Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

dimanche 30 décembre 2007

Entr'acte.


La Gazette s'interrompt jusqu'en 2008.
D'ici là :

BON BOUT D'AN !

samedi 29 décembre 2007

Mieux

Non-film.

Perplexe ? Même pas !


Egaré par un avis positif argumenté sur un site fiable en général, j'ai loué une chose filmique que j'ai regardée hier soir en rentrant.
J'avais opté au départ pour "La splendeur des Amberson" de Welles, mais je me suis dit que "les chefs-d'œuvre d'antan, ça suffit, découvrons un chef-d'œuvre actuel".
Le public habituel d'Eric et Ramzy a, paraît-il, boudé "Steak" : j'en concluais donc que ce ne pouvait être totalement mauvais.
J'ai vu une chose qui est la négation même du "cinéma" : un truc qui lorgne vers (au choix) American Graffiti, Le camion (de Duras, mais sans faire exprès) ou le film en 8mm que votre grand oncle a tourné le jour de la "quille".
J'assistai, bovin, affalé, engloutissant une boîte entière de crackers Belin, à une accumulation de "riens" mis bout à bout, avec du vide autour.
Faire d'un "Steak" une "daube" relève peut-être de l'exploit artistique :
les spectateurs devraient être en droit de poursuivre les "auteurs" de cette ânerie qui les insulte gravement.

Sinon qui n'a rien à voir, je me dois de lire le livre d'Alain Badiou "De quoi Sarkozy est-il le nom ?" : http://www.reseaudesbahuts.lautre.net/article.php3?%20id_article=573

Un jeu.

Jouez.

vendredi 28 décembre 2007

Alcool.

En rire ou en pleurer ?

Stupéfiant.

Dans une émission de Jacques Martin, qui savait instiller une dose de culture aux heures de grande écoute, un enfant de 10 ans, Eric Artz, interprète magistralement l'Etude Révolutionnaire de Frédéric Chopin !
A vos gammes !

"Un cheval rue parfois"

Bartabas. Le créateur de Zingaro a dévasté le bureau du directeur de la Drac qui lui annonçait une baisse des crédits. Une plainte a été déposée.

Dans le domaine de la culture, dont, vraisemblablement, peu se soucient, vont s'exprimer, comme ailleurs et sous toutes formes, des exaspérations qui pourront donner lieu à des actes de violence, condamnables certes, mais compréhensibles.
L'article le dit peu, mais il faut savoir que Bartabas ne ménage ni son temps ni son énergie pour "L'Académie des arts équestres" où il exerce bénévolement.

Un peu de douceur avec Alexandre Tharaud et... Bartabas :

Médiatiques

Comme bien souvent, un excellent article.
Le vendredi, il faut lire Schneidermann.

Essentiel pour vos soirées d'hiver, en classe, au bureau (ou en A.G. du PS)

jeudi 27 décembre 2007

Vulgaire

"...
sur le trône de De Gaulle, un président en manches de chemise, avec la chemise déboutonnée et les lunettes de soleil d'Alain Delon, qui reçoit ses ministres les pieds sur la table et tutoie (presque) tout le monde".

Persiste et signe.

Qu'on le veuille ou non, sa voix porte haut la contestation du pouvoir en place.
Inlassablement, Ségolène laboure le terrain, fait entendre quasi-quotidiennement sa différence.
De tous, elle est aujourd'hui la plus (la seule ?) audible dans son camp.
Têtue et fière.
Ceux qui pensaient la faire passer à la trappe doivent en être fort marris.

Télé=achats

Hier, dans son édition de 13h ("votre édition" dit Elise Lucet), le journal de France 2 consacrait un très court sujet aux spectacles satyriques dont celui du Caveau de la République.
Une démonstration qu'aujourd'hui un spectacle ne peut se vendre que par la télé(sans)vision :
Coco, la caissière (un personnage), pas au courant, n'a pas compris sur le moment pourquoi ses ventes de billets ont soudainement explosé.
Elles retomberont aujourd'hui : pour qu'elles se maintiennent à ce niveau, faudrait "passer à la télé" tous les jours.
Comment croyez vous qu'on gagne une élection ?

mercredi 26 décembre 2007

Côté Ouest


C'est l'un de ces rares films que l'on revoit comme on relit "Voyage au bout de la nuit" ou les"Lettres à un jeune poète" : à chaque fois, outre le plaisir qu'on prend au formidable spectacle proposé, on y trouve le grain à moudre du moment.
Projeté une énième fois hier à l'intention de mon "cinéphile en gestation", le film de Wise et Robbins a prouvé une fois de plus qu'il traverse sans peine les générations.
La projection précédente remonte au 15 mai dernier.
Voici ce que j'en écrivais ici-même le lendemain :

