Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

vendredi 29 février 2008

Les "ch'tis" cassent la baraque !

Au premier plan, Kad Merad et Dany Boon

Le film de Dany Boon "Bienvenue chez les ch'tis" s'annonce comme l'un des plus grands succès du cinéma français de ces dernières années, laissant derrière lui, au démarrage, le dernier "Astérix".
Gustave Parking l'ayant vu, m'en parlait hier soir comme d'un film drôle mais également sensible et sincère, de la même veine, selon lui que "Le corniaud" de Gérard Oury, ce qui n'est pas rien.
Ce qui expliquerait la "fièvre ch'ti" qui s'empare de l'hexagone depuis mercredi.
Une comédie populaire "honnête" ?!
Je le verrai.

Ne "prélude" pas qui veut.

Samson François : trop de whisky, mais un immense pianiste !

J'ai dit à quel point j'avais apprécié les Rameau, Bach et Couperin du pianiste élégant Alexandre Tharaud : sa vision du "baroque" apportait un souffle nouveau à ce style défendu depuis quelques années par une poignée d'intégristes, les "baroqueux", ne jurant que par "instruments d'époque" et piano en mode clavecin.
Cédant à une Tharaud-mania impulsive, j'ai acheté la dernière production du pianiste français qui "vend".
Ses Préludes de Chopin sortis récemment chez Harmonia Mundi m'ont beaucoup déçu : pourquoi céder au "je surfe sur le succès" de rigueur chez tant de margoulins du cinéma ou de la chanson ?
Tharaud est passionnant quand il revisite sur piano "moderne" les "Baricades (avec un seul "r" !) mystérieuses de François Couperin, mais ces pages romantiques n'apportent strictement rien à une oeuvre largement "rebattue" par les plus grands noms du piano : il suffit d'écouter le vieil enregistrement, légèrement "crachotant" de ce bon vieux Cortot ou l'interprétation écorchée, toute en finesse, de Samson François, pour que la comparaison jaillisse à l'oreille en la défaveur d'Alexandre qui donne l'impression, ici, de "cachetonner".
Seule consolation, sur le même CD, Tharaud permet au plus grand nombre de découvrir le compositeur espagnol Federico Mompou (1893-1987) descendant en droite ligne de Chopin, Debussy, Satie et Fauré (redécouvrir ce dernier, immense musicien).
Et ça, c'est autrement intéressant.

Je donnais un cours à Manuel, hier, qui me fit part de la même déception.
La vérité sort de la bouche des (presque encore) enfants !

Mentir avec les loups

J'imagine le désappointement de Véra Belmont :

"Alors qu'elle avait prétendu que l'histoire qui a inspiré son livre, et le film à succès de Véra Belmont, "Survivre avec les loups", était vraie, la romancière belge Misha Defonseca a avoué, dans une interview publiée vendredi 29 février par Le Figaro, que le récit, présenté comme autobiographique, est en fait une supercherie, une histoire inventée."

Pour en savoir plus : cliquez.

Schneidermann et ses confrères

"Un jour ou l’autre, tout de même, il faudra bien qu’ils s’expliquent. Tous les confrères journalistes qui, avant l’élection, côtoyaient quotidiennement Sarkozy ; tous ceux qui le retrouvaient au petit matin dans les salles d’embarquement, faisaient cercle autour de lui dans les avions privés, recueillaient ses humeurs et ses confidences ; tous ceux qui essuyaient ses colères, ses caprices et ses plaisanteries ; tous ceux-là, vraiment, n’avaient-ils rien vu ?"
La suite ici.

Culture : état des lieux

"Nous étions prévenus. Pour la culture aussi, Nicolas Sarkozy veut la rupture.

Nous étions prévenus le soir de son élection, quand Mireille Mathieu et Christian Clavier triomphèrent.

Nous étions prévenus par ses discours sur la «démocratisation de la culture», idée généreuse mais à double tranchant.

Nous étions prévenus quand il encensa Malraux et Lang… pour mieux enterrer leur politique.

Nous étions prévenus quand ce fan d’Eurodisney parla d’obligation de résultats en matière culturelle.

Nous étions prévenus, mais restions incrédules.

Aujourd’hui, les artistes, groggy, découvrent un budget d’austérité qui favorise les grosses institutions au détriment des initiatives de terrain. Pas un jour sans qu’on apprenne que tel cinéma d’art et d’essai ou tel lieu de création musicale doit fermer ses portes.

Le rôle de l’Etat est de soutenir par des aides la création originale, la diversité des talents et des imaginations.

Face à cet impératif absolu, voici un gouvernement libéral qui s’intéresse peu à la culture… et considère que les lois du libéralisme doivent s’appliquer à ce «marché»-là comme aux autres. A côté du secteur privé de la culture doit se développer un secteur subventionné où toutes les audaces, les surprises, les recherches, peuvent s’épanouir. C’est l’honneur de l’Etat, surtout en France, de promouvoir cette culture à la fois innovante et de proximité.

Plutôt que de défendre notre patrimoine gastronomique, Nicolas Sarkozy ferait mieux de se battre pour la création culturelle française, que certains en Amérique voient déjà morte."

Didier Pourquery
Libération- Ven. 29 février 2008

Il se dit que Christine Albanel, (si peu) ministre de la culture, serait éjectée lors du remaniement prévu après les élections.
Des noms circulent dans les milieux "informés".
Je vous les donne en mille :
Rama Yade ou... Roselyne Bachelot !
Ne vous faites pas mal en vous pinçant.

jeudi 28 février 2008

Nissa la bella

Voici le maire de Nice, Jacques Peyrat, transfuge du FN et désormais candidat dissident de l'UMP en campagne électorale.
Oreilles chastes s'abstenir !
Faut-il rappeler l'exemple venu "d'en haut" (si je puis dire) ?

"Mais tu m'appelles d'où, là ?"

L'enfer est pavé de bonnes intentions.
Pierre Marcelle le sait qui nous livre aujourd'hui l'une des chroniques résistantes dont il a le secret.
Indispensable :

La "remballe" en boucherie

Bon appétit, bien sûr !

M6 à "L'atelier musical".

Le lundi 10 mars, l'équipe de l'émission "E=M6" sera dans les murs de l'école que j'ai créée pour s'y intéresser à la pratique musicale des jeunes enfants.
N'étant pas particulièrement fan de cette chaîne de télé, j'ai visionné quelques émissions avant de donner mon accord.
"E=M6" dénote agréablement dans les programmes de M6.
Je vous informerai prochainement de la date de diffusion.

Gaudin menacé à Marseille.

Ayant des attaches familiales en terre et mer phocéennes, j'ai un œil rivé sur les municipales dans cette ville si particulière où, après la parenthèse Vigouroux, l'inénarrable Gaudin a succédé au magnifique Gaston Deferre dont les obsèques furent un spectacle inoubliable "plus marseillais tu meurs !".
Victime de l'impopularité de la majorité actuelle, Gaudin, qui en est l'un des caciques, serait menacé selon les derniers sondages, et même battu si l'on en croit les 2 dernières enquêtes.
Le "challenger", patron du PS local, s'appelle Guérini.
Comme je le dis au "Caveau" en ce moment, où je fais des "brèves" sur les municipales, "avec un nom pareil, ça va flinguer !".
Pour les jeunes qui me lisent, "Mémé Guérini" fut, après-guerre, avec son frère Antoine, le "caïd" local.
Les frères Guérini succédèrent aux deux fameux "gangsters" Carbone et Spirito, principaux personnages du film"Borsalino" avec Delon et Belmondo, immense succès populaire des années 70.

mercredi 27 février 2008

Ca continue...

