Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

lundi 31 août 2009

Ma KarKar préférée

Bientôt de retour sur scène ?

Y'a des rumeurs...
On t'attend !

Ciné bagnoles

Août 1958 Salt Lake City I Photo J. R. Eyerman pour Life
Le film, vous avez reconnu ?

Pub

Créé mercredi dernier, le blog Piano (en mode) Majeur compte déjà une bonne vingtaine d'articles avec des photos très très bien.
Vous y trouverez des anèquedotes, des images de toute beauté, de la musique impressionnante choisie spécialement à votre intention et beaucoup d'autres choses encore.
Le blog Piano (en mode) Majeur, le blog de ceux qui aiment, euh, le piano !
Quand on y va, l'on y revient.

Ça me rappelle un disquaire (on ne disait pas encore D'J) de Juan-le-pins qui, en début de soirée, avec un accent chantant, annonçait aux clients : "Le ".........." vous souhaite une bonne soirée.
Alors, ce soir vous pourrez danser sur du reggae, du ska, du rock, de la disco et même des slows, et c'est parti".
La soirée démarrait à tous les coups avec ceci :

dimanche 30 août 2009

Belle chanson

Moi qui ne gagne jamais rien...

et pour cause (je déteste toute forme de jeu de hasard), voilà qu'en cliquant sur le bouton ad-hoc sur le site du Fooding (R), je me vois offrir un repas pour 2 personnes.
Connaissant les références de ce site, ça devrait être pas mal...
Je cours acheter un truc à gratter...

Jane Clodette

En Clodette surprenante sur cette vidéo de 1976, l'égérie de
Gainsbarre :

Les visites à l'improviste.

J'apprécie le son du carillon de la porte d'entrée de mon appartement résonnant de manière inattendue..
Depuis que le net et le téléphone portable font notre ordinaire, l'ami(e) de passage qui vient voir s'il y a de la lumière se fait rarissime.
Il est bon que ça se sache : rien ne me fait plus plaisir qu'une visite inopinée.
Pensez cependant à m'en faire part par sms 48 heures à l'avance, merci.

vendredi 28 août 2009

Au four et au moulin

Vous voici donc condamnés à me suivre dorénavant sur deux gazettes (si vous avez la passion du piano toutefois) ; et moi à rédiger encore un peu plus.
C'est la raison pour laquelle je ne m'engage pas à le faire quotidiennement sur l'un ou l'autre support.
Pour ceux qui débarquent, Piano Majeur est en lien, là, à drouate.
Et je découvre au demeurant qu'il existe 3624 blogs appelés Piano Majeur.
J'ai donc fait preuve d'originalité, et ça va semer une sacrée pagaille.
M'en fous, j'fais c'que j'veux et...

Harcèlement

jeudi 27 août 2009

Oui, mille fois oui !

Pour que des millions d'électeurs potentiels, choisissent un candidat unique de la gauche à la présidentielle de 2012, qu'il soit socialiste ou non.
Le meilleur moyen de rassembler la gauche derrière un candidat commun.

Pour l'interdiction du crachat sur la voie publique : outre que c'est inesthétique, le crachat purulent en temps de pandémie peut être dangereux.
Et pour qu'on garde l'habitude après le passage du virus.

Pour la mixité sociale : la gamine de Neuilly-sur-Seine qui a fugué a été retrouvée dans le 9-3 faisant la manche.
Une expérience inoubliable.

Déchiffrage !

30 pianos "à dispo", cet été, dans les rues de Londres.
Anthony déchiffre pour des passants.
On en verra plus sur ce gamin épatant sur l'excelllllllent blog PianoMajeur

Beau

William Sheller a reçu une formation classique.
Il est vraisemblablement le seul homme de "variète" à pouvoir diriger un orchestre philarmonique.
Il y a bien sûr cette magnifique chanson devenue un grand classique.
A découvrir, l'album "Le nouveau monde"...

Phobies

mercredi 26 août 2009

Qu'il est bon, ce Pascal Sevran, quand même !

Je me déteste en animateur de gala de fin d'année...

