Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

jeudi 30 juin 2011

J'ai de sacrés lecteurs !

Visiblement très inspiré par mon billet d'hier sur "Les 3 mousquetaires", un lecteur s'est amusé avec l'image de l'affiche du film.
Je ne sais rien de lui, si ce n'est que ses initiales sont P.A. et qu'il exerce sa coupable activité dans un théâtre d'humour parisien bien connu.

AVANT


APRES manipulation par ce lecteur matois :

Ah, ben, bravo, hein !

mercredi 29 juin 2011

De cape et d'épée

Kit Carson, Hopalong Cassidy, Tex Tone, Roy Rogers, héros d'un Ouest à bon marché, personnages de ces comics qu'on s'échangeait à la récré, firent vibrer les mômes de tous les continents en des temps reculés.
En ce temps-là (en vérité je vous le dis, croissez et multipliez, tout ça…), point de "fuck" et autres "shit" pour illustrer le dépit ou la colère : quand tout allait de travers, le héros se fendait d'un "damned !" dont on savait qu'il signifiait "enfer et damnation !" et on tremblait pour lui.
Mais, plus que de ces planches imprimées sur un papier de mauvaise qualité, moi, ce qui me plaisait c'étaient les romans ou les films de "cape et d'épée ".
Quand –c'était fort rare "en bas"- une après-midi pluvieuse me confinait dans ma chambre, je me délectais des aventures de Pardaillan, de celles du Capitan, du "Bossu", ou des ces "Trois mousquetaires" dont j'ai revu récemment l'adaptation cinématographique made in Hollywood où un Gene Kelly virevoltant incarne ce cher d'Artagnan, pauvre hobereau de Gascogne venu chercher gloire et fortune à la cour du roi Louis XIII, aujourd'hui dénommé "X3".

D'Artagnan (Gene Kelly) et la super méchante Milady (Lana Turner)

Dans les films de cape et d'épée, toutes les trois minutes trente deux secondes il y a un combat à la rapière : le héros, toujours un fin bretteur, doit lutter contre des méchants qui ont tellement la trouille qu'ils s'y mettent à trente pour tenter de l'occire sur ordre, ici, du très vilain Cardinal de Richelieu –quel salaud, celui-là !- qui  a vraiment –pardonnez-moi excellence, une tête de con, un mec hyper fourbe dont on se demande pourquoi Louis l'a laissé gouverner le pays, d'autant qu'apparemment, les deux pouvaient pas se saquer : on le sait maintenant parce que Alexandre Dumas a tout balancé.
Dans les films de cape et d'épée, le héros est toujours amoureux d'une très belle femme, blonde de préférence comme l'est ici Lana Turner qui fait turner (comme dit Johnny) la tête de tout mâle ayant à l'approcher.
Dans le film de Georges Sidney (qui réalisa entre autres "Tu seras un homme mon fils", histoire bidonnante d'un pianiste atteint d'un cancer), d'Artagnan, vachement en avance sur son temps, est amoureux de deux nanas, la s….e jouée par la Lana, et, mais moins quand même, la gentille Constance qui -c'est con, y'a pas de morale- ne vivra pas jusqu'au mot "fin".
Pour adapter ce célèbre fleuron de notre patrimoine littéraire en 1948, les ricains n'y sont pas allés de main morte, avec toute la naïveté dont ils savent faire preuve quand ils veulent évoquer notre doux pays de Cocagne : ici, tout de même, point d'accordéon pour bien montrer qu'on est en France ; non, pour la bande "originale", on a fait appel à un spécialiste, un nommé Tchaikovski !
C'est son Ouverture de Roméo et Juliette qui illustre, mise à toutes les sauces, les scènes d'amour.
Pour le reste, à savoir les séquences d'action, ils ont arrangé "Le pont d'Avignon" et même "La casquette du père Bugeaud", si !
Quand on est marmot on fait pas gaffe, mais là, hier, ça m'a fait drôlement rigoler.
Mais ce sont ces naïvetés, ces (beaux) décors de carton-pâte de la MGM, cette envie joyeuse de faire un film "plaisant", toute cette énergie mise en œuvre (le grand Gene Kelly ayant lui-même réglé les combats et duels comme on règle une chorégraphie), la splendeur du Technicolor (dans un DVD digne d'un Blu-ray !), qui font de ce beau spectacle un condensé de bonheurs.

Gene Kelly

L'affiche originale.
Des fois qu'on les reconnaisse pas "en costumes", les distributeurs ont collé des photos des principaux acteurs "en civil".

mardi 28 juin 2011

INTERMISSION

Ma fruitbox m'a lâché.
Je reviens.

lundi 27 juin 2011

Le réconfort



Voir "Il était une fois en Amérique" sur l'écran du Max Linder fut un grand moment de cinoche après un début de journée très dense.
La projection en numérique permet de voir les images du grand Sergio dans une définition exceptionnelle.
Songez que le film fut tourné en 1979 !
Il n'a rien perdu de sa puissance.
L'apogée d'une carrière.
L'un de mes dix films préférés.