[Revoir le film de Wise et Robbins dans de bonnes conditions (projection sur grand écran et son 6 canaux) rend justice à une oeuvre que les jeunes générations ont découvert sur un écran de télé.
Le film a été tourné dans le format le plus "large" possible, en 70mm, format aujourd'hui abandonné car fort coûteux.
Les copies 70mm de "West side..." encore en boîte se sont peu à peu détériorées et il ne reste en Europe que de très rares bobines visibles.
L'été dernier, le Max Linder n'a pu projeter le film que dans une copie 35mm Scope, ce qui, à tout prendre, vaut mieux qu'une diffusion sur un tube cathodique (ou même un écran plasma, auquel il me semble impossible de donner un rendu "cinéma").
La videoprojection sur grand écran avec un vp correctement calibré du dvd permet donc d'apprécier cette vision moderne de Roméo et Juliette dont le générique-ouverture de Saul Bass est à lui seul un moment d'anthologie.
Le film parfait étant encore à faire, reste que West Side Story, à presque 50 ans d'âge, se voit et se revoit mille fois sans démériter : acteurs-danseurs ou danseurs-acteurs prodigieux, musique de Bernstein en "classique" du XXème siècle, chorégraphie inspirée de Robbins, réalisation "au couteau" de Robert Wise (cent idées de mise en scène pour le moins bluffantes), décors peaufinés au petit point, photo en decrescendo (clairs-obscurs en final par opposition à la lumière de la première partie), le "film aux 10 Oscar", comme le proclamait la publicité, n'en a pas volé un seul.
Film culte d'une génération (combien de fois l'as tu vu, frangin, à l'époque ?) comme le fut le "Titanic" de Cameron, plus frelaté (signe des temps ?) trente ans plus tard, West Side marqua l'apogée et le début du déclin d'un genre auquel Minnelli et Donen avait donné ses lettres de noblesse.
Aujourd'hui sans ride, ce "vieux" film doit son éternelle jeunesse à son thème universel (on peut aisément transposer à notre temps) en variations shakespeariennes.
Dans la distribution, Nathalie Wood qui, la même année, incarnait l'héroïne d'un autre chef-d'oeuvre, le "Splendor in the grass" (La fièvre dans le sang) de Kazan, en "Maria" tant chantée depuis, illumine le propos, pas seulement mais habitée par son personnage.
Chakiris (Bernardo) ne trouva jamais par la suite de rôle à la hauteur de celui-ci, poursuivant sa carrière en bellâtre ripoliné, notamment, c'en était pitié, sur les plateaux des émissions de Guy Lux lors de ses séjours parisiens, pauvre "crooner" sans envergure.
Le cas de Richard Beymer est tout aussi pathétique : d'emblée, le spectateur jugera qu'il est le bât qui blesse du film, manquant pour beaucoup (dont je ne suis pas vraiment) d'épaisseur pour le rôle de Tony, en "jeune premier".
A l'inverse de Miss Wood, doublée, Beymer possède cependant une voix chaude, sans excès, qui sauve son jeu peu "enthousiaste".
Il poursuivra une carrière sans éclat de tv movies en téléfilms, de personnages de cow-boy en séducteur de service.
Rita Moreno (Anita) et Russ Tamblyn (Riff) en revanche, donnent à leurs personnages une consistance et une énergie récompensées, pour la première, par un Oscar amplement mérité.
Moderne tragédie, jouée, chantée et dansée, West Side Story, sorti en 1961 demeure, comme annoncé dans les "pavés" de presse de l'époque un "spectacle total" intemporel, un cadeau pour vos yeux et vos oreilles, un film essentiel.]

La "re-vision" d'hier me conforte dans cette courte analyse.
Comme à chaque fois, le jeune spectateur qui découvre ces "pépites" du 7ème art, est surpris par le "style" : peu habitué à la "comédie musicale", il se dit bluffé par la scène d'ouverture, virtuose, par la mise en scène et le climat de la première rencontre Maria/Tony et par l'enchevêtrement des thèmes musicaux chantés de l'avant-dernière scène.
Il réalise que les "grands" films ont marqué le cinéma et font l'objet de "citations" dans nombre d'oeuvres qui leur ont succédé.
Il y a "pillage" de grandes idées, donc, sous-entend-t-il peut-être quand il me cite une figure chorégraphique de West Side qu'il a vu ailleurs (dans "Grease" ?).
Enfin, ce qui nous frappe, c'est l'extraordinaire actualité du propos : l'histoire d'amour tragique, shakespearienne, mais aussi la dénonciation du racisme et de la xénophobie, et ces luttes entre bandes rivales pour un morceau de rue qui ne sont pas sans rappeler des évènements récents.
Voilà pourquoi, près d'un demi-siècle après sa sortie, West Side Story reste un film d'une étonnante modernité.

mardi 25 décembre 2007

Musique en deuil.


Inutile d'en faire des tonnes : c'est un immense pianiste, le plus grand de tous pour beaucoup, qui vient de nous quitter.
Oscar Peterson avait 82 ans.

lundi 24 décembre 2007

Métro de Noël.

Dans le métro, de temps à autre, un moment de bonheur...

"Ce soir c'est Noël",

"Et moi je regarde le ciel
Tous les gens dans la rue
Ont l'air tell'ment heureux"

Si cette oeuvrette n'est pas restée dans les annales de la chanson française, elle fait surgir des images très précises d'un hiver antibois : on sortait des évènements de mai 68, j'avais 15 ans et ces rythmes très "pop anglaise" me permettaient d'être jeune entre gammes et "Clavier bien tempéré".
Sur les radios périphériques ("en bas", on écoutait RMC) et dans les émissions de l'ORTF, c'est encore ce qu'il y avait de mieux pour "bouger".
De plus, l'album où figure cette chanson indispensable, est intimement lié à mes premières amours.
Il contient un "Comme d'habitude" qui devait faire le tour du monde.

Joyeux Noël !