Et toc ! (chic et choc aussi)

http://pianomajeur.blogspot.com/

Création

Comme chacun sait que je n'ai que ça à faire actuellement, je travaille sur un blog supplémentaire dédié uniquement au piano.
J'y reporterai une grande partie des articles déjà consacrés ici à l'instrument ; et tous les nouveaux articles dédiés seront rédigés pour ce site pianissime.
Pour ceux, j'en connais, qui trouvaient que le clavier envahissait un peu trop la sylgazette, celle-ci redevient plus "généraliste".
Pour les autres, ça va faire 2 sites à visiter.
Mais quand on aime...
Je reviens vous en dire plus.

mardi 25 août 2009

Notre père qui es... où, en fait ?



Et, aujourd'hui, sont pas mal non plus, non ?

Villa Borghese, Roma.

Jolies images d'un touriste américain ; mais la musique, hélas...


Bientôt.
C'est pas pour dire, mais je l'ai bien mérité cette année...

Lugansky, la prochaine fois, attends-nous !

Eh non, ce petit film montrant Nikolaï Lugansky n'est pas de notre cru : le grand interprète s'est produit avant notre séjour.
Cette vidéo réalisée par un amateur le montre en 2008 travaillant, au matin, le 3ème Concerto de Rachmaninov.
Rien que ça.

lundi 24 août 2009

Notre ami Denisj

Denijs De Winter au grand cœur répond à toutes nos curiosités.
Derrière lui, dans l'atelier, les remerciements des plus grands, de Kissin à Jarrett.


Ce grand Monsieur du piano n'est pas... un pianiste.
Il nous ouvert les bras et, sans lui, le séjour n'aurait pas été ce qu'il fut.
C'est lui qui a fait en sorte que nous puissions travailler sur un Bechstein sous une tente mise à notre disposition dans le parc du château de La Roque d'Anthéron.
Merci M. De Winter.
( Si on parle de vous, même sur tf1...)



Et un article dans "La Provence", ici : cliqueter.

Mes meilleurs copains

Elliott, suivi de Lola et Lorenzo, Florian au "caddy", Gabriel et Louis, Léonard, Serge et Manuel.
Chaque jour, marche, piano, resto, piano, marche, piscine, marche, concert, marche.
Aux fous !
(à suivre)

Musique, paix, amour.

Choix du piano : un moment clé !
(Photo Sylvian Coudène D.R.)

Tout respire l'humanité en ce pianiste (l'un des meilleurs au monde) et chef d'orchestre.
Christian Zacharias, en deux concerts avec son orchestre de chambre de Lausanne, a fait redescendre sur terre papa Haydn, Mozart et Beethoven.
Epuisé le dernier soir, il a néanmoins accueilli nos "petits" avec une belle vraie tendresse.
Sur la photo, il choisit le piano qu'il jouera le soir.
Ce jour-là, je me suis assis longuement aux abords du local technique où il s'est enfermé pour jouer, rejouer sans cesse, les "traits" (suites de notes rapides "casse-gueule") du concerto de Beethoven : c'était toujours parfait ; et pourtant, cent fois sur le métier...
Le croiser dans le parc, l'entendre répéter "gut, gut" (révélateur !) avec son sourire clément m'a fait oublier la chaleur torride, les kilomètres de marche sous le cagnard du pays d'Aix, la bêtise, l'ignorance, les intolérances qui jamais ne baissent la garde et les vents mauvais qui soufflent en tous points de la planète.
Un "Maître", oui, mais surtout un bel être humain.

18 secondes de répétition mal filmées ; je ne voulais surtout pas déranger...
Mais bon, quand même, hein, Zacharias !!!

Boudiou, qué cagnard !

La photo n'est pas floue : c'est la dame qui remue son truc, là...

Ce fut une semaine incroyable : autour de la musique et plus particulièrement du piano, notre petite bande (deux vieux dont moi, deux "d'jeuns", deux "ados" et quatre galopins) a vécu en quasi-fusion, partagé émotions, enthousiasmes, éclats de rires, et (surtout) notes divines sous le plus beau ciel du monde.
Epuisant (pour moi) mais magique.
J'y reviens.

(Toutes les photos sur le sujet, de notre envoyé spécial en Provence)

samedi 15 août 2009

Ouvert le 15 août

Génial : nous sommes entrés dans une ère de tolérance, dans une République laïque où une catégorie de la population n'impose pas ses fêtes religieuses à autrui : le supermarché du coin n'a pas baissé ses rideaux aujourd'hui !
On est pas dimanche.