Après l'effort...

Après une semaine d'auditions, c'était, hier dimanche, le concert de fin d'année scolaire de l'Atelier Musical que j'ai la fierté d'avoir créé.
Une sélection d'élèves et des artistes invités (dont l'ami Fromet) ont mis le feu au Caveau de la République transformé en salle de concerts pour l'occasion.

Caveau plein

Concentration d'avant-Liszt

La bande à Schumann

Quatuor heureux

C'est moi qui te fais rire ?

Euh, là, c'est moi (photo David Hamilton alias Florian P.)

samedi 25 juin 2011

Juan les pins

C'est étrange, je n'éprouve aucune nostalgie.
On peut avoir plusieurs vies !
On voit ici le Voom Voom, ce grand club où j'ai sévi autrefois.
(Quand ce petit film a été tourné, j'étais déjà parisien.)


mercredi 22 juin 2011

Ca devient banal, non ?

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/93549;primaire-salauds-de-socialos.html

Salauds de socialos !

Pour l'UMP, qui dénonçait il y a peu ces "salauds de pauvres" qui ruinent la nation en bénéficiant, sans doute à tort, des minima sociaux, il faut, c'est le mot d'ordre venu, on s'en doute, des hauts sommets (!) de l'état, sonner la charge contre ces "primaires" où tout un chacun, pour peu qu'il adhère aux valeurs de la gauche, pourra choisir son candidat à la prochaine élection présidentielle.
Ainsi le méchant PS, on peut pernicieusement lui prêter cette intention, serait sur le point de procéder à un vaste fichage des citoyens : on pourrait ainsi par monts, vaux et cantons connaître les opinions politiques de chaque citoyen.
PS = Big Brother et autres amalgames de nature à jeter l’opprobre sur un parti qui, l'expérience de 2007 faisant foi, ne veut pas que les médias et les sondages soient, seuls, à l'origine de la désignation de leur candidat(e), c'est l'équation brandie par une droite aux abois dont on sait bien qu'un échec l'an prochain induira l'implosion.
Guéant, Copé et consorts, sous la houlette de l'Elysée, s'en vont donc en guerre contre ce système de désignation qui ressemble à quelque chose qu'en soi ils exècrent : la démocratie.
La perspective d'une déculottée probable (mais il est vrai qu'avec les socialistes, on ne peut rien prévoir !) va les pousser, comme à chaque fois que la droite prend l'eau, à tous les excès : la campagne, on peut le prévoir, sera au niveau des égouts, cette suspicion jetée sur les primaires n'étant que le le fer de lance d'une future ex-majorité beaucoup plus déchirée aujourd'hui que ne l'est, n'en déplaise aux faiseurs d'opinion, son principal adversaire dont on peut souhaiter qu'il se rangera, cette fois sans barguigner, derrière le ou la candidat(e) désigné(e) par ses sympathisants.
En pointant du doigt ces élections pour la désignation, la droite au pouvoir me semble émettre un discours contre-productif, car, les français le pensent sans doute majoritairement, dicté par la panique.
Laissons-les faire : c'est le meilleur moyen d'envoyer aux urnes, en masse, les citoyens excédés par 5 ans de pouvoir sarkozyste arrogant !
Gare à vous, apprentis-sorciers de toute nature, les électeurs pourraient vous envoyer un "touche pas à ma primaire"  à la figure si vous persistez à leur dénier le droit de choisir celle ou celui qui les représentera en 2012.
Mais il y a longtemps que vous avez pris l'habitude de jouer avec le feu.
D'ailleurs, pendant ce temps, la fille du caudillo de Saint-Cloud se frotte les mains.

Ce cher Fred

Merveille

Le long film de Comencini créé pour la télévision n'existe en France qu'en version tronquée.
Hélas.
Quelle merveille pourtant.

mardi 21 juin 2011

Music was my first love*


* La musique fut mon premier amour.

Paix, musique, amour

Fête (faites) de la Musique !

Bon
appétit !

lundi 20 juin 2011

Courtoisie

Quand on laisse un commentaire incluant une question sur le blog de Bertrand Tavernier, il répond rapidement.
Je n'en suis pas étonné : élégance et courtoisie caractérisent ce grand monsieur du cinéma français.

Ô Toulouse !

Il y a des villes qui se souviennent de leurs artistes.
Toulon devrait faire la même chose pour Bécaud.

(Photo du blog Simon ~ Says !)

A mes jeunes pianistes


A Paris, sous la pluie, à midi, à minuit, y'a Woody.