Savourez la caméra de traviole (comble de l'audace à l'époque) et les grands écarts à répétition du chanteur sautillant.

dimanche 23 décembre 2007

Aragon et Castille.

Un classique immortel.

Goldberg Variations 8-14

Suite.

Pour en entendre plus, faites vous offrir le disque si vous ne l'avez déjà.

Bon dimanche.

Goldberg Variations 1-7/Gould

Enregistrées en 81, les variations Goldberg de Bach ont fait connaître Gould au monde entier (et peut être Bach !).
En ce qui me concerne, cet enregistrement fut le premier CD que j'écoutais, chez des amis, en mai 1983, le jour de la victoire de Noah à Roland Garros.
Je ne sais combien Sony en a vendu : ce doit être faramineux.
Et on comprend pourquoi.

samedi 22 décembre 2007

Le pianiste sans piano.

L'excellent pianiste Alexandre Tharaud s'est récemment illustré par ses enregistrements des Nouvelles Suites de Jean Philippe Rameau, son "Tic toc choc" de François Couperin et un "Bach italien" revisité à mille lieues de la vision au scalpel d'un Glenn Gould.
Le jeune pianiste français, étrangement, ne possède pas de piano.
Il explique ici pourquoi :

Rions à gorge déployée.

Vous aussi, ayez une "Maison Noël" !

"Plus belle la vie" à l'Elysée


Le maboul à Kaboul.

On cherchait de quelle marque était notre Speedy Gonzales.
On le sait maintenant, c'est un lévrier afghan à poils courts (espèce rare s'il en est).

Avis de décès de la culture française.

Et ce sont les américains qui l'écrivent.
Comme si l'on ne s'en apercevait pas !

vendredi 21 décembre 2007

Gould "Empereur"

Vous penserez, le voyant, que Gould était au bord de la folie : Gould était fou de cette musique qui l'habitait, à laquelle il consacra sa vie.
Bruno Monsaingeon, qui le connut bien, raconte que le pianiste, au crépuscule de sa trop courte vie, recevait chez lui au plus fort des chaleurs de l'été vêtu comme en plein hiver pour se protéger de ces miasmes qui eurent finalement le dernier mot.
Monsaingeon dit aussi combien l'humour était une caractéristique essentielle du personnage : les émissions de télé qu'il anima sur Radio Canada et CBC étaient un véritable show pendant lequel il se livrait à d'incessantes pitreries, s'affublant de déguisements divers qui le transformaient en hard-rockeur, en danseur de comédie musicale ou en clown.
Ici, dans les 2ème et 3ème mouvements du 5ème Concerto (Empereur) de Beethoven, il dégage une énergie fulgurante, une technique d'une précision confondante.
Dans le mouvement lent du début, il est "dans" l'oeuvre : rien au monde ne peut le distraire de la musique de Beethoven.
Peu soucieux des prérogatives du chef, il impulse sa marque à l'orchestre : l'empereur, c'est lui.


La France à ce stade :

Citation

"Le président de la République a bien le droit de faire des tours de manège avec qui il veut."
Ségolène Royal (pas morte et enterrée).

Lâcher de salopes sur le Vatican.

Dans le droit fil de ses exploits culturels des débuts du quinquennat, le chef de l’état (on attend que la fonction crée enfin l'organe) était accompagné pour sa visite au Vatican du plus raffiné, du plus policé, du plus distingué de nos humoristes, l’incomparable Jean Marie Bigard, lequel fut présenté à M. Ratzinger, chef de l’église apostolique romaine.

Nul doute que notre ludion aura égayé la rencontre d’un « Sympa, ce bain de siège au saint siège ! ».

Le chef de l’exécutif français, dorénavant muni en permanence de sa C.B., redonne ainsi à son pays un rayonnement mondial en matière de sciences humaines qui fait honneur au pays de Molière, lequel Molière est tout de même vachement moins rigolo que l’auteur de l’immortel « Lâcher de salopes » et autres saynètes de qualité.

Je me permettrai d’exprimer le regret que l’immense Patrick Sébastien ait refusé de participer à ce voyage : nul ne doute que notre facétieux animateur du service public aurait fait naître une ambiance de bon aloi en entonnant son fameux « Fais tourner les aubes ».

Danse avec la police !

Policier retraité, il rempile chaque année pour les fêtes afin de faire profiter la population de ses dons.

jeudi 20 décembre 2007

Garanti sans truquage.

En sang et en eau.

Pour la fête de sortie du DVD, au "Divan du Monde", ils étaient tous là : Clotilde, Ludivine, Christophe (le réal.), Grégoire, Louis, Alex (le compositeur) ont chanté ces "Chansons d'amour" dans lesquelles ils ont mis tout leur coeur.
Revoir le film, hier, nous a chavirés.

Bonbons, esquimaux...