Je fatigue.
Ce blog va s'interrompre quelques jours.
En attendant la reprise, bonne lecture des 2684 billets qui le composent.


Au revoir.

vendredi 14 août 2009

Martin Parr au Jeu de Paume, expo survoltée !



Si vous passez par là, c'est à la Galerie du Jeu de Paume, Paris, jusqu'au 27 septembre.
C'est à voir !

Photographies (c) Martin Parr

Wanted


L'auteur de ce blog recherche cet individu.
Si vous le connaissez ou l'avez croisé récemment, help me !

jeudi 13 août 2009

Expressions nazes

Vu chez kek.
Cliquer sur les dessins pour voir en grand ; et visitez son site : il y a des dessins et des jeux vraiment trop bien ! (ah, mince, zut, oops, une expression naze !).

Objets pas si inanimés

Dans ma grande série "Méchants objets", j'aborderai aujourd'hui le thème douloureux du peignoir de bain.
Le peignoir de bain, outre qu'il s'effiloche dans un laps de temps relativement bref à moins de l'avoir acquis chez Hermès et consorts attaque sournoisement aux petites heures du matin lorsque, l'esprit encore embrumé après une nuit lexomisée peuplée de rêves où des pianos de concert s'embrasent dans un temple en Provence (là où l'on doit jouer la semaine prochaine ; c'est un exemple), vous tentez votre première sortie en des terres que vous pensiez avoir depuis longtemps apprivoisé, à savoir votre cuisine.
Pour répondre à des exigences commerciales et pratiques, le peignoir de bain, ou de douche si vous êtes un tantinet écolo, est confectionné en "multitailles" et, pour certains, dans une coupe qui se veut "unisexe" ; laquelle, dans certains cas, donne à des gabarits du type Sébastien Chabal des allures de geisha.
Cela confère à cet accessoire vestimentaire quasi-amphibie sa caractéristique principale : les manches sont toujours pensées très amples.
Les manches du peignoir de bain adorent fouetter l'air d'un ample mouvement qui n'en est pas moins vif ; elles sont mutines, quelquefois sataniques qui s'amusent à envoyer, d'un geste supersonique, le bol de lait posé sur le rebord (je sais, faut faire gaffe) de l'évier encombré de mille ustensiles, aboutissant à la chute du dit bol de lait sur le pavé de la kitchène, lequel bol de lait entraîne à sa suite fourchettes, couteaux, verre en cristal (le seul qui restait, comme ça, voilà, c'est fait !) et vous fait dire, parce que, vous vous connaissez, même aux aurores vous êtes une flèche : "bon, voilà une journée qui commence plutôt pas mal" (texto).
Grâce à votre joli peignoir de bain acheté chez Toto (ça s'invente pas !), vous passez votre première demi-heure de la journée à quatre pattes sur le carreau, balayette, pelle et serpillère en mains, ce qui, avouons le, représente un sommet dans les petits plaisirs que nous offre une passionnante existence.

Mais là, je gardais le meilleur pour la fin, où cette chose en coton à manches Henri III devient objet criminel, c'est dans ce cas que cette photographie illustrera mieux que n'importe quelle diatribe.
Je vous laisse apprécier de quelle saloperie il s'agit, là, ici, oui :

Manche de peignoir de bain engloutissant une poignée de porte "en bec".
Photo exclusive prise lors d'une agression (c) sylgazette.

mercredi 12 août 2009

Tharaud | Satie


Idéal aux heures "entre chien et loup".

Jeux de mains...

Le 21, on applaudira Alexandre Tharaud à La Roque D'Anthéron avec les élèves de l'Atelier Musical que j'emmène cette année dans mes pérégrinations.
A.Tharaud jouera du Bach, du Mendelssohn, du Beethioven ; Mahler est au programme aussi.
Mes apprentis-pianistes sont fous de joie de rencontrer l'un des pianistes les plus "sympas" de la nouvelle génération ; l'un des plus "strange", aussi ?
En témoigneraient ces 2 vidéos glanées sur son superbe site :






Et, bien sûr, le tube des tubes :

mardi 11 août 2009

Hôtel des Bains


Le grand hall

Le restaurant où Aschenbach dîne tristement solitaire dans le film.