C'est un bien étrange dimanche.
De temps à autre, de timides rayons trouent un ciel sale.
Personne n'appelle.
On voudrait appeler ; on y renonce ; à quoi bon ?
On sait que ce sera cinéma.
On a prévu ce film, beau, paraît-il, venu d'Iran, succès dû à un bouche-à-oreille flatteur.
Ce serait achever de s'embrumer les neurones.
Il faut quelque chose d'apaisant, un sourire cinématographique.
C'est Woody qui m'appelle ; pas Woodpecker, non, l'autre, l'unique en son genre.
La salle est encore pleine après plusieurs semaines d'exploitation : ce serait le plus grand succès de Mr Allen en France : le français n'est pas chauvin, n'est-ce-pas ?
"Minuit à Paris" m'apporte tout ce que j'en attendais, en souriant hommage à la ville-lumière où l'on croise en chemin vedettes françaises et internationales.
Ah, cette chère Kathy Bates, ah Adrian Brody, impeccable, ah Owen Wilson en avatar du jeune Robert Redford, Gad Elmaleh pour une fois bon, dans un petit rôle, au cinéma, Marcial Di Fonzo Bo, grand acteur de théâtre enfin sur l'écran, ah la jolie Rachel McAdams (macadam ?), Marion Cotillard sans pleurnicheries et même la "premièredamedeFrance" beaucoup moins nulle que ce que l'on dit en puéril parti-pris...
Comme d'habitude (à de rares exceptions près), Woody Allen réussit son coup : son film est tendre, drôle, ingénieux (les retours sur le passé), intelligent bien sûr !
De plus en plus rare de nos jours au ciné, un "c'est déjà fini ?" nous vient à l'esprit à l'issue de ce voyage au coeur d'un Paris que l'on trouve stéréotypé lors de la scène d'ouverture mais dont, mine de rien, l'auteur nous révèle aussi les failles.
Woody Allen a, pour notre capitale aimée et détestée, un regard d'une tendresse infinie : on n'y verra pas les gueules moroses croisées chaque jour dans le métro, le manque de communication entre les humains rivés à leur iphone, les déjections canines, pourtant spécialité locale, l'impolitesse érigée en manière de vivre.
Non, Woody nous fait un film qui idéalise Paris, qui nous le montre tel qu'on aimerait le voir.
Certes, c'est un Paris 5 étoiles, celui des palaces et du Fouquet's (normal, y'a Carla !) où de riches américains vont de cocktails en dîners chez Lasserre, mais bon, quoi, on peut rêver !
Oui, W. Allen réussit son coup : je sors à regret du cinéma, rasséréné, sourire aux lèvres, légèrement ivre de ces bulles de Champagne cinématographiques.
Merci.

Terrasse en plein ciel et Château Lafite : qu'il est loin mon 18ème !

dimanche 19 juin 2011

samedi 18 juin 2011

Lacrymal

C'est pas gai, gai, gai, certes.
Mais c'est beau.
Brillamment utilisé dans le dernier Malick :


Burano, lagune de Venise

C'est sûr !

vendredi 17 juin 2011

Tes gammes tu feras et referas

Crash

Ben moi, alors, j'tricote ?

Bertrand Blier à son meilleur.
"Tenue de soirée" (1986)
Un couple de bourgeois surprend le trio-vedette du film en plein cambriolage nocturne.
Eloignez les enfants :

jeudi 16 juin 2011

Sur ce qui précède (Ivan, c'est terrible !)

"Tiphaine, elle a fumé 3 joints, avant de voir Ivan."
Par mail, de E.C., co-spectateur.

Dès leur plus jeune âge, les japonais font des photos :

-Hare Tokidoki Haru -

Ivan, c'est terrible !

Il y a fort peu de commentaires à mes billets, c'est peu de le dire.
Mais quand il y en a....
Ainsi Tiphaine,  lectrice de passage, me laisse un long plaidoyer pour Ivan le Terrible, le film classique d'Eisenstein sur lequel j'avais rédigé une chronique mi-figue mi-raisin ici : clic.
C'est tellement bien argumenté que je vous la livre in-extenso en la remerciant vivement :

[En passant par là...
J’aurais moi, « le snobisme de le placer au plus haut des chefs-d’œuvre du cinéma mondial. »
Carrément.
Sans conteste.
Même si je suis loin d’avoir vu tous les chefs-d’œuvre en question…
Il y est, tout là-haut.
 Mais c’est très personnel.
 C’est drôle les perceptions selon chacun… 
Ce film en deux épisodes m’a paru trop court. Je me suis laissée surprendre par la fin de la première partie : « Hein… déjà ? » Vite, la suite !
Et encore, le troisième et ultime volet prévu est manquant, snif…
 J’ai découvert ce film il y a quelques mois (édition dévédé les Films sans Frontière, ça a son importance mine de rien, rapport à la séquence en couleurs), alors que j’avais envie de le voir depuis des années (oui, j’ai mis le temps) et, envoûtée, je m’y suis pas mal intéressée dans la foulée.

