Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

vendredi 3 août 2012

Faits d'été

J'écris actuellement de l'Atelier Musical : mon vaillant Vaillo (je modifie pour ne pas faire de publicité à Sonni) est dans un autre atelier pour remplacement du ventilateur. L'appareil devenait brûlant et faisait un bruit d'aspirateur. En août, la terre s'arrête de tourner ; malgré l'assurance que m'a donnée le monsieur de l'Atelier du portable (tous ces ateliers !) de récupérer mon bien rapidement, je suis un tantinet sceptique.
L'avantage, ici, c'est, sans conteste, le grand écran. Je vais m'en procurer un, c'est nettement plus confortable.
L'absence d'ordinateur chez moi génère un changement d'habitudes assez plaisant, en fin de compte. Vers neuf heures du matin, sacoche en main, je vais d'un pas alerte me procurer un pain au chocolat chez le boulanger de la place Jules Joffrin, lequel, ô miracle, maintient ouverte son échoppe durant tout le mois d'août !
Muni de ma viennoiserie, je bois un (bon) café au Café Albert, servi par une accorte serveuse qui, apparemment, vient de m'intégrer au cercle des habitués du matin, m'accueillant désormais d'un "vous allez bien ?" fort agréable, par les temps d'indifférence qui courent. elle semble se réjouir de me voir à nouveau trotter (je n'irais pas jusqu'à dire "galoper") comme un bambin.

J'ai beaucoup vitupéré, ici-même, contre les brasseries parisiennes, le peu d'empathie que l'on peut avoir pour des serveurs peu amènes (euphémisme), les prix exorbitants qu'elles pratiquent et leurs règlements intérieurs souvent surprenant.
Ainsi, l'autre après-midi, j'avisai une pancarte exposée au-dessus du comptoir d'un café de la place Clichy :
"Café au bar : jusqu'à 15 heures, 1€10 , de 15 à 19 heures, 1€30, à partir de 19 heures, 1€50"
Pourquoi ?
A côté de la Mairie du 18è, au fronton d'un brasserie, on vient d'apposer l'écriteau suivant : "à partir de 16 heures, plus de boissons chaudes en terrasse."
Pourquoi ?

Pardon, l'ami, j'ai oublié la feuille de sauge !
Je vous parlais l'autre jour de "supions à la provençale".
Nous nous en sommes régalés avec un vieil ami, l'autre soir, après un apéritif "à l'italienne" pris sur le balcon sous un ciel clément.
Je suis fier d'avoir réussi mon plat, que j'ai fait précéder d'une mise en bouche inspirée par Claudio, le jovial chef de "Armando al Pantheon", à Rome : une tranche d'aubergine doucement revenue sur laquelle on dépose une quenelle de ricotta fraîche piquée de brisures d'amande ; sur cet appareil on pique une tranche de pancetta roulée qui recèle un petit morceau d'abricot à peine tiédi au beurre.
Je suis sûr que vous auriez aimé partager ce joli repas, auquel succéda la projection d'un film... italien.

Pour mon prochain séjour romain, je logerai dans le Trastevere, c'est décidé. Il s'avère en effet que depuis mon petit succès de l'autre jour sur facebook m'arrive force "plans" de séjour des plus alléchants.
J'avais repéré, lors d'une précédente escapade, un hôtel sis dans un ancien couvent. La perspective de petits-déjeuners dans son magnifique jardin m'y attirait irrésistiblement, si ce n'est que les prix ne sont guère dans mes moyens, même si, pour ce genre de séjour, je ne compte guère.
Je vais bien finir, grâce à mes virtuels nouveaux amis, par trouver l'équivalent à moindre prix...

Mignon, mais un peu cher...



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