C'est donc la fille Le Pen qui bénéficie des errements de la future ex-majorité, entièrement impulsée par le démagogue honteux qui nous sert de chef de l'Etat.
Si les Copé, Jacob, et autres Bertrand font, pour le deuxième tour, le jeu de l'affront national en relayant l'infâme "ni ni" élyséen, il y a tout de même quelques voix, à droite, pour sauver l'honneur républicain : Borloo, Pécresse ou Nathalie Kosciusko-Morizet ont fait entendre des sons discordants.
Martine Aubry, elle, a choisi de ne pas pavoiser malgré les bons résultats de son parti : elle manifeste son inquiétude devant le saccage de la République dont le "président" porte une large part de responsabilité.
On n'aurait jamais dû laisser la boîte d'allumettes à ce garnement.
Verra-t-on défiler, en 2012, des foules de jeunes gens qui n'auront pas jugé utile d'aller voter au premier tour ?
Dimanche après-midi, au Caveau, il y avait l'ancien Ministre des transports du gouvernement Jospin, Jean-Claude Gayssot, (un peu) communiste.
Il nous a dit avoir beaucoup apprécié le spectacle.
D'autant que Paul Adam lui a offert un verre d'un très grand cru déniché chez l'épicier arabe du quartier.
Gayssot, qui n'est pas si vieux, ça m'a rappelé ces cinq ans où le pays était dirigé (Chirac, cohabitant, était en veilleuse) par un homme intègre qui avait le sens de l'Etat.
La préhistoire.
Jean-Claude Gayssot
Ainsi donc, revenons-y, le fascisme français a un nouveau visage, celui d'une nana blonde qui parle plus "moderne" que son géniteur, et insinue dans les esprits les plus malléables les mêmes idées simplistes et nauséabondes.
La droite "républicaine" (on voit où elle en est aujourd'hui !) va être tôt ou tard forcée d'intégrer l'extrême droite comme on l'a vu ailleurs en Europe.
Ses apprentis-sorciers vont en payer le prix.
On peut rêver d'une réelle union de la gauche pour faire face.
Croisons les doigts : les mois qui viennent s'annoncent sauvages.
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