Lors de mon premier visionnage j’aurais bien appuyé sur le bouton « pause » pour des arrêts sur images à tout bout de champ, histoire de détailler l’esthétisme de chaque plan, décortiquer le cadrage… tout ! Mes yeux écarquillés ne suffisaient pas.

Il faut savoir que le jeu des acteurs, considéré comme « lourd » et « pénible » par beaucoup, n’a rien de gratuit. Il serait erroné de penser que c’est un jeu daté, « parce qu’on jouait comme ça en 40 » ! Il n’en est rien et il suffit de lire les comptes-rendus des séances du « Conseil artistique pour le Comité de la cinématographie », dont les membres étaient chargés d’examiner le film avant délivrance du visa de sortie, ou encore celui de la rencontre entre Staline-Molotov-Jdanov et Eisenstein-Tcherkassov, en 47, pour se rendre compte que déjà à l’époque cet aspect outré était relevé. 
Soit dit en passant, on a la surprise de constater que tous ces types, qu’ils soient politiciens, généraux, réalisateurs, comédiens, écrivains ou compositeurs, qu’ils aient aimé ou non le film ou soient plus partagés, surent s’exprimer sur le sujet d’une manière personnelle et argumentée dont seraient bien incapables aujourd’hui nos zélus & zélites bredouillantes…

Soyez certain qu’Eisenstein a bien cornaqué ses acteurs pour leur imprimer ce style de jeu. 
Sa troupe renâclait à jouer ainsi selon ses directives, ce ne fut pas sans mal. 
Ça rechignait, ça regimbait dur ! Tcherkassov (ou Cherkasov, c’est selon) et le jeune Kouznetsov (qui incarne Fédor Basmanov) en tête de la « fronde ». Ils ont donné à Eisenstein autant de fil à retordre que celui-ci leur en demandait, si on peut dire…

Donc, si Nikolaï Tcherkassov en particulier joue ainsi c’est parce qu’Eisenstein le lui a demandé, le lui a imposé. 
Ce jeu contorsionné ne lui était pas naturel, et, quel que soit les liens amicaux ou de confiance existant entre eux, Tcherkassov ne s’est pas privé sur le coup de faire part de ses multiples réserves et réticences. 
Qu’à cela ne tienne, Eisenstein suivait son idée, et, souple mais exigeant, les a tous pliés à sa volonté. 
Et il savait avoir en Tcherkassov un interprète de choix. 
Un acteur touche-à-tout qui avait expérimenté pas mal de choses à ses débuts, et même tâté de ce jeu ultra formaliste si en vogue un temps, puis décrié, désavoué, renié, et auquel Eisenstein prétendait justement le faire revenir, à son grand déplaisir, pour le rôle d’Ivan… mais pour le plus grand bien du film ! 
Quelles scènes que celles où Ivan mal en point supplie les Boyards, pleure son Anastasia dans la cathédrale, ou descend vers le peuple venu le réclamer ! Avec la partition de Prokofiev par là-dessus… ça décoiffe.
 J’adore. 
Le film n’est pas non plus réductible à une apologie du stalinisme. 
Ca, c’est la lecture au premier degré, ce qui vient à l’esprit spontanément quand on se renseigne un peu sur le contexte de tournage.
Oui, c’est à l’origine une commande d’Etat – tout comme l’était déjà « Alexandre Nevski » cinq ans plus tôt - mais Eisenstein a joué avec. 
Cette fois-ci il a pu, la dernière.
 Il en a fait ce qu’il a voulu - succès de Nevski et climat de guerre aidant - de cet Ivan devenu un porte-parole très personnel ; il en a dit ce qui lui plaisait d’en dire, d’en montrer, d’en laisser deviner, ceci sous couvert de respecter le cahier des charges. 
Eisenstein n’aimait guère Staline - un type qui a laissé torturer et tuer Meyerhold ?! - ce n’est bien qu’en apparence qu’il a fourni ce qu’on lui demandait.
 Témoin la deuxième – dernière - partie, aussitôt interdite pour douze ans.
 Du reste, c’est presque un petit miracle qu’Eisenstein ait pu en achever le tournage ainsi que le montage. A la fin sur les plateaux, avant même de voir primée sa première partie, il faisait malaise cardiaque sur malaise cardiaque. Puis il a mis deux ans à mourir, vivant au ralenti, privé du tournage de la troisième.
 C’est le non moins exigeant Andreï Moskvine(http://www.urusevskiy.narod.ru/moscwin/book.jpg) qui fut le chef-opérateur sur « Ivan ». Edouard Tissé - bien que présent aux côtés d’Eisenstein et indispensable à l’élaboration de l’œuvre dans ses moindres détails… on peut s’en rendre compte ici :
https://lh4.googleusercontent.com/-nY3YVjGRxho/R7YdJcDINpI/AAAAAAAABM8/gRH-W7BJQM0/s640/P5160243.JPG - Tissé, ne se chargea cette fois que des prises de vues en extérieur.
Ce ne sont pas les plus nombreuses…
 Ils ont tourné de nuit, le jour toute l’électricité allait aux usines d’armement – on est alors en plein 43-44 ; dans la glacière, ça se remarque bien dans la cathédrale, comme dans la canicule. 
Les scènes du siège de Kazan ont été prises aux alentours d’Alma-Ata, où ils étaient repliés, par plus de 40°, avec armures, harnachements et maquillages…
 Enfin, j’en termine en signalant qu’Eisenstein avait conçu au préalable tout le film sous forme de dessins, de portraits, de scènes détaillées, les interprètes devant scrupuleusement s’y conformer - et Tcherkassov s’y désosser -, un « storyboard » fascinant qui a précédé d’un an ou deux le début effectif du tournage.
Ces dessins sont un peu épars, à droite à gauche (http://www.cinematheque.fr/sites-documentaires/eisenstein/rubrique/documents.php?sous_rub=dessins#dessins )… 
La BD du film « Ivan le Terrible » de la main d’Eisenstein reste à éditer !
Sans parler de la version érotico-phallique dessinée par le même parallèlement au tournage et destinée à ses amis et acteurs. 
Celle-là on sait qu’elle a existé mais elle n’a pas encore refait surface ; en espérant qu’elle n’ait pas été détruite depuis par ses différents destinataires !
 