Nouveau sondage pour Valeurs Actuelles (journal extrêmement à droite) : le patron de l'Elysée à 33%.
Ça craint (pour lui).

Nick et son cadeau.

L'histoire d'un certain Eddy Duchin

The Eddy Duchin story

Au cinéma, quand un acteur interprète un pianiste, on montre tour à tour le buste (l'acteur) puis les mains (celles d'un professionnel en doublure) et le tour est joué.
Récemment, trois films mettent en scène des pianistes : pour "Le pianiste" de Polanski, Adrian Brody parvient à donner l'illusion qu'il joue réellement. Brody "pianotait" déjà quand le rôle lui a été offert (oui, c'est un cadeau, un rôle pareil !), un bon entraînement lui ayant permis de mettre ses doigts sur des œuvres pas faciles (1ère Ballade et Grande Polonaise de Chopin).
Romain Duris, pour "De battre mon cœur s'est arrêté" s'est infligé des heures de "coaching" intense avec le résultat que l'on sait : un succès bien mérité.
Pour "Fauteuil d'orchestre" par contre, Dupontel ne parvient à aucun moment à nous faire croire qu'il est un concertiste célèbre, et ce malgré les conseils (et le playback) de l'excellent François René Duchâble auquel, en outre, le personnage se réfère.
En 1956, Tyrone Power entrait dans la peau d'un pianiste quelque peu oublié aujourd'hui, Eddy Duchin, dans le film éponyme de Georges Sidney (Scaramouche), sorti en France sous le titre "Tu seras un homme mon fils", titre français presque incongru pour une histoire qui doit bien peu à Kipling.
Dans ce mélo flamboyant (voir ici, j'en ai déjà parlé), Power qui n'avait jamais touché un piano de sa vie livre une performance d'acteur époustouflante y compris "pianistiquement" : il faut un regard professionnel pour déceler quelques menues invraisemblances dans le "jeu" de l'acteur au clavier.
Mais pour le reste, le grand Tyrone apparaît en véritable virtuose, synchro à la double-croche près dans un "Dizzy Fingers" et un "Brazil" à 120 bpm !
Revu hier soir pour la énième fois, le film n'a rien perdu de son charme ni de son pouvoir à arracher des larmes à un bûcheron de l'Arkansas.
Mon jeune voisin de séance, découvrant au fil des mardi un peu de l'histoire du cinéma, peut en témoigner, que ce film qui ne fait pas toujours dans la dentelle a beaucoup touché.
(DVD Zone 1, jamais édité, hélas, en nos contrées)

mardi 26 février 2008

Ridicule, moi ? Jamais !

Dekismokton ?

« Je déteste la familiarité. J’ai interdit le tutoiement, qui est insupportable. »
A votre avis, qui, en 2006, a prononcé ces belles paroles lors d'un entretien accordé au "Parisien" du 20 décembre de cette même année ?

Qu'est ce qu'une "vraie nature comique" ?

Je me souviens des impros partagées au Théâtre Trévise avec ce garçon alors âgé de 20 ans.
Apparemment, lui aussi a retenu ces formidables leçons du dimanche soir !

lundi 25 février 2008

Législatives espagnoles (9 mars) : pub facile à comprendre.



Z !

Bref historique.


Quand Nicolas Sarkozy fait le tour de la Toile
LEMONDE.FR | 25.02.08

Voeux pieux

Je suis heureux quand je peux écrire sur une actrice couverte de lauriers ou une œuvre musicale que j'ai appréciée.
Je vous assure que poster chaque jour sur les faits et gestes de celui que les français ont, hélas,placé au plus haut niveau de l'état commence à me fatiguer sérieusement : j'en suis réduit à insérer une chanson de Cloclo (à son meilleur, tout de même) pour permettre à ce journal de respirer !
Las, quotidiennement, la bête produit un nouvelle source d'indignation, telles, aujourd'hui, ces félicitations adressées à quatre "diacres" traditionnalistes ordonnées en la basilique St jean de Latran dont notre boulet est chanoine honoraire.
Lors de la cérémonie, le message de félicitations a été lu, avec la satisfaction qu'on imagine, par l'abbé Laguérie, vicaire de la fameuse église St Nicolas du Chardonnet, haut-lieu des catholiques intégristes parisiens.
Laguérie (un vrai "foi grasse") représente une France traditionaliste, ultra-réactionnaire, très proche du FN et des groupes d'extrême droite les plus nauséabonds.
Après les clins d'yeux à la secte scientologue puis à l'électorat juif, l'indigne revient à ses fondamentaux de campagne, à savoir d'infâmes concessions à l'électeur du Fn qui a permis les 37% du premier tour.
La barque élyséenne vogue ainsi, gouvernail ivre, sur des eaux de plus en plus saumâtres.
Quant à Fillon, parlons en : la "popularité" par défaut du premier ministre ne doit pas faire oublier que celui-ci met en œuvre, avec l'aide d'une camarilla de ministres-soudards, la politique néo-cons décidée plus haut.
Jamais président de "l'encore République" n'aura suscité autant de haine : j'aimerais qu'il en soit autrement mais chaque jour qui passe alimente animosité et défiance à l'égard de ce personnage inconséquent.

Bravo !


Depuis Simone Signoret (pour "Les chemins de la haute ville") en 1960, aucune actrice française n'avait remporté la fameuse statuette : c'est donc Marion Cotillard qui est sacrée meilleure actrice par la prestigieuse académie.
De "La môme" d'Olivier Dahan, c'est l'interprétation de la jeune actrice, habitée par le personnage d'Edith Piaf qu'on retiendra évidemment, car le film aura déçu les fans de la grande chanteuse disparue en 1963 le même jour que Jean Cocteau dont elle créa, à la scène, "Le bel indifférent" aux côtés de Paul Meurisse.
Ceux qui attendaient une biographie (aujourd'hui, on dit "biopic") de la bouleversante interprète de "La vie en rose" en furent pour leurs frais, le film mettant surtout l'accent sur les premières années de sa vie, et sur son histoire d'amour avec Marcel Cerdan, boxeur mort tragiquement.
Très "nouvelle qualité française", le film de Dahan a pour principaux atouts, outre la prestation de Marion, une très belle photo signée Tetsuo Nagata et un "casting" intéressant (Rouve, Sylvie Testud, Emmanuelle Seigner et l'inévitable Depardieu).
Mais ne boudons pas notre plaisir et saluons la performance de la comédienne, déjà récompensée chez nous par un"César" !

dimanche 24 février 2008

Une tradition républicaine ?

Y'avait longtemps !

On lira les commentaires étonnés des visiteurs étrangers.
En résumé : il y eut un "showman" au pays du camembert ?!

Sarkozy salon de l'agriculture.

Rejetée par dailymotion, la vidéo est toujours sur youtube.

Ce président, quelle classe !

Après les marins-pêcheurs, nouvel échange en langage châtié au salon de l'agriculture !



Les français vous ont pourtant dit : DU CALME !

samedi 23 février 2008

Rétention de sûreté.

