurs, qu'on devrait, en terre laïque, garder les jours fériés en les redéfinissant par d'autres termes, la solution qui consisterait à "férier" les fêtes de toutes les religions me paraissant irréaliste, faut pas rêver.
Personnellement, dans ma phraséologie ne subsiste que "Noël" qui est aussi (et surtout) la fête des mioches et de Coca Cola.
Pour le reste, je dis "vacances d'hiver" pour février, et vacances de printemps pour celles qui se terminent maintenant.
Pour la Toussaint, je dis "vacances d'automne", car "vacances des morts", c'est pas très gai.
Dès hier soir la circulation des véhicules à moteur a repris dans l'artère voisine avec son concert d'avertisseurs : "ils" rentraient.
A l' instant, j'attends le vacarme de la rentrée de 10 heures car, curieusement, ils me laissent quelque répit jusque-là.
Dès le coup d'envoi, je file à... Castorama : j'ai remis sans cesse au lendemain le "bricolage" que je dois effectuer à l'Atelier Musical.
Je vais y aller lentement.
Attendez-moi, j'arrive !
Refaites-vous tous les messages "Italie(s)" de la colonne de droite...
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