« Ivan Le Terrible » est un film inépuisable...
Tiphaine ]


mercredi 15 juin 2011

Claudia, Henry, Charles et les autres

Claudia ne fut jamais aussi belle.
Ennio Morricone écrivit l'une des plus belles partitions de l'histoire du cinéma.
Il y'a des scènes inoubliables : une introduction magistrale, l'arrivée de la Cardinale et les mouvements de caméra qui l'accompagnent, le massacre à la ferme, le dernier plan avant le mot "fin"...
Quand le western mute, et devient opéra baroque.
En HD dans les bacs, demain jeudi.

mardi 14 juin 2011

Mazette ! Le 16 juin :

Clique on ze picture fore enlarge.

Je suis de bonne rumeur, ce matin

Si on peut plus rigoler, alors !
Les images ont fait le tour des télés et, bien sûr, de la toile ce weekend : Chirac affirme en Corrèze, en présence du président du Conseil Général, qu'il votera Hollande à la présidentielle de 2012.
Non seulement l'affirme-t-il, mais il réitère ses propos pendant qu'un "conseiller" tente vainement de le faire taire.
Il dit -on le voit et l'entend nettement sur le document- que la seule chose qui pourrait l'en dissuader serait une candidature de son "fils préféré", l'avenant M. Juppé.
François Hollande en est tout gêné qui tente de désamorcer : pas sûr que ce genre de soutien venant d'un président dont il a combattu la politique le serve auprès d'un électorat au bord de la crise de nerfs après dix ans de gouvernement du pays par la droite.
Et le socialiste de botter en touche, souriant, en disant "il blague !".
Il fournit là à l'UMP son argument -maintenant on dit "élément de langage" pour les réactions qu'il faudra bien avoir devant les micros des journalistes.
Ca ne rate pas : le lendemain, sans nul doute sur ordre "d'en haut", chacun se répand sur les ondes en "ah ah ah, sacré Chichi, va, c'qu'il est drôle, houlala, mdr, lol, tout ça.".
Même Villepin, le fin politique qui, en 1997, suggéra au Jacquot une calamiteuse (pour eux !) dissolution, y va de son "meuh non, enfin, si on peut plus déconner, hein !).
Une stratégie de déminage s'est donc mise en place dans la nuit pour mettre hors d'état de nuire la bombe de la veille.
A preuve ce communiqué émanant des "services" (?) de Chirac qui informe que oui, effectivement, c'était une vanne, ah ah ah, d'un Chirac toujours prêt à amuser la galerie.
On nous prend donc pour des billes, car on a beau se repasser les images, et quand on sait que quand Chirac plaisante ça se voit comme le mensonge sur la figure de Sarko, faut pas déconner, le ton est hyper sérieux, pas le moins du monde ironique, limite péremptoire.
Il est donc trop tard : le message est passé dans l'opinion, et Sarko l'a pris dans la face, certainement pas plus étonné que ça s'il a eu vent (l'imagine-t-on en train de les lire ?) du sort que lui fait l'ex-président dans le tome deux de ses mémoires.
Même si elle pourrait paraître "abracadabrantesque", la sortie de Chichi n'a pas fait pschitt...