"Tout l'appareil judiciaire qui s'est développé depuis des années autour de l’application des peines, et de leur ajustement aux individus, démultiplie les instances de décision judiciaire et prolonge celles-ci bien au-delà de la sentence. Quant aux experts psychiatres, ils peuvent bien se défendre de juger. Qu’on examine les trois questions auxquelles, depuis la circulaire de 1958, ils ont à répondre : l’inculpé présente-t-il un état de danger ? Est-il accessible à la sanction pénale ? Est-il curable ou réadaptable ? Ces questions n’ont pas de rapport avec l’article 64, ni avec la folie éventuelle de l’inculpé au moment de l’acte. Ce ne sont pas des questions en termes de « responsabilité ». Elles ne concernent que l’administration de la peine, sa nécessité, son utilité, son efficace possible ; elles ne permettent d’indiquer, dans un vocabulaire à peine codé, si l’asile vaut mieux que la prison, s’il faut prévoir un enfermement bref ou long, un traitement médical ou des mesures de sûreté. Le rôle du psychiatre en matière pénale ? Non pas expert en responsabilité, mais conseiller en punition ; à lui de dire, si le sujet est « dangereux », de quelle manière s’en protéger, comment intervenir pour le modifier, s’il vaut mieux essayer de réprimer ou de soigner."
Michel Foucault
Le corps des condamnés

Une exclusivité Sylgazette ! Appartements privés de l'Elysée : notre reporter a eu accès aux toilettes !

La voix du sage.

Loi sur la "rétention de sûreté" :
Me Robert Badinter dénonce un "tournant très grave".
Voir ici.

Je suis le plus beau du quartier.

Talentueux pamphlet.

Devinez qui chante...

Françoise, si tu n'existais pas....

on ne t'inventerait pas :

CinéRama

vendredi 22 février 2008

L'affiche interdite

Metrobus, régie publicitaire de la RATP a refusé l'affiche de promotion de l'hebdomadaire "Courrier international" sur laquelle figurait le titre "Vu de Madrid : S.....y, 'ce grand malade'".
Le journal reprend dans ses colonnes un article du directeur d'El Pais, intitulé en français dans le texte "S.....y, c'est fini !".
La régie publicitaire aurait prétendu qu'elle craignait une attaque en "diffamation".
Je rappelle que pendant la campagne de la présidentielle, la même régie avait refusé l'affiche du "Caveau de la République" portant le titre "Sarkoz'is no good".
Pour lire l'article d'El Pais, virulentissime, cliquez.


Rubrique people

Jean Philippe Rameau

Je le kiffe grave, ce keum !

Depuis le début de la matinée (10 h), j'écoute le "Marcelle Meyer" acheté hier.
Cette grande interprète du 20ème siècle a grandement influencé Alexandre Tharaud dont j'ai écouté les "Préludes" de Chopin en rentrant hier soir : sa vision de ces œuvres mille fois entendues est assez proche de celle de Cortot qui est justement ma préférée.
Pour revenir à Rameau, on est sidéré devant tant de "modernisme" : en écoutant Meyer et Tharaud, on comprend combien ce musicien a influencé les compositeurs français du XXème.
Mon élève Manuel auquel j'ai offert le "Rameau/Tharaud" me dit qu'il préfère ce dernier au "Couperin" du même pianiste.
Déjà pointu et exigeant !
Le même élève est fasciné par Liszt, idole pianistique du 19ème qui déchaîna les passions un peu comme les "Beatles" plus près de nous, et comme son pote, le violoniste star Niccolo Paganini sur lequel Klaus Kinski a fait un film complètement déjanté.
Complètement raté aussi.
Pour les profanes, n'oubliez pas ma devise : la "grande" musique, c'est pas plus grand que le trou d'une oreille !

McCain: Vladimir Putin is the President of Germany?

Si ce mec là devient président des zétasunis, on a tout lieu d'être inquiet.

jeudi 21 février 2008

Consommation

Récolte du jour :


SNCF : Idrac s'en va !

Pour faute professionnelle ?


Si tu reviens, j'annule tout !

A écouter sur la page myspace de Jeanne Cherhal : clic


"Si tu reviens j'annule tout, nos écarts de langage, nos colères nos passions de passage
Si tu reviens j'annule tout, tu sais bien, tu reviens j'annule tout

Je ne vivais, que, dans l'errance, le jour où je t'ai rencontré,
Chevaux, chandelles, protubérances aussi diverses que variées
J'étais comme un cochon qui danse, pas très jolie à regarder
J'ose l'avouer, mon existence faisait moins envie que pitié
Oh mon amour, ta seule présence, a tout en moi fait basculer
Mon désir de toi, si dense, que dans mes bras tu es tombé

Si tu reviens j'annule tout, nos éclaires, nos orages, tes piments mes plateaux de fromage
Si tu reviens j'annule tout, tu sais bien, tu reviens, j'annule tout

La vie a deux, lorsqu'on y pense, est un vrai cirque, un vrai guêpier
Comment donc tenir la distance, dans ce marathon trop piégé
Souviens-toi nous faisions bombance, de nos corps à l'autre dévoués
J'oubliais les protubérances qui m'avaient longtemps sustenté
Alors pourquoi ce lourd silence sur notre amour est-il tombé
Entends, c'est pour toi que je lance cet appel à demi-codé

Si tu reviens j'annule tout, mes cafards, mes outrages, autant que possible mes dommages
Si tu reviens j'annule tout, tu sais bien, tu reviens j'annule tout
Tu sais bien, tu reviens j'annule tout"

Tom Cruise, son pote...

Glané :
"Selon Danièle Gounord, porte-parole de l’église de scientologie en France, les déclarations de la directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy sur les sectes sont «l’évolution normale des choses». Elle avait lu «les prémices» de cette déclaration dans le livre de Sarkozy sur les religions écrit alors qu’il était ministre de l’intérieur. Emmanuelle Mignon a depuis démenti ces propos, tandis que VSD a réaffirmé leur véracité."
(Libération)

Pour se rafraîchir la mémoire :



Fais tes devoirs et va te coucher !


Le blog de Martin Vidberg est .

mercredi 20 février 2008

Stoooop !

Je veux descendre !

Santini mis en examen, les Assedic volant au secours du député-maire fraudeur, la nouvelle "sortie" de Rama Yade, l'interpellation de Rachida par un député de la majorité, la candidature de bébé Sark aux cantonales, les propos de la conseillère du "président" sur les sectes, la "mémoire de la shoah", le discours du prince (qu'on sort, actuellement) sur l'école (il y est allé, lui ?), les émois de Wauquiez qui trouve que tout le monde est trop méchant avec son idole, la mise en examen de Tibéri...
Tout ça en 48 heures !
C'est comment qu'on freine ?

Appel

"L'appel du Nouvel Observateur"


"Les personnalités signataires de cet appel se placent résolument en dehors de toute stratégie politique et de toute spéculation électorale. Elles apprécient diversement, sur tel ou tel point, la façon dont le président et le gouvernement conçoivent leurs responsabilités. Mais il s’agit ici d’une urgence citoyenne. Nous adjurons le président de la République de revenir sans attendre sur une proposition qu’il a cru devoir faire dans un lieu déjà communautaire et juif. Il s’agit du désir du président de confier à de jeunes enfants la mémoire d’autres enfants morts victimes de la Shoah. Nous nous refusons à discuter la noblesse des intentions, la bonne volonté et le niveau de spiritualité qui animent un tel projet. Mais nous en voyons déjà les effets et ils sont catastrophiques. Ils divisent les communautés y compris, et peut-être plus encore que les autres, la communauté juive. Ils suscitent déjà une sordide compétition des victimes, ils empoisonnent toutes les ambitions pédagogiques des professeurs et ils sont désavoués par tous les pédiatres et les psychanalystes. Il faut purement et simplement renoncer à cette proposition. Nous saurions tous gré au président de la République française de faire ce geste indispensable.