Ouvreuse au Rex, Paris (1947)


"New York Movie" par Edward Hopper (1939)

Mon cinéma de salon a ses spectateurs assidus, dont E. qui ne manque jamais sa séance hebdomadaire suivie de débats jusqu'à pas d'heures, S. qui vient le dimanche et J.B. plus épisodiquement.
A E., le plus jeune, je montre les films des années 70-80 que je juge "incontournables" : ainsi, nos dernières projections ont vu défiler sur l'écran (électrique et auto-tendu, mazette !) "Rencontres du 3ème type" de Spielberg qui, entre autres, met l'accent avec humour sur l'universalité de la musique !
Précédemment, il a pu découvrir "Taxi Driver" et "Barry Lyndon", ce qui n'est pas rien.
Hier soir, JB a enfin vu "Les chansons d'amour", bouleversant, déses
péré et optimiste à la fois.
Il est "sorti de la salle" avec la ferme intention de se procurer le DVD.
Si vous avez la chance d'avoir un salon de bonnes dimensions, je ne saurais trop vous recommander d'adopter la vidéoprojection : tous les plasma ou lcd du monde ne vous donneront jamais ce "rendu cinéma" qui caractérise ce mode de diffusion.
Contactez moi si vous avez besoin de conseils.


Depuis ce cliché déjà ancien, paru dans la revue "Cinéma chez soi", mon installation a évolué.

Dix mille.

Cette gazette a franchi le cap, ce matin, des dix mille visites (plus, puisque le compteur démarra avec quelque retard).
Ne pas confondre visiteurs et visites : il s'agit ici de connexions.
Xiti me donne, quand je prends le temps de les consulter, fort rarement donc, de multiples informations sur l'origine des lectures : j'y apprends que tel ou tel jour, j'ai été lu principalement en IDF ou en Provence Alpes Côte d'Azur, et que j'ai eu un lecteur en Croatie ou en Lituanie !
La tenue de ce "blog" m'a permis aussi de retrouver des relations de tous ordres que j'avais perdues de vue au fil des ans et de mes pérégrinations.
C'est le revers positif du "fliquage Google".
En cherchant sur ce moteur, l'internaute qui aura composé sur son clavier mes prénom et nom pourra ainsi retrouver ma trace, mais apprendre aussi que j'ai signé telle pétition en temps de campagne électorale.
Pendant les vacances de Noël qui arrivent, je reprendrai la chronique "Quand j'étais chanteur" :
merci à J.M. qui m'a envoyé une photo "introuvable" prise par Gaya Bécaud du temps où je faisais partie de l'écurie "Rideau Rouge" de son papa.

C'était mon 952ème billet.
Comme le temps passe !

Noyel !

Découvre cette vidéo : Kid-less Christmas



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mercredi 19 décembre 2007

Prends la vie du bon côté.

La fin de la Vie de Brian des Monty Python m'est inoubliable.
"mdr", comme disent les jeunes gens.

Sans complexes.


Comme au bon vieux temps de l'ORTF, le conseil d'administration de France 2, réuni hier pour nommer un nouveau Directeur Général suite à la démission du précédent, a fait l'objet de pressions venues d'en haut.
TF1, la chaîne du copain de Little Brother, ne lui suffit pas : il veut "verrouiller" le service public (qui, pourtant, déjà, lui fait les yeux doux, n'est-ce-pas Arlette ?).
Pour en savoir plus : clique là-dessus.

Y'a Kadhafi qu'a dit...

mardi 18 décembre 2007

Bonerol, mieux que Viagra !

Standing Ovation (La chanson du dimanche).

"My name is Mouammar..."

Avis de surchauffe...

Des frasques élyséennes, Pierre Marcelle n'a rien à foutre (à cirer ?).
Il nous le dit ici, et ça fait du bien : clique donc !

Pipeau (le).


Bien vu, Little Brother : on ne parle que de ça !
A ce train (d'enfer) là, les français (qui ont la mémoire fragile) oublieront vite la visite du despote en burnous.
Et le froid, et le coût de la vie, et les sans-logis pelant de froid...

On en apprend plus par le site satirique bakchich où j'ai pécho ce dessin : vas-y !

Parodie

Eric Mie m'a fait parvenir hier matin ce texte à chanter sur l'air de "Quelqu'un m'a dit" de Carla Bruni.
N'ayant pas encore l'info au moment de la lecture, je me suis demandé quelle mouche l'avait piqué.
J'en goûte mieux la saveur aujourd'hui :

Nico dit que vos vies ne valent pas grand chose,
Elles passent en un instant comme fanent les roses.
Il me dit que l'argent c'est pour la France d'en haut
D'la peau des sans-papiers il s'en fait des manteaux
Pourtant Kadhafi dit...

{Refrain:}
Que tu m'aimais encore,
Y'a Kadhafi qui dit que tu m'aimais encore.
Serais ce possible alors ?

On me dit que mon béguin se moque bien de vous
Qu'il ne vous donne rien et qu'il vous promet tout
Parait qu'le bonheur est à portée de main,
Pour tous les dictateurs, les nantis petits nains
Pourtant Kadhafi dit...

{au refrain}

Mais Kadhafi m'a dit que toujours tu m'aimais?
Je ne me souviens plus c'était tard dans la nuit,
J'entend encore la voix, mais je ne vois plus les traits
"Il vous aime, c'est secret, lui dites pas que j'vous l'ai dit"
Oui Kadhafi m'a dit...

Que tu m'aimais encore, me l'a t'on vraiment dit...
Que tu m'aimais encore, serait ce possible alors ?


-Eric Mie-
Son blog.

lundi 17 décembre 2007

Delanoë impérial.

Fait rarissime, j'ai regardé la télé, hier dimanche, à 1 heure de l'après-midi.
Laurence Ferrari, victime d'une rumeur qui lui prêtait une relation intime avec le président sous amphés, présentait une émission politique sur Canal Plus, cette chaîne autrefois intelligente et drôle (les Nuls, les Deschiens, De Caunes...).
(Il eût été amusant, c'est vrai, que l'homme du Fouquet's et des Rolex, roulât en Ferrari.)