Y'a pas de fumée de fumée sans feu et autres traînées de poudre
Avec Internet se propagent les rumeurs les plus extravagantes.
Ainsi, si je sous-entendais, dans cet articulet, je sais pas, moi, par exemple que Martine Aubry et Bertrand Delanoë ont été coincés dans une rave-party revendant des ectasy pour alimenter les fonds secrets du PS, il y aurait toujours un bas-du-front pour diffuser l'"info".
Bas-du-front, si tu me lis, (on ne prend jamais assez de précautions) sache-le, ce n'est pas vrai, je déconne (et pas dans le genre gaudriole chiraquienne).
J'ai beau le faire, il y aura toujours un imbécile pour ressortir le vieux précepte, source de tant de malheurs passés, présents, et à venir : "y'a pas de fumée sans feu".
Le yapasdefuméesansfeu permet à la rumeur de ne jamais s'éteindre après son pic de popularité.
Une fois installée dans les naseaux les plus fragiles, la fumée y fait des ravages avec dommages collatéraux que l'on appelle "enfumage passif".
De même, comme le dénonçait Coluche au siècle dernier, le redoutable "je le sais de source sûre" est une arme redoutable qui fait florès dans les dîners en ville ou, pire, on l'a vu récemment, sur les plateaux de télévision.
Ainsi fût il dégainé à Canal + par le pseudo-philosophe Luc Ferry qui fut, l'on s'en souvient, un brillant ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la recherche (si, tout ça !) dans le gouvernement du non moins brillant M. Raffarin.
On n'avait jusque-là aucune raison de douter de l'intelligence du Monsieur à défaut de sa compétence quand il était aux affaires.
Avec le comportement irresponsable qui fut le sien devant les caméras, il est permis d'en douter.
Reprenant, dans le désir évident de se faire mousser, un ragot qui traîne les mauvais salons depuis des lustres, l'ex-ministre a donc insinué dans les cerveaux un yapasdefuméesansfeu nauséabond, chacun y allant de "son" ministre, et chacun le sachant, évidemment, "de source sûre".
Des "rumeurs" (encore) sur une prétendue bisexualité d'un ancien ministre (un vrai "brillant" cette fois) courant le pays depuis des années, et sachant que dans les esprits les plus simples l'amalgame homo=pédo a de beaux jours devant lui, il n'en fallut pas plus pour que le nom du "coupable " circule de loges de concierge en forums internet sur le mode "bon sang, mais c'est bien sûr !".
On apprend après coup, que le descendant de Jules Ferry (un gars qui, lui, savait ce que dignité veut dire) aurait (est-ce vrai ?) soufflé à Jean-François Kahn le soir même de son élégante prestation que non, ce n'était de ce ministre-là qu'il s'agissait.
Trop tard : le mal était déjà fait.
Avec l'affaire des émoluments indûment perçus pour un emploi à la Sorbonne, le nom de Ferry ne devait plus quitter le haut de l'affiche.
De cette dernière "affaire", je me fiche un peu : le ménage reste à faire en bien des domaines.
Mais pour ce qui précède, ça peut se qualifier : une belle saloperie.

Ferry (Jules, le grand, pas l'autre).
Il paraît qu'il fut l'homme de l'enseignement obligatoire et laïc : vous pouvez le dire autour de vous.

Mardi, c'est cinéma !


Hypnose : regarde longuement cette photo !

lundi 13 juin 2011

dimanche 12 juin 2011

Beethoven | Cortot : paix, joie, sérénité


Enregistré en 1947

samedi 11 juin 2011

You've Got a Friend.

Judicieux : accompagner ces images par la belle chanson écrite par Carol King dans la version de James Taylor :

Laurel et Hardy, duo magique !

J'ai bien conscience que la gazette vire de plus en plus au blog cinématographique.
Qu'on se rassure, je vais corriger en abordant plus souvent la littérature et la musique dite "classique", laquelle, selon moi (et je trouve que j'ai raison) est la plus "moderne" de toutes ne serait-ce que parce qu'elle survit à toutes les autres.
Nul doute qu'avec ces sujets-là, dans le monde où nous vivons, je devrais faire exploser les statistiques de consultation de ces pages...