Jean Daniel"

> signer l'appel

Les premières personnalités signataires :

Régis Debray
Jacques Delors
Gabriel Farhi (rabbin, responsable du Mouvement juif libéral de France, MJLF)
Stéphane Hessel
Jacques Julliard
Jacques Le Goff
Mona Ozouf
Alain Touraine
Georges Wajs (président du Cercle Gaston-Crémieux)
Pierre Rosanvallon
Jean Daniel

Cours très moyen

Claude Klapisch et Cédric Lelouch

Juliette et Romain voient "Paris" de leur balcon.
Je n'ai pas mis l'affiche, tant la promo est lancinante.



Dans l'univers touffu de la critique cinématographique il faut savoir naviguer.
Ainsi, je m'amuse à essayer d'avoir envie de voir le "Paris" de Cédric Klapisch et la lecture des différents avis me laisse perplexe.
Dans Télé 7 Jours qui n'est pas ma tasse de Nesquick, on peut lire :
"Le tourbillon de la vie, l'amour, la mort, la solitude : Klapisch ne révolutionne rien mais le fait avec style et la complicité d'une belle équipe. On dirait du Lelouch."
Mais pour "Libération", ça devient :
"Qualifier le Klapisch 2008 d’édifiant reste probablement en dessous de la réalité, tant le cinéaste confirme de manière implacable son statut de Lelouch new look (Plus belle la vie format scope, récits méandreux, goût de l’autocitation, castings à rallonge), à l’attention des 15-30 ans."

C'est Lelouch qui doit être content dont l'ego démesuré est bien connu.
J'ai vu d'ailleurs tout récemment son dernier "opus", "Roman de gare" (en location, faut pas exagérer) et trouvé cette auto-parodie plutôt réussie, mais il est vrai que j'ai un gros faible pour Fanny Ardant et que Dominique Pinon est un sacré acteur, et que j'ai tenu, il y a longtemps, rassurez-vous, Shaya Lelouch sur mes genoux, tout ça me faisant regarder ce dernier délire lelouchien avec indulgence.
Je me demande si, réalisé par Klapisch, le film n'eût pas été plus, euh, "jeune".

Plan com.

mardi 19 février 2008

Plus dure sera la chute.

Selon un sondage BVA réalisé les 15 et 16 février, soit après l'affaire du SMS, le chef de l'Etat recueille 36% de bonnes opinions, un recul de 9 points en un mois, et 58% d'opinions négatives.

(...)Le président de la République, qui était à 45% d'opinions favorables en janvier, subit donc un sérieux dévissage. Il voit en outre son taux de mauvaises opinions bondir de dix points, à 58%.
Selon ce sondage, il y a inversion presque exacte de l'opinion à son égard : le chef de l'Etat était, en septembre 2007, à 57% de pour et 33% de contre. (...)

Sondage BVA pour l'Express à paraître jeudi 21 février.
Source : nouvelobs.com

Dati en ligne de mire.

On se doute que, en raison de sa proximité avec "l'ex" et pour beaucoup d'autres raisons, la Garde des Sots est en sursis.
Aujourd'hui, à l'Assemblée, c'est un député de l'UMP qui s'est plaint de son comportement.
De source afp :
[Le député-maire d'Altkirch (Haut-Rhin), Jean-Luc Reitzer, a été applaudi par ses collègues après être intervenu pour dénoncer "l'arrogance" et "le manque de respect" de Rachida Dati dans le cadre de sa réforme de la carte judiciaire.
Moins d'une centaine d'élus UMP et sept ministres -Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Christine Boutin, Christine Lagarde, Fadela Amara, Bernard Laporte et Martin Hirsch- participaient à cette réunion organisée pendant la pause des travaux parlementaires pour cause de campagne électorale.]

Ségolène à l'étranger.

Ségolène Royal défie Balkany en sa république bananière de Levallois :

Line Renaud soutient Delanoë


On n'en attendait pas moins de cette femme que ses amitiés chiraquiennes n'ont pas suffi à me rendre antipathique : il est évident que ce bel être humain dévoué depuis tant d'années à la lutte contre le SIDA ne cautionne certainement pas la politique du pouvoir actuel (ADN et autres saloperies).

KommuniKation

Face à face.

(c) R. Maltête

lundi 18 février 2008

Le propre de l'homme

Vues sur les Grands Boulevards, ces deux affiches :


Jean Claude Brialy mort et enterré, on ne s'étonnera guère de voir son théâtre faire du "garage" comme la plupart des théâtres privés parisiens.
Plus de prise de risque, on recycle films à succès ("Le dîner de cons", "Oscar", "La vie devant soi"), on contraint les jeunes humoristes (il en reste) à créer des sociétés ou des assoces pour co-produire leur spectacle, on ne mise plus, à de rarissimes exceptions près, sur un artiste ou un spectacle.
Pour les directeurs de théâtre, seule la rentabilité assurée préside au "choix".
Quand vous lisez sur une affiche "sauvons le rire", vous pensez qu'enfin une initiative va dans le sens de l'aide aux jeunes artistes qui n'ont pas la chance de faire partie du "Jamel Comédie Club" finalement très "communautariste" : en fait vous êtes accueilli sur le site par des tagada pouët pouët et des liens sans intérêt où l'on proclame entre autres que copier les DVD des comiques "reconnus", c'est pas bien et qu'il faut voir les gens sur scène.
Louable certes, mais encore faut-il voir qui a accès aux planches.
Quant à la rubrique "scouter les comiques de demain", elle ne donne lieu qu'à une vague déclaration d'intentions.
Pourtant, pour "sauver le rire", comme ils disent, c'est la recherche de nouveaux talents sans concessions aux modes de l'instant (le stand-up semble avoir fait long feu) qui s'impose.

Voisinage

Vu à Vincennes samedi.
(Agrandissez la photo en cliquant dessus, c'est encore mieux !)

dimanche 17 février 2008

Entretien avec Victor Hugo

Napoléon III en "grand uniforme".

Victor Hugo

Mon amie Sylvie Feit me fait parvenir ce document étonnamment en phase avec notre actualité.
Le chef de l'état dont parle le grand Hugo est Napoléon III, connu sus les sobriquets de "Napoléon le petit", "Nabotléon" ou encore "Badinguet".

ENTRETIEN AVEC VICTOR HUGO

Vous semblez vous tenir très informé de l’actualité politique française. Quel regard portez-vous sur notre nouveau président ?

Victor Hugo : Depuis des mois, il s’étale ; il a harangué, triomphé, présidé des banquets, donné des bals, dansé, régné, paradé et fait la roue… Il a réussi. Il en résulte que les apothéoses ne lui manquent pas. Des panégyristes, il en a plus que Trajan. Une chose me frappe pourtant, c’est que dans toutes les qualités qu’on lui reconnaît, dans tous les éloges qu’on lui adresse, il n’y a pas un mot qui sorte de ceci : habilité, sang-froid, audace, adresse, affaire admirablement préparée et conduite, instant bien choisi, secret bien gardé, mesures bien prises. Fausses clés bien faites. Tout est là… Il ne reste pas un moment tranquille ; il sent autour de lui avec effroi la solitude et les ténèbres ; ceux qui ont peur la nuit chantent, lui il remue. Il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète.

Derrière cette folle ambition personnelle décelez-vous une vision politique de la France, telle qu’on est en droit de l’attendre d’un élu à la magistrature suprême ?