Rendez-nous les cabines en bois, assassins !

C'est à l'Hôtel des Bains, dans l'île du Lido que se déroule une grande partie de "Mort à Venise".
L'ayant traversé (j'étais en compagnie d'un météore nommé Véra) en 2005, j'ai pu constater que l'édifice avait conservé sa splendeur fin de (19è) siècle.
Sacrilège cependant, comme le montre la photo, les cabines de la plage ont été remplacées par des espèces de paillotes sans doute avec le concours d'Unopiù, le designer italien spécialisé dans les allées de piscines et mobiliers d'extérieur.
En dehors de cette transformation criminelle, l'hôtel est tout à fait recommandable.
Je ne sais si c'est une erreur, on y trouve des chambres à 128€ en septembre.
En période de Mostra (et, cette année, de Biennale), c'est étrange.
Site : cliquer.

Photos | Hôtel des Bains

Mann, Visconti, Mahler, Bogarde, Venise.


Du roman de Thomas Mann, Luchino Visconti tire en 1971 un film bouleversé, lent mais jamais long , inoubliable.

Ci-dessous, nul besoin d'être parfait anglophone pour suivre le Maestro (à ma connaissance il n'y a que pour Visconti qu'on employait ce titre habituellement destiné aux musiciens) dans la préparation de son œuvre :

lundi 10 août 2009

Essayez de trouver pire :



Ça, c'est de la choré. !

Quel remake !





Revenu blessé de la guerre de Sécession, Dan Evans a établi sa famille dans un ranch. La sécheresse a ravagé ses terres, décimé son troupeau et miné la considération que lui portent sa femme et ses enfants, en particulier son aîné Will, âgé de 14 ans. A la suite d'une attaque de diligence, le célèbre bandit Ben Wade passe par la ville de Bisbee où il est arrêté avec le concours fortuit de Evans. Recherché pour ses hold-up et ses meurtres répétés, Wade doit être convoyé vers Contention, à trois jours de cheval, pour embarquer sur un train à destination de Yuma, où se trouve le tribunal fédéral.

Les cinéphiles les plus acharnés auront reconnu le point de départ de l'un des westerns les plus mythiques de l'histoire du cinéma, le 3h10 pour Yuma de Delmer Daves réalisé en 1957 avec Glenn Ford dans le rôle de Ben Wade et Van Heflin dans celui de Dan Evans.
Cinquante ans plus tard, un cinéaste dont la carrière (toute fraîche il est vrai) ne comporte rien de transcendant, même pas son "Walk the line", film sur Johnny Cash interprété par J.Phoenix, revu récemment et finalement décevant, s'attaque au scénario inspiré du roman d'Elmore Morand, écrivain souvent adapté au cinoche.
Eh bien, ici, Mangold redonne au western, genre très peu abordé ces dernières décennies, ses lettres de noblesse, réussissant l'exploit de faire en sorte que jamais le film de Daves ne vienne se rappeler au spectateur qui a vu l'original et le remake.
Passionnant de son début jusqu'à à l'extraordinaire scène finale (vive le dts 6 canaux !), grâce, il est vrai, à ce scénario en béton, mais aussi à la manière moderne, très cinéma d'action du 21è siècle (on pense à Michaël Mann, gros plans en moins) et à une distribution judicieuse où Russel Crowe et Christian Bale crèvent l'écran sans que soient négligés les seconds rôles (dont le déjà vétéran Peter Fonda en chasseur de primes et un Ben Foster haïssable à souhait), 3h10 pour Yuma mérite mille fois mieux que la discrétion qui accompagna, en France, sa sortie au cinéma puis en vidéo.
C'est toujours ainsi que devrait être, on peut en rêver, le film d'action : généreux en scènes qui "bougent" et fin dans la description de la psychologie des personnages.
Car, si, à aucun moment, Mangold ne laisse le spectateur s'assoupir, il ne le prend pas pour un imbécile, lui permettant de tirer la leçon "humaine" de cette histoire, à savoir que l'homme est rarement humain...
Divertissant, toujours élégant, passionnant, classieux, contenant quelques plans d'une réelle beauté, 3h10 pour Yuma nous rassure : le western n'est ni mort ni enterré !