Pour l'une de ces raisons pédagogiques dont j'ai l'incongru secret, j'ai parlé cette semaine à de jeunes élèves de Laurel et Hardy (la relation avec Debussy et Mozart est évidente, n'est-ce-pas ?).
Et bien voilà, ça y est, ce duo comique est aujourd'hui inconnu des jeunes générations et semble voué à l'inexorable oubli.
Enfant, à Antibes, les curés géraient une petite salle de cinéma, le Club, cheap mais clean (je suis bilingue) où ils projetaient avec deux gros Debrie 16mm, des films ayant obtenu l'aval de la censure (à l'époque sévissait un Office Catholique du Cinéma qui classait les films en catégories allant de "pour tous" à "strictement pour adultes").
J'y vis quelques westerns, des "Fred Astaire", des "Shirley Temple" et des films de qualité moyenne qui me donnèrent cependant l'envie de devenir musicien : "Song without end" (Le Bal des adieux, sur Franz Liszt) ou "Prélude à la gloire" avec le petit chef d'orchestre prodige Roberto Benzi et Jean Marais en pianiste concertiste qui jouait en play-back le 5ème Concerto de Beethoven "Empereur" (il aura tout fait, Jean Marais !).
Le jeudi après-midi (jour de congé scolaire à cette époque) était dévolu aux films comiques.
Ma grand-mère maternelle, qui fut jeune jusqu'à ses 82 ans, âge de sa mort, m'y emmenait : nous trépignions de rire tous deux devant les pitreries de ce tandem loufoque constitué de Stan Laurel (le maigre), venu de la troupe Karno où s'exerça un certain Charles Chaplin (!) et d'Oliver Hardy (le gros) venu lui aussi du burlesque et du cinéma muet.
Nos deux compères se trouvaient plongés, à longueur de films, dans les situations les plus inextricables, poursuivis par un bagnard évadé très très méchant, des bandits de l'Ouest, des troupes de légionnaires, transportaient un piano jusqu'à un chalet de montagne, partaient à la guerre (toujours à la suite d'un quiproquo) ou se coltinaient à des bandits d'honneur siciliens (dans Fra Diavolo).
Leurs personnages étaient très typés, très caractérisés, l'un (le maigre) déclenchant par distraction les pires catastrophes que l'autre (Hardy) prétendait gérer, sans le moindre succès évidemment.
Si je m'y refuse pour tout autre film étranger, c'est dans les versions françaises (avec les voix de l'époque) que j'aime à revoir ces films (pas un seul "chef d'oeuvre", mais que des "bijoux" !) : le doublage leur avait donné des voix dissemblables, caractérisées par un accent plus britannique qu'américain.
Le duo connut un extraordinaire succès de par le monde, engendrant jusqu'aux années 70 une série de dessins-animés sans réel intérêt.
A l'époque de leur gloire la répartition des droits télévisés n'existait pas, de même que les pourcentages sur les entrées : mes deux chers amis, sources de tant de joies, moururent dans la misère.
J'exagérais quelque peu en parlant d'oubli : il existe une flopée de DVD qui comportent aussi des versions "colorisées" de leurs films : sacrilège !
C'est dans leur version d'origine qu'il faut voir ces merveilles qui dansent encore sur l'écran noir de mes nuits blanches.









Pom Pom
Cette courte scène illustre bien les rapports entre les deux partenaires : en fin de compte, qui domine ?


vendredi 10 juin 2011

C'est pas rien (message personnel)

Je connais quelqu'un (initiales L.B.) 
qui est admis en "prépa" à Louis Le Grand ; 
mazette !
li
ci
ta
tions !



Clin d'oeil...

à mes spectateurs de dimanche dernier :

Paris brûle-t-il ? La distribution (!) :

  • Pierre Vaneck as Maj. Roger Gallois
  • Alain Delon as Jacques Chaban-Delmas
  • Ernst Fritz Fürbringer as von Boineburg
  • Jean-Pierre Zola as Cpl. Mayer
  • Pascal Fardoulis as Gilet
  • Jo Warfield as Major with Chaban-Delmas
  • Henia Suchar as Prefecture Switchboard Operator      
  • Clara Gansard as Wife of Col. Rol
  • Joelle Latour as Young Girl with Warren
  • Michel Puterflam as Laffont
  • Felix Marten as Landrieu
  • Roger Lumont as "Jade Amicol"
  • Jean-Pierre Honore as Alain Perpezat
  • Karl-Otto Alberty as SS tapisserie de Bayeux
  • Aime DeMarch as Roland Pre
  • Hubert DeLapparent as Huissier Matignon
  • Pierre Mirat as Cafe Proprietor
  • Jean Negroni as Villon
  • Peter Neusser as SS tapisserie de Bayeux
  • Konrad Georg as Von Model
  • Claus Holm as Huhm
  • Joachim Hansen as Commandant prison de Fresnes
  • Georges Géret as Cmdr. George
  •  

Paris brûle-t-il ? Enfin !



Le film de René Clément (1966) sur un scénario de Francis Ford Coppola adapté du livre de Dominique Lapierre et Larry Collins sort enfin en DVD en août prochain.
La Paramount avait mis le paquet pour cette superproduction projetée en 70mm, pour laquelle une distribution inouïe réunissait les vedettes "au top" de l'époque : Belmondo, Delon (en Chaban Delmas !), Kirk Douglas (Gal Patton), Glenn Ford, Piccoli, Cassel, Cremer, Montand, Trintignant et beaucoup d'autres encore.
Maurice Jarre signa là l'une de ses meilleures partitions.
Mireille Mathieu popularisa le thème principal ; il paraît qu'elle le chante encore, la nuit, entre deux colombes...

Deux extraits :



Film de l'été ?

