Les experts ès "marketing" inventent des trucs destinés à faire vendre et dont beaucoup de gogos finissent par croire que c'est du dernier chic.
En ce moment, c'est "l'apéritif-dînatoire" qui tient la corde.
Cette invention est révélatrice de la vacuité intellectuelle (pouah!) actuelle.
La langue française a prévu un terme pour chaque moment : soit on prend l'apéritif, soit on dîne, non ?
En cherchant à chipoter, on pourra aussi évoquer un "buffet" sans besoin d'appeler au secours les termes angliches que sont "brunch", "lunch" ou "flunch" (j'ai un doute quant au dernier).
J'ai du mal à m'imaginer une cuisse de poulet dans une main, un pastis dans l'autre.
Enfin, si je puis souffler une idée à nos commerciaux, je suggère un nouveau concept pour inciter à consommer plus, celui de goûter-apéritif qui permettrait d'écluser tranquillement à 4 heures de l'après-midi.
Mais une question me brûle les lèvres : le concept appliqué au milieu de journée devient-t-il apéritif-déjeunatoire ?
Car je connais des individus qui picolent à ces heures.
Aussi.
On me dit que je m'égare dans ma critique du concept.
Il paraitrait que l'apéritif-dînatoire relève de l'idée du "finger food" (doigt-comestibles).
La bouffe servie alors doit impérativement se manger avé les doigts.
Que n'y avais-je pensé !?
But alors, un cocktail, qu'est-ce ?
Et un "vin d'honneur" ?
Et une "réception" ?
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