Laurence Lamborghini, qui conclut ses émissions d'un "ciao !" des plus "up to date" (dans le sens de la médiocrité venue d'en haut) recevait hier un Maire de Paris en pleine forme, vif, incisif, inspiré, maîtrisant parfaitement ses dossiers (et pardon pour cette expression toute faite, pour un fois s'avérant pertinente, car il faut toujours un adjectif après le verbe "avérer", comme je le hurle depuis des lustres !).
Un reportage nous permettait de suivre Delanoë tout au long d'une journée-type de premier magistrat de la capitale.
Pour contrebalancer le ton d'un journaliste visiblement bluffé par l'énergie du Bertrand, on nous montrait aussi sa concurrente qui a dû y perdre (elle a bien besoin de ça !) quelques voix, tant il apparaissait que l'opposition systématique, voire la haine du "rival", étaient le seul moteur.
On croyait comprendre qu'au dernier moment, la minorité municipale dégainerait son Sarko :
super ! la victoire probable de Delanoë sera aussi un camouflet à N.S !

Ciao !

Ca fait plaisir.

"Le maire socialiste de Sarcelles, François Pupponi, a remporté au second tour avec 54,34% des voix l'élection législative partielle dans la 8e circonscription du Val-d'Oise, face à l'UMP Sylvie Noachovitch (45,66%), apprend-on auprès de la préfecture." (Reuters)

Pupponi succède à DSK en exil au FMI : sa concurrente, "vue à la télé", archétype de la vulgarité sarkozyste, se prend une claque plus que méritée.
Pupponi, homme de terrain, impliqué dans la vie locale depuis des années, n'a jamais participé à des "téloches", ne couche avec aucune célébrité, n'emploie pas un langage "dans l'air du temps" :
il bosse et se préoccupe du devenir de ses concitoyens dans une localité "difficile".
Et ça, c'est pas de l'écran de fumée.
Bravo.

Disneyland.

La "pipeaulisation" (de "pipeau", n.m) de la politique se rappelle à nous en fanfare ce matin.
De même que le divorce du couple présidentiel fut annoncé pendant les grèves pour en atténuer la portée, l'annonce d'une (prétendue ? réelle ?) idylle de Nick Sark avec une très jolie femme, orchestrée, mise en scène, vient à point pour dissiper les effets catastrophiques de la visite du duce ("guide") libyen.
Pitoyable.

Le cadeau au petit.

dimanche 16 décembre 2007

Le VRP en chef bientôt au Vatican.

Dimanche.


C'était un gamin, un gosse de Paris,
Pour famille il n'avait qu' sa mère
Une pauvre fille aux grands yeux rougis,
Par les chagrins et la misère
Elle aimait les fleurs, les roses surtout,
Et le cher bambin tous les dimanche
Lui apportait de belles roses blanches,
Au lieu d'acheter des joujoux
La câlinant bien tendrement,
Il disait en les lui donnant :

"C'est aujourd'hui
dimanche, tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches, toi qui les aime tant
Va quand je serai grand, j'achèterai au marchand
Toutes ses roses blanches, pour toi jolie maman"

Au printemps dernier, le destin brutal,
Vint frapper la blonde ouvrière
Elle tomba malade et pour l'hôpital,
Le gamin vit partir sa mère
Un matin d'avril parmi les promeneurs
N'ayant plus un sous dans sa poche
Sur un marché tout tremblant le pauvre mioche,
Furtivement vola des fleurs
La marchande l'ayant surpris,
En baissant la tête, il lui dit :

"C'est aujourd'hui
dimanche et j'allais voir maman
J'ai pris ces roses blanches elle les aime tant
Sur son petit lit blanc, là-bas elle m'attend
J'ai pris ces roses blanches, pour ma jolie maman"

La marchande émue, doucement lui dit,
"Emporte-les je te les donne"
Elle l'embrassa et l'enfant partit,
Tout rayonnant qu'on le pardonne
Puis à l'hôpital il vint en courant,
Pour offrir les fleurs à sa mère
Mais en le voyant, une infirmière,
Tout bas lui dit "Tu n'as plus de maman"
Et le gamin s'agenouillant dit,
Devant le petit lit blanc :

"C'est aujourd'hui
dimanche, tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches, toi qui les aimais tant
Et quand tu t'en iras, au grand jardin là-bas
Toutes ces roses blanches, tu les emporteras"

Et le
dimanche, moi, j'écris pas.

samedi 15 décembre 2007

Il est passé par ici...

So chic !

On ne dit rien des qualités de ce carrosse en matière de lutte anti-pollution.
A quand une voiture pliable ?

Si Versailles m'était conté.

La grandeur de la France te regarde. (Photo Reuters)


Cette photo illustre à merveille le séjour de Khadafi en France.
Le dictateur libyen aura réussi à provoquer, à ridiculiser durablement le Président de la République Française, fonction que les prédécesseurs de l'excité en Weston (Dieu les lui lustre !) avaient, quels qu'ils furent, maintenue à un niveau éminemment respectable.
Multipliant les déclarations fielleuses sur les sous-fifres tout en maniant la brosse à reluire sur les pompes du pilier du Fouquet's, le colonel s'est bien foutu de la gueule de la France.
Je ne serais pas étonné, de plus, qu'il ait emporté l'argenterie.

vendredi 14 décembre 2007

Sondages (y'avait longtemps !)