Victor Hugo : Non, cet homme ne raisonne pas ; il a des besoins, il a des caprices, il faut qu’il les satisfasse. Ce sont des envies de dictateur. La toute-puissance serait fade si on ne l’assaisonnait de cette façon. Quand on mesure l’homme et qu’on le trouve si petit, et qu’ensuite on mesure le succès et qu’on le trouve si énorme, il est impossible que l’esprit n’éprouve quelque surprise. On se demande : comment a-t-il fait ? On décompose l’aventure et l’aventurier… On ne trouve au fond de l’homme et de son procédé que deux choses : la ruse et l’argent…Faites des affaires, gobergez-vous, prenez du ventre ; il n’est plus question d’être un grand peuple, d’être un puissant peuple, d’être une nation libre, d’être un foyer lumineux ; la France n’y voit plus clair. Voilà un succès
.
Que penser de cette fascination pour les hommes d’affaires, ses proches ? Cette volonté de mener le pays comme on mène une grande entreprise ?

Victor Hugo : Il a pour lui désormais l’argent, l’agio, la banque, la bourse, le comptoir, le coffre-fort et tous les hommes qui passent si facilement d’un bord à l’autre quand il n’y a à enjamber que la honte…Quelle misère que cette joie des intérêts et des cupidités… Ma foi, vivons, faisons des affaires, tripotons dans les actions de zinc ou de chemin de fer, gagnons de l’argent ; c’est ignoble, mais c’est excellent ; un scrupule en moins, un louis de plus ; vendons toute notre âme à ce taux ! On court, on se rue, on fait antichambre, on boit toute honte…une foule de dévouements intrépides assiègent l’Elysée et se groupent autour de l’homme… C’est un peu un brigand et beaucoup un coquin. On sent toujours en lui le pauvre prince d’industrie.

Et la liberté de la presse dans tout çà ?

Victor Hugo (pouffant de rire): Et la liberté de la presse ! Qu’en dire ? N’est-il pas dérisoire seulement de prononcer ce mot ? Cette presse libre, honneur de l’esprit français, clarté de tous les points à la fois sur toutes les questions, éveil perpétuel de la nation, où est-elle ?

_______________________________________

*Toutes les réponses de Victor Hugo proviennent de son ouvrage « Napoléon le Petit », le pamphlet républicain contre Napoléon III.

Concours de piano

Le "milieu" pianistique des concours nationaux, je connais bien : du temps de mes études musicales, je fus en effet une "bête à concours".
Je détestais l'ambiance qui régnait dans ces compétitions où j' "assurais" néanmoins au rythme de 4 par an.
J'en étais un élément redouté des concurrents qui m'auraient bien cassé le poignet s'ils l'avaient pu et j'entendais les "y'a Coudène" chuchotés par les petites bourgeoises qui devaient sentir combien j'étais peu conforme à l'idée qu'elles se faisaient de la bienséance pianistique.
Il faut dire que j'arrivais toujours au dernier moment accompagnée d'une mère et d'une prof qui avaient dû user de toute leur diplomatie pour m'arracher à mon lit, car ces salauds nous mettaient le concours le dimanche matin rien que pour m'embêter.
J'en repartais "premier prix" en poche nonobstant, observant avec une morgue certaine mes concurrents dépités.

J'accompagnai hier après-midi un élève dans l'un de ces concours et m'amusai d'entrée de sa tenue vestimentaire "de tous les jours" (jean effrangé, chemise sur t'shirt, logs cheveux noués par un élastique) qui le faisaient ressembler davantage à un jazzman qu'à un concertiste.
Il faut reconnaitre que l'ambiance de ce concours (au conservatoire de Vincennes) était des plus agréables : vastes locaux lumineux, piano à disposition pour répéter, télé pour suivre le candidat en cours, et des organisateurs (marseillais) sympathiques avec lesquels j'eus une conversation vitale sur la composition d'un grand... aïoli !
Dans cette ambiance, mon élève n'eut guère le temps de stresser et, amusés, nous le vîmes gagner le piano de concert avec toute la nonchalance de ses 15 ans.
S'ensuivit un véritable moment de magie musicale où le gamin, épaté par la qualité de l'instrument, se prit à s'éclater d'entrée avec le final du Concerto italien de Bach suivi d'un Nocturne de Chopin à faire chialer un bataillon de G.I...
L'Arabesque de Debussy jouée ensuite fut aérienne et la Toccata de Katchaturian en final, fut virile et enlevée, jouée comme aucun des autres candidat(e)s ne l'avaient comprise.
Bon, c'est pas parce que c'est "le mien", comme disent les mamans, mais j'étais très fier de Manuel, c'est son prénom, qui est musicien sans se prendre la tête, sans frime, simplement "musicien", quoi.
Une anecdote : dans la salle de répétition où les candidats peuvent "répéter", je surpris l'ado et le copain venu le "supporter", partitions étalées sur le pupitre, déchiffrant ou rejouant "pour s'amuser" des morceaux appris antérieurement.
Par moments, ces élèves sont des cadeaux.

Nota : l'épreuve d'hier n'était qu'éliminatoire (d'autres ont eu lieu dans d'autres grandes villes) et nous étions tellement "portés" qu'il fut convenu d'un commun accord que le résultat importait peu.

CAVADA-LA-HONTE

Au cours d'une réunion électorale dans le 12ème arrondissement,l'auteur d'un livre a longuement dénoncé les subventions municipales à des associations juives pour s'attirer le "vote juif", selon une video diffusée sur internet.
Jean-Marie Cavada n'était pas immédiatement joignable samedi 16 février, mais son attachée de presse a indiqué qu'il n'avait "aucun commentaire à faire", soulignant que les propos diffusés "n'engagent que (leur auteur)" et que le candidat "ne se solidarise évidemment pas".

"Coloration juive"

Dans cette video visible sur le site Dailymotion, Jean-Marie Cavada assiste ("sans broncher" ndr) à une rencontre publique dans une librairie du XIIe avec le journaliste Yvan Stefanovitch, auteur du livre "Bertrand le magnifique, enquête au cœur du système Delanoë", consacré au maire socialiste sortant de la capitale.
"J'ai découvert que les associations qui reçoivent le plus de subventions [de la mairie de Paris, ndlr], curieusement, ce sont les associations à coloration juive, elles sont numéro un", déclare notamment Yvan Stefanovitch.

(Source nouvel obs.com)

Bizarrement, on ne peut voir sans être inscrit la vidéo sur "dailymotion" : son contenu serait de nature à choquer !
On peut donc supposer que des "panafiens-cavadiens" ont bloqué la diffusion en signalant cette vidéo.
Détournons et allons la regarder tranquillement ici

Hou le vilain cachottier !

https://www.blogger.com/blogin.g?blogspotURL=http://jeantiberi.blogspot.com/

Sans commentaire.

A l'Elysai, nous on parle francé !

[...La nouvelle école primaire que nous avons conçue, on va l’articuler autour
de trois piliers...

...En fait, s'est une
singulière logique qui a longtemps prévalu dans notre pays"...

...Non, écoutez, ce n'est pas un retour en arrière, c'est un instrument
de liberté, pour un citoyen, c'est de savoir parler sa langue, sait de savoir l'écrire...]

C'est page 12 d'un discours de 19 pages qu'a lu le président de la république (si !), hier, à Périgueux, discours portant sur l'école et la réforme de l'enseignement primaire !
J'ai trouvé ce texte sur le site de... l'Elysée.