Alain et Claude

Mythe Parade



J'adore la coiffure de Dusty Springfield qui présente, ici, un Tom Jones interprétant un tube de Joe Tex, "Show me".

samedi 8 août 2009

Souriez, c'est le weekend !

Mauvaise nouvelle :

Si vous "achetez" un plat de moules gratinées, les brasseries "L..." vous en offrent un deuxième.

Toujours plus haut

Pianiste libéré...

François-René Duchâble et son "pianocipède" vont dans les collèges pour faire découvrir le piano aux jeunes.
Chapeau, m'sieur le maestro !




Là-haut, un piano

François-René Duchable et son piano au refuge du Rosairy, dans le massif de la Tournette, en juin 2009 :

Pub drôle (ou pas ?!)

vendredi 7 août 2009

Et surtout...

N'oubliez-pas d'aller voir Là-haut au cinoche, et en 3D si possible (voir article dithyrambique que je lui ai consacré la semaine dernière !).

Faits d'été

Je ne voudrais en aucun cas être taquin avec le président que plein de français se sont choisis (qu'ils se le gardent) en 2007, mais franchement, faut être vraiment une truffe pour avoir cru un seul instant que les banquiers et leurs acolytes, traders et autres, allaient faire l'effort du siècle pour, je pouffe, "moraliser le capitalisme" puisqu'on apprend ces jours-ci que la béennepé a provisionné un tout petit milliard d'euros pour payer quelques bonus en 2009.
Oh les vilains ; oh le pôvre présidentounet, comme il doit être déçu !

Après la tragédie du malaise vagal qui nous a valu trois jours de tintamarre audiovisuel (que sera-ce si Nick Stark attrape la grippe A ?), on se demande si, quelque part, au fin fond d'une radio ou d'une télévision publiques, un journaliste digne de ce nom mettra le doigt sur la "naïveté" de Nicoletto, que dénonce fort justement un Daniel Cohn-Bendit...
On peut célébrer aussi un anniversaire : commémorons la belle phrase de Christine Lagarde, laquelle, le 20 août 2008, déclarait : "le gros de la crise est derrière nous".

La mère Ségo qui, pendant les vacances, se laisse pas endormir comme "nous autres" (je généralise) n'est pas gentille avec le premier minisse : elle a même accusé le gouvernement de se livrer à un véritable racket en signalant aux régions qui ne voudraient pas cracher au bassinet (oh, des peccadilles qui se chiffrent en millions d'euros) que la future ligne TGV ferait un petit détour pour éviter les vilains résistants.
Franchement, je ne sais ou j'en suis avec cette femme, que je déteste et admire tour à tour.
En tout cas, quand tout le monde est ailleurs, elle donne encore de la voix.

J'aime bien le slogan publicitaire du quotidien le plus lu dans les troquets de la capitale et même ailleurs, puisque le plus vendu : (approximativement, car de mémoire) "Le seul Parisien sur qui vous pouvez compter cet été".

Il a fait très chaud à Paris hier.
Les journaux télévisés ont trouvé là du grain à moudre, invitant de grands spécialistes qui, arguant du "pic d'ozone" annoncé, ont mis en garde certaines catégories de la population contre les risques inhérents.
Et notamment les individus sujets à infarctus du myocarde.
Je suis resté prostré dans le canapé, ventilo à fond, pendant tout l'après-midi.

A ce sujet, je prends un médoc qui a des effets hyper-méga-rigolos : la moindre pitchenette sur ma peau de nourrisson génère immédiatement un hématome d'un bel indigo ; hier, j'ai fait une autre expérience : m'entaillant la jambe (deux millimètres tout au plus), j'ai dû comprimer tout l'aprème jusqu'à ce que le ruisseau d'hémoglobine qui ondulait sur mon mollet joliment galbé fût enfin tari.

Alors, le malaise vagal de "Chouchou", hein !

Sinon, cette information très "pédagogique" (c'est si rare) provient de l'Express qui est plutôt un magazine sarko-compatible :

jeudi 6 août 2009

Vive le droit à la paresse !

