Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

mercredi 27 mai 2009

Souper du matin, ça craint.

Les experts ès "marketing" inventent des trucs destinés à faire vendre et dont beaucoup de gogos finissent par croire que c'est du dernier chic.
En ce moment, c'est "l'apéritif-dînatoire" qui tient la corde.
Cette invention est révélatrice de la vacuité intellectuelle (pouah!) actuelle.
La langue française a prévu un terme pour chaque moment : soit on prend l'apéritif, soit on dîne, non ?
En cherchant à chipoter, on pourra aussi évoquer un "buffet" sans besoin d'appeler au secours les termes angliches que sont "brunch", "lunch" ou "flunch" (j'ai un doute quant au dernier).
J'ai du mal à m'imaginer une cuisse de poulet dans une main, un pastis dans l'autre.
Enfin, si je puis souffler une idée à nos commerciaux, je suggère un nouveau concept pour inciter à consommer plus, celui de goûter-apéritif qui permettrait d'écluser tranquillement à 4 heures de l'après-midi.
Mais une question me brûle les lèvres : le concept appliqué au milieu de journée devient-t-il apéritif-déjeunatoire ?
Car je connais des individus qui picolent à ces heures.
Aussi.

On me dit que je m'égare dans ma critique du concept.
Il paraitrait que l'apéritif-dînatoire relève de l'idée du "finger food" (doigt-comestibles).
La bouffe servie alors doit impérativement se manger avé les doigts.
Que n'y avais-je pensé !?
But alors, un cocktail, qu'est-ce ?
Et un "vin d'honneur" ?
Et une "réception" ?

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