Selon un sondage de mes deux, 52 % des "sondés" désapprouvent la visite de Kadhafilsdepute en France.
J'aurais espéré une unanimité, tant ma foi en l'homme est vivace que rien n'ébranle.
En revanche, 81 % des personnes interrogées affirment approuver la première déclaration (vous savez, le paillasson et tout et tout) de Rama Yade avant qu'une fessée n'ait fait changer d'avis cette dernière.
La cohérence de ces résultats ne manquera pas de titiller vos neurones.

Je ne suis pas loin de penser, comme Bedos dans le dernier Nouvel Obs', qu'avant de laisser les français entrer dans un isoloir, il faudrait leur faire passer un test d'instruction civique et instaurer une sorte de permis à points électoral.
Ainsi, combien d'électeurs connaissent le rôle et les attributions d'un débuté, d'un sénateur.
Savent-t-ils en outre, que n'importe quel excité (suivez mon regard) élu Président de la République a le pouvoir de déclencher le tir nucléaire ?
Je le disais il y a peu ici même : j'ai un peu les jetons en c'moment.

Accident du travail.

A un moment précis d'un sketch de Paul Adam, je fais un bond et me retrouve habituellement sur la rambarde qui est derrière le piano du Caveau de La République.
Un truc que j'ai fait au moins cent fois.
Paul ne comprenait pas pourquoi, à cet instant, la salle se bidonnait autant, vu qu'il me tourne le dos.
Hier soir, je lui raconte le gag dans la loge pour qu'il regarde discrètement ma super trouvaille de la mort qui tue.
Au moment fatidique, je fais mon salto arrière et passe... derrière la rambarde, me retrouvant les quatre fers en l'air sous l'oeil inquiet des spectateurs les plus proches qui m'ont vu atterrir sur le dos ; et j'ai vachement mal.
Je ne sais ce qui se passe dans la tête de Paul qui ne me voit plus.
Reprenant mes esprits, je réapparais, sourire forcé aux lèvres.
Ça m'apprendra à "faire le jeune", selon des termes que me décocha Jean-Claude Brialy un soir de "Voilà !".

Je suis couvert de bleus mais intact.

"C'est quoi" un tic de langage ?

La langue française évolue et c'est bien normal : elle est vivante.
Est-ce une raison pour qu'on invente, dans un souci de "faire genre", des manières de parler d'une vulgarité grasse.
Ainsi les "on va dire que" quand on dit que..., et ce nouveau tic insupportable qui consiste à dire "en ce moment je suis sur Paris" ou, tout aussi grotesque "je vais sur Dijon".
Il est vrai que "je suis à Paris" ou "je pars pour Dijon" relève d'un effort intellectuel hors du commun.

J'entendais hier la présentatrice du journal de la mi-journée sur France 2, celle qui vous accueille, hilare, d'un "bienvenue au 13 h" qui est "votre édition" (non, merci, j'ai mon blog, c'est vous qui la faites, j'y suis pour rien) et pour laquelle, le dernier chic, en interview, est de commencer ses questions par un "C'est quoi... ?"*
Sans doute veut-elle paraphraser Eric Thomas interprétant son inoubliable chanson "C'est quoi, l'amour ?".
Oui, mais voilà, Thomas est un vrai comique, lui.

*Vous imaginez la tronche d'un Prix Nobel de littérature qui s'entend demander : "Doris Lessing, c'est quoi, pour vous un "enfant de l'amour" ?"

"Khadafi vainqueur sur tous les fronts"

C'est le titre de l'excellente chronique de Daniel Schneidermann dans le Libé d'aujourdhui.
Elle reflète ma pensée et je ne saurais mieux écrire.
Cliquez sur moi.

jeudi 13 décembre 2007

Conclusion du jour.

Jolie chanson douce par Stanislas.
Et de bien jolies images en effet.

Gastro-entérite





Brièvement.

Hier, pour permettre à Mouammar de faire une promenade sur la Seine, les ponts de Paris ont été interdits aux piétons par la préfecture de police, sur ordre du ministère de l'intérieur.
B. Delanoë, estomaqué, a ainsi réagi :
«L’interdiction d’accès de tous les ponts de la capitale aux piétons, pour cause de "promenade" du leader libyen, constitue à ma connaissance une première.»

«Décidément,
comment comprendre un tel recours à tous les fastes de la République, vingt-quatre heures après que ce même personnage eût d’ailleurs prononcé un discours indigeste dans lequel il prétendait administrer une leçon de "droits de l’homme" à notre pays.»

*
Ike Turner est mort : le musicien américain forma avec son ex-épouse Tina un duo ravageur de Rythm & Blues (ne pas confondre avec le R&B, soupe pour adolescents prépubères) qui accompagna mes premiers pas sur une piste de danse, avec, notamment, une version supersonique de "Proud Mary" pour moi inoubliable.
J'eus la chance de les voir sur scène dans la pinède de Juan les Pins, à une époque où le festival de jazz de la station jouissait d'une réputation mondiale.
On sait ce qu'il est advenu de cette manifestation et de cette station balnéaire désormais vouée aux hamburgers et aux machines à sous.
Ike Turner avait un gros défaut : il battait copieusement sa femme ; laquelle, une fois débarrassée de ses chaînes conjugales se déchaîna en solo avec un immense succès.
Bref, elle ne le pleurera pas.