Ça n'a pas traîné : des commentaires acerbes de lecteur (sans "s") mécontent me sont parvenus.
En résumé, je ne livre que fort peu actuellement.
Ce lecteur qui se prétend "assidu" ne sait donc pas que j'ai campé chez moi entre deux rangées de cartons pendant ces deux semaines où mon salon-salle à manger-bureau était en rénovation.
Une lecture attentive des articles précédents t'éclairera, mon cher.

Hier, j'ai enfin repris possession des lieux que j'ai décorés d'une manière différente, car une nouvelle couleur inspire tout autre chose en la matière.
De même, j'ai repensé entièrement les rangements de mes cd, dvd et livres divers : ce nouvel ordonnancement me semble réellement plus fonctionnel.
Epris d'épure, j'ai ménagé des espaces moins chargés afin de mieux mettre en valeur un objet ou une photo qui, auparavant, disparaissaient dans un méli-mélo encombré.
Comme je l'écrivais, je vais beaucoup donner, voire jeter, de cet amas de choses inutiles qu'on accumule au fil des mois : c'est un véritable travail en malaxage de neurones.*
Nous avons pu procéder, le soir venu, à la première projection du SylPalace après ces quelques jours de relâche.

Je reviens à mes livraisons quotidiennes de billets, je m'accorde quelques flottements ces temps-ci, d'autant que les "accès directs" (ceux qui viennent me lire chaque jour) ont considérablement baissé ces jours derniers, comme à chaque période estivale.
Les lecteurs de retour auront suffisamment de quoi se mettre sous les yeux en parcourant les mois de juillet et, déjà, d'août.
Du 17 au 23, je suis en Provence avec "ma bande" pour un séjour mi-culturel mi-festif, et début septembre, je séjourne à la Villa Medici (Médicis, pffffff !) de Rome : ce blog n'est pas sur le point de tarir.
Salutations distinguées.


Pas d'idée pour une photo d'illustration, alors je vous offre cette jolie image de Sheila,
chanteuse française que j'ai beaucoup détestée dans mon jeune temps.
Pardon Sheila.
Ou pas.


*Je sais, je me répète.
C'est pour voir si vous suivez, ô, vous, deux ou trois lecteurs fidèles de ce chaud mois d'août.

mercredi 5 août 2009

mardi 4 août 2009

Les choses de la maison

Objet du siècle, première partie.

Les livres, disques, films et autres objets retrouvent peu à peu leur place dans l'appartement.
Hier, on a replacé l'écran électrique pour les projections.
Aujourd'hui, mise en place de goulottes afin qu'aucun câble ne soit apparent.

En passant du bleu foncé au gris clair, les murs révèlent d'autres envies d'épure ; on n'a guère envie de surcharger ; ce qui impose des choix douloureux : que garder, que jeter ?
Hier, au hasard de déambulations dans le quartier, j'ai poussé la porte d'un espace en mode "bric-à-brac" géré par une association écolo qui récupère et recycle toutes sortes d'objets.
Je sais donc déjà que je ne ferai pas appel au service des "encombrants" de la mairie de Paris, car la transformation du "n'importe quoi" en œuvre d'art pas ces gens est surprenante.

Un jour j'ai eu envie de faire des frites et me suis dit qu'un "coupe-frites" serait un ustensile dont j'aurai l'utilité fréquemment.
En fait, je ne l'ai utilisé que le 22 février 2005 (ou à peu près...).
Et ainsi sont ces objets qui nous paraissent indispensables.
Tel ce fait-tout génialissime pour cuire les pâtes, appareil qui contient une passoire et se dédouble donc pour laisser l'eau de cuisson dans le récipient extérieur.
Super, sauf que la double-épaisseur de votre fait-tout allonge d'autant le temps nécessaire à l'ébullition de l'eau salée dans la quelle la pasta aime à évoluer et que c'est une éternité.
Ce qui fait tout le charme des pâtes, c'est qu'un groupe de personnes peut débarquer et qu'on peut les nourrir en une demi-heure chrono, le temps d'improviser une sauce et de faire cuire le tout, non ?
L'appareil a donc rejoint le coupe-frites dans le placard de cette cuisine où chaque centimètre-cube gagné a son importance.
Je sais qu'il n'ira pas mourir sous les coups d'un laminoir, mais deviendra peut-être un casque de preux chevalier ou autre délire d'artiste.
Allez, hop, emballé !

lundi 3 août 2009

Une "pathétique" pas pathétique !