Oui, je peux avoir envie de voir "un bon gros film américain".
Celui-ci semble différent et prometteur :

jeudi 9 juin 2011

Mécanisme

Kubrick au plus haut des cieux

Grande émotion, grâce à la haute-définition, de revoir ce chef-d'oeuvre absolu qu'est Barry Lyndon tel que je ne l'avais jamais vu, à savoir des conditions optimales que seules les meilleures salles de cinéma purent offrir à leurs spectateurs lors de sa sortie en 1975.
Je ne reviendrai pas sur le contenu, déjà analysé ici, qui en fait un film universel sur la montée en puissance et la déchéance d'un homme, que je classe au plus haut de mon Panthéon personnel.
La forme, à elle seule, suffit à faire de l'oeuvre du grand K. une suite ininterrompue d'émotions visuelles qui laisse sans voix, prouvant que le cinéma est bien évidemment un art ; et M. Kubrick est son prophète.




Ryan O'Neal

Marisa Berenson

Le départ de Sarko

Pensez, de temps à autre (ou en permanence si vous n'en pouvez vraiment plus), à afficher ce très joli compte-à-rebours : clic
Merci qui ?

mercredi 8 juin 2011

mardi 7 juin 2011

Idée de génie


Copé-Wauquiez : même pas drôle.

Jean-François Copé adore les chansonniers.
Pas ceux du Caveau de la République où, bien avant l'élection calamiteuse de l'actuel président, on a choisi l'humour de résistance à ce qui caractérise le parti au pouvoir depuis près de 10 ans : division par le communautarisme encouragé, stigmatisation de "l'intello", politique de "comm", sacralisation du fric-roi, appauvrissement des classes dites "moyennes" et, depuis qu'il y a le feu au lac, récupération des thèses les plus nauséeuses dans un but avéré, celui de récupérer une part du magot électoral que représentent les progrès constatés dans les urnes du parti de la fille Le Pen.
Non, JFC aime l'humour "gaulois" de tel comique en décrépitude, parangon, au siècle dernier, de l'humour "bébête" (comme son nom l'indique), celui-là même qui, pour glaner quelques éclats de rire, n'hésite pas à associer, je cite,  "Delanoë = vélib" = pédale", en humour franchouillard de nature à faire pâlir de jalousie un Laurent Gerra.
Le must, pour notre fin politique, étant la mise au pilori, par son  imitateur préféré, de tout ce qui, de près ou de loin, représente les valeurs de la gauche (qui, elle, en a encore) : fonctionnaires de la Poste (noires "à accent", forcément), intellectuels (beurk), "droitsdel'hommisme" (comme ils disent), humanisme et, évidemment, "gauche caviar" et "bobos de gauche et parisiens", naturellement.
Si Copé préfère l'humour "2 ânes" à celui d'un Caveau auquel je suis fier d'apporter mes quelques grammes de talent, ce n'est pas un hasard.
Il y a cependant, pour nous, soi-disant "gens d'humour", des moments où le "mieux vaut en rire" devient de plus en plus malaisé à assumer.
Des positions de Wauquiez, reprises aujourd'hui par le patron de l'UMP, consistant à pointer du doigt ces salauds qui profitent de la manne de l'Etat, "bénéficiaires" (!) des minima sociaux et autres assistés, il m'est  impossible, je l'avoue, de tirer la moindre "vanne" susceptible de faire glousser notre public.
Non, ça ne vient pas.
J'ai un instant envisagé un angle d'attaque : suggérer qu'on pourrait parquer tous ces "assistés" en champ clos entourés de barbelés avec miradors et chiens de garde.
La ficelle était trop grosse ; je préférai m'abstenir.
Je craignais aussi pour le rire qu'aurait peut-être provoqué ce raccourci un peu sommaire..
Un rire jaune sans aucun doute.

(Pour leplus.nouvelobs.com)

Putain de putain de putain !

Un confrère en blogueries québécois résidant actuellement à Paris observe et analyse avec humour nos différents travers.
Exemple, ce billet consacré à l'un des mots les plus employés de notre français moderne.
Allez, lisez-le, putain !
appuyer ici

lundi 6 juin 2011

Mise au vert à Auvers

C'est drôlement bien d'habiter Paris.
D'un coup d'automobile on peut s'évader, oublier le temps d'une journée les trépidations de la capitale.
Samedi, en bande de jeunes, nous étions à Auvers sur Oise, là où reposent Vincent Van Gogh et son frère Théo.
Déjeuner (obligé) roboratif à l'Auberge Ravoux, celle-là même où le peintre vécut.
La campagne alentour lui inspira quelques chefs-d'oeuvre.
L'arpentant, on comprenait mieux.





Mais regardez plutôt cette incroyable séquence extraite du film "Rêves" de Kurosawa où le personnage principal rencontre un Van Gogh joué par... Martin Scorsese !


Et la bande-annonce du très beau "Lust of life" 
(La vie passionnée de Vincent Van Gogh) de Minnelli (1956)  :


Et enfin, un extrait du "Van Gogh" de Maurice Pialat.
J'aime beaucoup la dernière réplique !


Ecolo piano

Vu sur un t'shirt :