On peut vérifier à l'adresse http://www.elysee.fr/documents/index.php?mode=cview&cat_id=7&press_id=1044&lang=fr

(Pour lire dans son intégralité ce discours démago comme d'habitude et sans doute écrit par Guaino, cliquez sur télécharger. Ca commence fort (p.1) : ... j’en ai vu un exemple magnifique il y a quelques instant...).
L'Elysée cherche un instit niveau CM2 pour correction des fautes des transcripteurs et de celles de l'orateur.
Bon courage !

samedi 16 février 2008

On s'en fout :

Quentin a remporté vendredi soir la 7e saison de la "Star Academy", contre son rival Mathieu, au terme de quatre mois d'émission.
Quentin, 19 ans, a remporté le concours par 52,6% des votes du public.
Mathieu, 20 ans, a lui recueilli 47,4% et est finalement éliminé après avoir été repêché six fois par le public.
Quentin pourra enregistrer son album et empocher un million d'euros. AP

Private joke : qu'en pense Félix ?

Plainte au pénal en vue ?

Problèmes d'érection ?
Suivez le beauf !
Regardez vite avant interdiction !

Et chapeau aux concepteurs !

vendredi 15 février 2008

Mémoire d'une Histoire pas "bling bling" du tout.

J'ai réagi "à chaud", hier, aux propos du sarkophage sur le devoir de mémoire.
Je posais d'ailleurs la question :pourquoi le CM2 ?
Je trouvais, toujours "à chaud" que l'exigence de la prise en charge d'un enfant mort par un enfant si jeune pouvait s'avérer déstabilisant à cet âge.

Aujourd'hui, l'autre excité qui ne sait plus par quel bout prendre l'opinion publique (qui le lui rend bien)"persiste et signe" (c'est son nouveau "truc"), se prenant dorénavant pour un pédo-psychiatre-président.
Simone Veil, qui n'a qu'un seul gros défaut, celui d'être "centriste" et d'avoir soutenu la candidature de ce rigolo, trouve "injuste et insoutenable" l'initiative de celui qui, pendant la campagne, s'est servi d'elle comme d'un appeau à chasser l'électeur juif, que, rien que de l'écrire j'en ai la nausée.

Le nouveau "gadget" -je le pressentais hier- du personnage n'aura donc, cette fois, enfin, abusé personne.
Mais attention, je suis de ceux qui pensent, même si ça en emmerde certains de tous extrêmes confondus, que la mémoire de l'ignominie commise par des "hommes" au milieu du XXè siècle doit être sans cesse entretenue et... enseignée dans TOUTES les classes du secondaire.

La "drague" d'un certain électorat, les positions sur la laïcité (que pas un seul citoyen français digne de ce nom ne doit accepter), l'étalage complaisant de la vie privée, l'accueil royal fait au dictateur Khadafi, les magouilles à Neuilly, la dévalorisation permanente de la fonction présidentielle consacrée "style de présidence" excèdent beaucoup de ceux qui qui ont voté pour cet homme.
En 10 mois, fallait le faire : chapeau !

Je poursuis lentement, car c'est terrible, la lecture du livre de Primo Levi qui n'est pas pour rien dans cette réaction, même si, depuis l'enfance, j'ai toujours été un "goye" aux yeux ouverts.
Je vous parlerai un jour des expéditions anti-juives à Juan-les-Pins dans les années 70, où les gens du cru louaient à prix d'or leurs studettes à des "tunes"* pour mieux les "casser" haineusement ce faisant.

*Tunes = juifs originaires de Tunisie venus de paris et sa banlieue.

La sécurité, ma bonne dame !

F. Fillon qui est, paraît-il, premier ministre, demande aux élus UMP qui flippent à l'approche des municipales, d'axer leur discours sur le thème de la sécurité, un domaine où, dit-il, la gauche a le plus mauvais bilan de tous les temps (et même d'avant !).
Un petit "papy Voise" dans les journaux télé leur ferait bien plaisir.
Siouplait, m'sieur Bouygues !

"Le roi-soldat et son entourage de pétomanes"

Principautés diverses dans la chronique de Schneidermann aujourd'hui.

jeudi 14 février 2008

C'est pas souvent

Je suis d'accord avec la nouvelle initiative de Napoléon IV sur le devoir de mémoire quant à la shoah (mais pourquoi le CM2 ?).
Tout en espérant qu'il ne s'agisse ni d'un nouveau "gadget" ni d'un clin d'œil à une certaine partie de l'électorat.
Mais je crains hélas que ce soit cette option qu'il faille retenir.

Hilary Hahn, belle et grande musicienne.

C'est un "short" promotionnel.
Les concertos de Bach par cette belle jeune femme me rendent euphorique !

No smoking

Pourquoi écrire aujourd'hui jeudi, jour de parution de la chronique de Pierre Marcelle, que je contresigne des deux mains : cliquons.

Sinon, bonne fête à Interflora et Montceau Fleurs, à Verlor (bijoux), Sephora et Marionnaud, et à Cartier (fournisseur de Carlo Bruny) : c'est la saint Valentin, également jour de massacre.

mercredi 13 février 2008

Gonflée à bloc, l'UNEF !


Réel et grave problème pour lequel le syndicat étudiant monte en première ligne, la fin justifiant les moyens.

Salves d'or

Je me souviens des show télévisés d'Henri Salvador sur la télé en noir et blanc.
Ces "Salves d'or" nous faisaient passer d'hilarants samedi soir en famille grâce aux mimiques et grimaces de celui qu'alors on considérait plus comme un amuseur public qu'un "crooner".
Les facéties de "Minnie petite souris" ou de "Zorro" qui était arrivé nous faisaient hurler de rire.
La France entière avait adhéré à une philosophie qui impliquait que le "travail c'est la santé" mais que "rien faire, c'est la conserver".
La chanson (douce) de la biche et du chevalier nous berça, enfants, et j'ai toujours en moi un désir d'aller voir Syracuse.
Ce fut pitié, l'an dernier, de voir ce très vieux monsieur récupéré pour la campagne électorale.
Ce dernier tour de piste pathétique ne me fera pas oublier que Monsieur Henri fut un très grand artiste, un modèle pour tous ceux qui ont choisi de faire leur métier (le plus beau !) dans le divertissement.
Merci et bravo !

Quel est le plus beau film du monde ? (26)

Il y a de fortes chances pour que ce soit :

Arletty (Garance) et Jean-Louis Barrault (Baptiste) : bouleversants.

Maria Casarès (Nathalie), immense comédienne.

Frédérick Lemaître (Pierre Brasseur) et Garance (Arletty)

L'un des plus beaux rôles de "méchant" de l'histoire : Lacenaire, interprété par un Marcel Herrand au sommet.

Synopsis :
1840, boulevard du crime. Les amours contrariés de Garance et du célèbre mime Deburau, tous deux séparés par d'autres amours : Lacenaire, Frédérick Lemaître et un richissime comte pour Garance, la fidèle, aimante et malheureuse Nathalie pour Baptiste.


Lors de mon premier séjour à Paris, j’avais vu le film au Ranelagh qui le projetait tous les dimanche.
Le cadre de ce théâtre très ancien tout en boiseries était un parfait écrin pour le chef-d’œuvre de Marcel Carné où l’art dramatique et la pantomime jouent un rôle majeur.
Las, la pellicule y fut tellement déroulée que la copie se trouvait dans un état lamentable : tâches, griffures et collages lacéraient l’image.
Quant à la piste sonore optique, elle était devenue quasiment inaudible.
Malgré cela, le film gardait toute sa magie, les aficionados présents dans la salle connaissant pour la plupart l’œuvre par cœur.