*
"Ils" nous disaient que la hausse des prix, bon, bof, pas tant que ça : le nouvelobs s'est procuré un listing de grande surface qui fait état d'une hausse de 11,5% en trois ans, soit deux fois plus que l'inflation !
Star incontestée, le steak haché qui a pris... 42% en sus pendant la période !
On comprend mieux pourquoi le "bas coût"* est devenu le refrain seriné par nos experts ès économie.
Dépenser moins pour manger moins bien est l'attitude "dernier cri".
Par la force des choses ?

Tous les détails ici : cliquounez

*Pour ceux qui ont oublié le français élémentaire, ils disent "low cost".

Pauvre France.

Ce cliché en dit tant...

Autour de minuit.

mercredi 12 décembre 2007

La Suisse, c'est clean !

Nous autres français sommes vraiment des arriérés.

Qui veut gagner de l'argent en masse ?

Soyons irrespectueusement de mauvais goût.

Joue avec Sylgazette :



L'un des deux personnages de cette jolie photo a des parasites corporels.
Lequel ?

La résurrection de François Mitterrand.

Le "blog posthume" dont la qualité fut saluée ici lors de la "présidentielle" refait son apparition, car "il est temps de dire".
C'est ici qu'il faut cliquer.

Mascarade.

David Pujadas (les "guignols" l'appellent Poujadas !) a bénéficié, hier, du scoop du siècle : pensez donc, il a été reçu pour une interview ex-clu-sive par Khadafi sous la tente installée à l'hôtel Marigny, pendant qu'à Alger le terrorisme accomplissait son oeuvre sanglante.
A toutes les questions (pertinentes à la base) du journaliste chaperonné par Mme Chabot (on l'a aperçue, toute fiérote de l'exploit), le sinistre dictateur a répondu en balayant toute polémique :
pas d'élections libres en Libye ? "C'est normal, c'est le peuple qui dirige le pays", des prisonniers politiques ? "Y'en a pas un seul.", l'attentat de Lockerbie ? "c'est pas parce que des ressortissants d'un pays sont méchants que c'est un état terroriste", le terrorisme est justifiable de la part de peuples opprimés ? "J'ai jamais dit ça" (!)
France 2 pouvait pavoiser : elle avait eu son exclu.
Pour rien.

mardi 11 décembre 2007

Loup, y es-tu ?


Rarissime : Vera dirige ses comédiens sans gueuler !

Le film de ma copine Vera Belmont, "Survivre avec les loups", cartonne en Belgique où il est déjà projeté.
Sortie France le 16 janvier.

No comment.

Bouge ton corps !

lundi 10 décembre 2007

Les gens qui doutent.

Anne Sylvestre, "Les gens qui doutent" : cliquer

Vieillir, la belle affaire !

Photo Reuters

Singulièrement, la présence au pouvoir de l'autre excité révèle en moi des capacités d'indignation qui n'étaient qu'assoupies : pas un jour sans qu'une initiative, une intervention, ne me fassent sortir de mes gonds.
Je constatais hier, nous en discutions en coulisses, combien beaucoup d' hommes, passé un certain âge (la retraite ?), terminaient leur existence en renoncements, ployant sous les petites et grandes résignations.
Nick Sark à la tête de l'état nous fournit chaque jour matière à révoltes en tous genres : l'accueil du tyran libyen à Paris en est le nouvel avatar qui, pour une fois, met toute la gauche d'accord avec le renfort de Rama Yade qui, ces temps-ci, fait une orgie de couleuvres :
"Le colonel Kadhafi doit comprendre que notre pays n'est pas un paillasson, sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s'essuyer les pieds du sang de ses forfaits. La France ne doit pas recevoir ce baiser de la mort" a déclaré la secrétaire d'état aux droits de l'homme.
Emberlificoté dans ses contradictions, ce pauvre Kouchner, sur France Inter ce matin, tentait d'évaluer le degré du "supportable", le point de non-retour qui l'acculerait à la démission.
Pour la énième fois, l'ex-french doctor affirmait que, pour l'instant, ce point n'était pas atteint : peut-être faudra-t-il que le roi des requins roule une pelle à un dictateur supplémentaire pour que Bernard retrouve le chemin des convictions qu'il affichait en d'autres temps.
L'ectoplasme Fillon ce matin, lui, déclarait (dans le brouhaha ambiant) que pour la croissance on allait devoir réviser à la baisse : avec tout le mal que se donne son patron pour doper notre balance commerciale en mettant à bas les valeurs de la République, c'est vraiment pas de bol.

En attendant, je suis en colère.
Jeune, quoi.

dimanche 9 décembre 2007

samedi 8 décembre 2007

Khadafi reçu chaleureusement.

La HONTE.

Place Vendôme

Chers parents, maintenant j'habite là, c'est trop d'la balle !

