Ainsi, écouteurs du baladeur fichés au fond du crâne, la montée de l'escalator de la station Marcadet Poissonniers sur le final du 3ème de Rachmaninov* touche au grandiose.
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Ce matin, la sonate "pastorale" de L.van B. donne un autre goût à mon café.*
Je ne serai jamais assez reconnaissant à mes élèves de cette capacité à me bluffer : j'ai eu droit hier à du Chostakovitch vivace sous les doigts d'un "haut comme trois pommes", à un Schumann inspiré et touchant de maladresse consciente, à une sonatine qui se regardait autant qu'elle s'écoutait par une encore fillette, à un Debussy swinguant et éthéré précisément où il faut.
Et à un Bach ultra-célèbre renouvelé par une ado de belle couleur qui m'a dit que je "jouais trop bien" quand je lui expliquai à quel point le "groove" sous-tendait toute l'oeuvre du réputé austère Jean-Sébastien.
C'est satisfaisant : cette toute jeune fille n'écoutera plus jamais la musique dite "classique" de la même oreille...
Et à un Bach ultra-célèbre renouvelé par une ado de belle couleur qui m'a dit que je "jouais trop bien" quand je lui expliquai à quel point le "groove" sous-tendait toute l'oeuvre du réputé austère Jean-Sébastien.
C'est satisfaisant : cette toute jeune fille n'écoutera plus jamais la musique dite "classique" de la même oreille...
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Je change le "Schubert", là, en haut, régulièrement.Je sais qu'il a ici son "fan club" : on peut avoir plus mauvais goût.
* Allez comprendre quelque chose à l'orthographe d'ici de ces noms de là-bas !
Ainsi, on écrira "Rachmaninov" ou "Rachmaninof", et je l'ai vu orthographié ausi "Rachmaninoff".
De même pour Prokofiev ou Kroutchev.
Bon, je prends le parti de mettre un "v" en finale.
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