Consacré encore en 1995 comme « meilleur film de tous les temps » par des critiques de tous pays, « Les enfants du Paradis* » accumule les atouts maîtres :

- un scénario en roman classique et dialogues éblouissants de Jacques Prévert,

- une mise en scène inspirée de Marcel Carné,

- les plus grands comédiens de l’époque (Arletty, Maria Casarès, Jean-Louis Barrault, Pierre Brasseur, Marcel Herrand, Pierre Renoir… ,

- des « seconds rôles » de haut vol, parmi lesquels Marcel Pérès, Gaston Modot ou Jeanne Marken en Madame Hermine,

- le meilleur décorateur, Alexandre Trauner, contraint de travailler au film dans la clandestinité dans la période (occupation) où le film fut tourné (aux studios de la Victorine, à Nice),

- une musique originale de Maurice Thiriet dirigée par Charles Münch, pas moins.

On le voit, tout était réuni pour parvenir à un film qui frôle la perfection, à cette grâce qui irradie en permanence ces « Enfants… » inoubliables.

Le DVD : il existe en France 2 éditions, l’une chez René Chateau, l’autre, celle que nous avons visionnée, chez Pathé.

Pathé a procédé à une restauration minutieuse de l’image (au dessus de l’édition Château, très correcte) qui rend justice au travail des « chefs op’ » et à la direction artistique de Leon Barsacq, mais a cru bon d’offrir une piste 5.1 complètement incongrue (les 3 coups de « brigadier » au début de chacune des 2 époques semblent venir du « Soldat Ryan » !), accentuant les défauts de la prise de son, d’époque.
J’ai eu heureusement l’idée, après 5 minutes de « son d’ambiance » d’opter pour la piste 2.0 bien plus conforme à l’originale en mono.

Si vous n’avez jamais vu ce film, ces défauts sonores se feront rapidement oublier et je crois même que mon compagnon de séance, hypnotisé, ne les a pas relevés.

Notes :
-le film (3h25 à l'origine) est présenté en 2 époques, pratique courante à l'époque pour les très longs métrages qui voyaient le public revenir la semaine suivante ou plus pour voir la suite.
-tournés sous l'occupation, "Les enfants..." ne purent sortir en salle qu'en 1945.

* Le "paradis" désigne la partie du théâtre, appelée également "poulailler" où se pressaient les "petites gens", le film reconstituant magnifiquement (le grand Trauner aux décors !) le Boulevard du Crime (aujourd'hui boulevard du Temple), haut lieu des liesses populaires et des... malfrats, et le Théâtre des Funambules où le mime Deburau (J.L. Barrault, ici) attirait les foules telle une "rock star" d'aujourd'hui.

Sacha Guitry a consacré au maître du mime, un film tout simplement intitulé "Deburau".

Premiers drames

Après l'affaire du sms, il peut être bon de rappeler que l'appellation "première dame de France" ne repose sur rien : l'épouse du "président" n'est investie d'aucun mandat.
Ce concept de "first lady" nous vient des Etats Unis, bien sûr.
Les "bonnes œuvres" de Claude Pompidou ou d'Anémone, les engagements de Mme Mitterrand et les "opérations pièces jaunes" de Bernadette Chodron de Courcel relèvent d'initiatives privées.
Bref, il n'y a pas de "première dame" dans ce pays.
Je reviens.

mardi 12 février 2008

Contre-emploi

Lu ce jour dans "Le Monde".
La dernière phrase est cinglante.
Extraits :

"C'est la règle du boomerang : plus on le lance loin et fort, plus il revient vite et violemment. Nicolas Sarkozy en fait aujourd'hui l'expérience à ses dépens. Elu brillamment en mai 2007, persuadé de ne devoir son succès qu'à son seul talent, convaincu de bénéficier dans l'opinion d'un crédit inoxydable, le président de la République a mené la charge pendant six mois. Bousculant les institutions, se portant en toute occasion en première ligne, engageant des réformes sur tous les fronts, imposant son agenda à un rythme effréné, il ne s'est guère soucié des dégâts qu'il provoquait sur son passage. (...) Ayant poussé à l'extrême ce qui avait fait son succès (...), tout mouvement dans l'autre sens risque fort, au moins dans un premier temps, d'apparaître comme une reculade ou un renoncement. Et de brouiller un peu plus son image. Pour reprendre la main, le président de la République va devoir mieux hiérarchiser et expliquer son action et ses contraintes. A ce stade, cela ressemble à un contre-emploi."

L'inconcevable

Et pourtant : je lis, bouleversé, le livre de Primo Levi "Si c'est un homme" offert par un ami surpris de constater l'absence de cette œuvre essentielle dans ma bibliothèque.
"Si c'est un homme" est le premier livre-témoignage sur les camps de la mort, écrit par un "revenant" qui ne put jamais se remettre de l'horreur et finit par mettre fin à ses jours en 1987.
Il se trouve encore ici et ailleurs des gens pour dire qu'on "en fait trop" sur la shoah.
Non-juif, mais, j'espère, "être humain", je suis intimement convaincu que la mémoire de cette ignominie doit être entretenue à travers les temps.


Bertrand Delanoë met...

15 points
dans la vue à F. de Panafieu
dans la dernière enquête d'opinion.

Berluskozy a...

39 %
d'opinions favorables.


Sylgazette a...

lundi 11 février 2008

Vu à la télé.

J'apprécie l'émission de Laurent Ruquier, celle qui est diffusée le samedi soir sous le titre "On n'est pas couché" : contrairement à la plupart de ses concurrentes, on n'y sert pas la soupe aux invités et l'animateur-chansonnier n'a pas mis ses opinions dans la poche.
Pour équilibrer, Ruquier peut compter sur les interventions incisives de l'ultra-droitier Eric Zemmour, journaliste au Figaro et stakhanoviste des plateaux télé.
Loi du genre, la réussite d'une "hebdo" est fonction de la qualité des invités : pour un Eric Charden, pitoyable, on compensera avec un Lucchini en majesté.
Zemmour est un chroniqueur brillantissime, étayant chacune de ses interventions par des arguments évidemment contestables, voire à hurler, mais incontestablement mûris, travaillés.
Face à lui, les "zozos" de tout poil ne tiennent pas la route quand une Danièle Mitterrand ou une Ségolène Royal, entre autres, sont en mesure de contrer les attaques venimeuses de ce "teigneux" qui assume son ultra-libéralisme et son sexisme sans sourciller.

L'autre soir, Zemmour, sans jamais perdre son calme, a eu affaire à une bande de "zozos" précisément dont le chanteur Cali dans un numéro scénique de haut vol, mais hélas, comme il fut justement dit, complètement "contre-productif".
J'aime beaucoup Cali, sudiste exubérant, incontestable bête de scène dont je partage les opinions politiques sans restriction.
Mais le "cinéma" auquel il s'est livré samedi soir, affichant dès le début, l'intention de "se faire" Zemmour avec le renfort de ce pauvre Azouz Begag auto-promu "électron libre" quand il n'est qu'un personnage en quête de hauteur, cette exhibition-là recrédibilisait malgré elle le fait que la politique est un métier qui doit être le fait de gens sérieux.
Eric Naulleau, "gauchiste" de service, en était navré, qui ne put faire autrement que de venir à la rescousse d'un Zemmour ainsi "victimisé".
Au milieu, et c'est tout à son honneur, Ruquier assurait pleinement son rôle d'arbitre relevant à la fois les contradictions de son invité et la mauvaise foi assumée de son chroniqueur.

En début d'émission, avant le spectacle démago offert par le toulousain, Mademoiselle Jeanne Moreau élevait l'émission à des sommets rarement atteints, faisant la démonstration que la classe est encore, parfois, de ce monde.

On regrette la présence du "médiateur" Jean-Luc Lemoine.
Dis, Laurent, quand reviendra-t-il ?

Ca va pas fort.