Y'a pas que les sushi !

Pour les japonais, le sushi ne représente qu'une infime partie de la gastronomie nippone (ni mauvaise, ouaf !).
Voyons ce qu'en dit ce cher François Simon (lien vers son site à droite) :

Sylgazette en ses murs

C'est un plaisir que de pouvoir à nouveau rédiger ces inepties quasi-quotidiennes assis normalement à ma table polyvalente.
En écoutant du Bach sur les enceintes du pc, pour l'heure, car je n'ai pas eu le temps de rétablir les connexions complexes de mon installation hi-fi/cinéma-maison.
Hier, j'ai rangé la plus grande partie de mes films sur DVD ; ce n'est pas rien, vu le nombre impressionnant de galettes que je possède depuis que j'ai opté pour la projection.
Ce fut un dimanche intéressant en diable où j'ai pu constater que j'avais tant d'objets et revues inutiles dont il me faut me débarrasser.
J'ai eu pour distraction les changements d'atmosphère lumineuse selon chaque moment de la journée et revu, justement, la mise en lumière pour le soir.
J'ai constaté aussi qu'un ouvrier avait commis une erreur classique de débutant : il a refermé les tiroirs et les portes d'un placard sans attendre que la peinture soit sèche !
J'ai dû avoir recours à un tournevis pour ouvrir l'une des portes ; à refaire, donc.
Sinon, j'attends des nouvelles du chef de chantier, car mon balcon ressemble à un dépotoir et, seul, je ne peux remettre certaines choses en place.
Retrouver ma table de travail est déjà un vrai bonheur.

dimanche 2 août 2009

Ferré, Brassens, Claude François et autres grands de la chanson

Je portais la cloclomania de mes jeunes années un peu comme un fardeau.
Quel bonheur ce fut d'apprendre que l'un de mes élèves les plus doués avait bénéficié de doses thérapeutiques d'oeuvres françoisiennes lors de son plus jeune âge, car, me dit sa maman, "Cloclo, c'est la gaieté !".
L'évocation du blondinet sautillant n'empêcha pas une longue conversation sur Léo, le Grand Jacques, Charles et les autres.
J'eus droit le lendemain, en délicate attention, à un "best-of" résonnant dans une grande maison au bout d'une allée qui vint éclairer les délicieux moments que j'y vivais.
Pas pour les chansons elles-même, non, mais juste parce qu'il y eut, une fois de plus, l'une de ces complicités que l'on découvre quand les amitiés s'affinent.
J'ai eu des envies d'embrassades à n'en plus finir.

samedi 1 août 2009

Horreur totale, sensibles s'abstenir !

Le pire, c'est que certains portent cette chose en ville !

Euh, bon weekend, hein !?

Dans Paris, dernier jour de juillet 2009

Nouveau personnage Pixar ?
Non : double arbre à came en tête sur motocyclette (si !)


Entrée d'immeuble : bienvenue !
?
Bon, un sacré boulot m'attend : à très bientôt !

Cinéma en plein air

Prairie de la Villette, Paris, hier soir.
C'est gratuit si vous vous asseyez dans l'herbe (propre) avec votre panier à pique-nique de chez Fauchon ou ED selon vos moyens : pensez alors au petit pull.
Le doux Anier-Rousseau et moi-même avons opté pour la location de transat + couverture polaire (6,50 € les 2) : c'est très agréable ; la foule importante est silencieuse ; les conditions de projection sont tout à fait correctes ; évidemment, les exploitants de salle râlent, ce qui n'empêche pas Allo Ciné, Première et Pariscope d'y faire leur pub...
Super soirée, kôa.
Installation

4 jeunes gens condamnés à des travaux d'intérêt général gonflent l'écran à la bouche !
(Si !)

Ca va bientôt commencer : personne ne dit "aaaaaaaaaah".

Ils testent avec une mire (non, ce n'est pas un produit-vaisselle !)

Alors là, on va pas tout vous mâcher : trouvez le titre vous-même !

Olle pictures baille SylGazette and the mire by Baptiste-Jean Gabelou.