Kiosques parisiens au hasard d'un balade, samedi dernier.

Lu dans Libé du jour :
"Si Me Herzog admet que Sarkozy «a déplacé le curseur sur ce qui est autorisé ou pas dans la connaissance de sa vie privée», il estime que «jamais un Président n’a été aussi maltraité dans les médias», une appréciation qui néglige quelque peu les nombreux reportages intimistes et complaisants sur les rebondissements de sa vie sentimentale."

Nota : Me Herzog est l'avocat de qui vous savez pour l'affaire du sms supposé envoyé à l'ex-épouse.
Airy Routier du "nouvelobs" maintient ses dires, affirmant que sa source est "en béton".
C'est embêtant.


Neuilly blues


Raté.
Le président Berluskozy s'adressait au peuple de France hier soir sur l'ORTF comme, nous dit-on, il l'avait décidé l'après-midi même.
En général (De Gaulle), quand le chef d'état s'adresse de manière impromptue aux français, c'est pour annoncer que les "Mirage" survolent le ciel irakien ou qu'il a décidé de dissoudre l'Assemblée Nationale.
Là, pas du tout : M. Bruni s'est fendu d'une explication qui se voulait pédagogique sur la ratification par les deux assemblées du "mini" (décidément, tout est mini dans notre vie) traité européen.
Pour l'occasion, Nick a mis la pédale douce, s'efforçant d'apparaître calme et déterminé, un peu comme un chef d'état, quoi.
On reconnaîtra que, hier, le grand communicateur fut plutôt "bon", clair, précis.
Le hic, c'est que, même si la ratification par voie parlementaire est conforme (pour une fois) à son programme de la présidentielle, ce n'est sans doute pas pour ce détail que les électeurs l'ont élu à la tête du pays et l'on est en droit de penser (tiens, je parle le "journaliste" ce matin ! ) que le citoyen lambda se fout de cette histoire comme d'un guigne.
On se souviendra par ailleurs qu'en 2005, mais c'est si vieux, les français ont, dans leur majorité -dont je n'étais pas- rejeté le projet de constitution européenne.
On sait aussi que Mme Royal, elle, voulait soumettre la question du traité (si peu) modifié au verdict populaire.
Bref, je crains pour notre spécialiste ès signes extérieurs de richesse que son intervention télévisée, malgré l'allure et le ton adoptés pour "faire président" n'ait pas passionné les foules.

Ce qui, hier, était au cœur des conversations dans les rédactions, au café du commerce et dans les foyers, c'est la tragi-comédie qui se joue à Neuilly-sur-Seine où, essayez de suivre, le candidat Martinon, imposé par l'Elysée, se fait jeter comme un malpropre par des "conjurés" au sein desquels se trouve le fils du président, lequel a renoncé à jouer au théâtre dans "Oscar" mais ne semble pas s'être départi de son goût pour le vaudeville.
Aujourd'hui, la France inquiète vit un suspense insoutenable : le "fils de" sera-t-il candidat à la fonction de maire de Neuilly ?
Rassurons nous : le sympathique M. Devedjian devrait aplanir ce soir une situation que de mauvais esprits qualifieraient d'ubuesque.
Je ne sais pas de quelle force sera la claque que les électeurs administreront au pouvoir les 9 et 16 mars, mais, en l'occurrence, je me demande si le fiston ne va pas subir une fessée bien méritée.
Et avec les bagouses, ça fait très mal.

Quant au pauvre Martinon, déjà si souvent humilié dans les voyages officiels, je le vois bien péter les plombs et transformer la permanence UMP de Neuilly en Fort Chabrol.
Pour négocier, Nick Sark pourra revêtir son uniforme de super-héros, inutilisé depuis l'affaire de la maternelle.
Des histoires de gamins, tout ça, je vous dis.

La photo du Jeannot ci-dessus figure sur le site d'un blogueur gay énamouré.
Vive la République, Vive la France !

Spartatouille 2

dimanche 10 février 2008

Vous avez dit "bling bling" ?

Drôle ou pathétique ?

Dimanche


RELÂCHE

samedi 9 février 2008

Je chante.

Rythme endiablé et joie de vivre en bandoulière cachent un texte finalement désespéré.
Le "fou chantant" demeure le Maître incontesté de la chanson française.
Respect.

Déjeuner de soleil.

Carré d'agneau, fondue de poireau et pommes rissolées.

Il est très agréable d'être invité à déjeuner chez soi par un ami qui suit une formation de cuisinier.
Il est des moments privilégiés.


Moineaux et autres volatiles.


Vu de mon balcon, le square Clignancourt est une enclave bourgeoise dans ce quartier populaire.
Anne Roumanoff y habite, c'est dire...


Ma rue ce matin. Au loin, le dégoulinant Sacré Cœur.

Ma rue entre en sommeil chaque samedi, débarrassée des hordes vociférantes du lycée professionnel où il est besoin de hurler pour converser avec son voisin, les filles n'étant pas en reste qui ne savent sans doute ce que signifient chuchoter, murmurer, roucouler, chantonner, sussurer, qui seront autant de verbes tombés en désuétude sous peu.
Seuls les enfants de l'école maternelle s'égaillent en piaillant sur le coup de onze heures et demie, leur départ plongeant jusqu'au lundi matin la rue peu passante dans cette léthargie de fin de semaine aujourd'hui arrosée d'un soleil généreux en printemps précoce.
Ma rue n'est pas une de ces artères bruyantes du bas-Montmartre où crissent les freins du 80, où pétaradent les motocycles japonais, où passent les cortèges klaxonnant des mariages quittant la mairie du 18ème toute proche.
Elle n'est même pas belle, bordée d'un côté par ces bâtiments sans âmes où des enseignants dévalorisés en ces temps de disette intellectuelle, essaient de dispenser quelque savoir à des cerveaux noyés dans le Coca et la muzak d'NRJ et MTV.
Dans ma rue, on croise souvent les mêmes, la dame au petit chien blanc qui ramasse toujours les crottes de son toutou, celle, un peu dérangée, qu'un berger allemand promène en laisse et qui n'est encore jamais tombée et c'est miraculeux, la patronne du restaurant chic l'Oxalys qui attend le client d'un sourire triste qui semble dire "qu'est-on venu faire dans la seule rue paumée de ce quartier dont on nous avait dit qu'il est en pleine évolution ? ".
Ma rue n'est pas une rue comme les autres.
Nommez la au taxi qui vous fait m'y rejoindre : il n'en a jamais entendu parler.
Ma rue n'existe pas.
Elle n'est qu'à moi.

vendredi 8 février 2008

SasoMasoSark

Ayant relayé ici (mercredi dernier) l'info concernant le SMS qu'aurait envoyé Nico Bruni à son ex, j'espère que le chef (?) de l'état ne va pas porter plainte contre moi pour "recel de recel de faux et usage de faux" ainsi qu'est qualifiée la plainte qu'il vient de déposer contre le nouvel obs'.
C'est la première fois qu'un président en exercice porte plainte au pénal contre un organe de presse.

jeudi 7 février 2008

Le retour des lettres de cachet.

Les députés de gauche ont voté contre ; il est vrai cependant qu'on ne les a guère entendus sur la question : cette loi scélérate qui remet en cause les bases même de notre système judiciaire est forcément "populaire" et, en période d'élections...

Instantané.

Le genre d'action que nous aimions mettre en œuvre au temps où les Voilà animaient le FIEALD* au théâtre Trévise :




* FIEALD = Festival international d'expression artistique libre et désordonnée.

Quel est le plus beau film du monde ? (25)






Et puis c'est tout !