La rue de la Paix, celle qui excite les accros du Monopoly, débouche sur la "prestigieuse" place Vendôme où l'on trouve le Ministère de la Justice.
Ca a quand même une autre gueule qu'un chêne du bois de Vincennes où tranchait ce ringard de Saint Louis.
De sa fenêtre, la Garde des Sceaux, dans ses moments de solitude -nombreux, depuis que la plupart de ses conseillers se sont fait la malle- peut laisser errer son regard sur les façades arborant des enseignes aux noms chatoyants : Cartier, Boucheron, Chaumet, Van Cleef ; j'en passe et des moins vulgaires.
Si elle veut, la nouvelle top model de Paris Match, grâce aux motards à sirènes de la gendarmerie, sera en dix minutes, Rolex en main, avenue Montaigne pour acheter une petite chose repérée chez Dior ou chez Prada (les ministres ont droit à des tickets "Tir groupé-VIP" offerts par l'Elysée) .
L'exemple vient d'en haut puisque le clinquant "nouveau riche", dès l'annonce des résultats de la présidentielle, fut érigé en "nouvelle manière de faire de la politique" prompte à épater la vieille dame économiquement faible du 3ème, celle qui a voté pour la "sécurité" et va se faire empapaouter l'an prochain en découvrant qu'elle doit payer dorénavant la redevance télé, 120 €, une paille, même pas le prix de la petite corbeille de fruits de chez Fauchon.
Entre parenthèses, on comprend que ça énerve Ségolène, attristée que les vieux aient voté majoritairement pour Nick Sark (Dieu lui polisse les Ray Ban !) alors quelle voulait relever le montant des petites retraites et n'aurait jamais eu l'idée de ponctionner les séniors de la sorte, mais bon quand même, c'était une cruche, une Bécassine, une faiseuse de bourdes et tout et tout, et si JP Pernaud l'a dit entre deux reportages sur le dernier faiseur de sabots du Berry, c'est forcément vrai.
Mais je m'égare comme le regard de Rachida, donc, soupirant de son bureau sur ce petit bracelet incrusté de diams (rien à voir avec la louloute chantante), et c'est quand la fin du mois, déjà ?
Je ne peux m'empêcher de penser que ce bureau fut autrefois occupé par Robert Badinter, et de me dire qu'il y a décidément quelque chose de changé dans ce pays.

vendredi 7 décembre 2007

7 mois !

Skins.

Ce soir, débuts sur Canal+ de la série anglaise "Skins", qui explose les stéréotypes du sitcom pour ados.
Provocateur, dérangeant, survolté, désespéré, incorrect : jeune, quoi.

Autoportrait de Tony.
(Sur la page, cliquer sur "bonus vidéo)

Feuilleton.

Toute un soirée sur France 2 (que j'ai enregistrée et vue à pas d'heure) consacrée à l'état de la gauche et menée par Arlette (Chabot, pas l'autre) qui, en conclusion, remercie Henri Guaino, l'éminence grise de "Sharko" d'avoir accepté l'invitation "seul contre tous" ; contre tous ces vilains gauchistes armés de leur couteau entre les dents en frémit-elle sans doute.

En "prime time" (première partie), il y a eu "Ségolène, le retour".
Ca semble être une surprise pour beaucoup, mais la dame du Poitou bouge encore : faut reconnaître que Mme Chabot (ne réglez pas le poste, c'est normal) pose les questions qu'on aimerait soumettre à l'ex-candidate.
Par exemple, on est satisfait d'entendre enfin une mise au point sur le SMIC à 1500 €, dont Ségo avait dit après coup qu'elle n'avait jamais cru à la mesure telle qu'elle figurait dans le projet socialiste, et que ses explications sont plausibles.
Cette première partie d'A vous de juger (si possible avec clairvoyance, mais on va vous aider) aura été une promotion de rêve pour le livre de Royal où celle-ci raconte la campagne, les coups fourrés, les prétendues "bourdes" (sur le nucléaire, par exemple, où, aujourd'hui, il est difficile de lui donner tort), les vraies erreurs, le lâchage des "éléphants" etc.
Ce que l'on retiendra de ce retour, c'est la combativité retrouvée.
Et que ceux qui la pensaient morte et enterrée se sont (une nouvelle fois !) réjouis un peu trop vite.

Dans le deuxième volet, je retiendrai l'échange final entre Besancenot (pas rasé, c'est la suprême élégance du temps) et Julien Dray, qui ne fait que confirmer ce que je dis souvent ici sur les rapports entre la gauche "de gouvernement" et celle qui refuse la responsabilité du pouvoir (dont Ségolène avait reconnu l'utilité auparavant mais avait stigmatisé cette attitude archaïque).
Mais à quoi bon ressasser : je le disais encore avant-hier sur un autre sujet, il n'est pire sourd...

jeudi 6 décembre 2007

Bach - Concerto italien - Glenn Gould

Dans ce document, extrait des séances d'enregistrement du Concerto italien par le pianiste sauvage.
Je précise à mes élèves qui préparent cette oeuvre à deux pianos que je ne leur imposerai pas pareil tempo !

mercredi 5 décembre 2007

PoléMIEque.

Suite à mon billet d'hier sur "Libé", Eric Mie m'envoie ceci (in-extenso) :

[Le procès de Laurent Joffrin

Gardes, faites entrer L'accusé !

Le président : Accusé Laurent Mouchard, dit « Joffrin », levez-vous. Vous venez de prétendre que Libération, dont vous êtes devenu PDG grâce à Édouard de Rothschild, sera, je vous cite, « le journal de la société contre le pouvoir économique » [rires dans la salle]. Mentir est chez vous une vieille habitude. Là, c'est l'infraction de trop.

L'accusé : Mentir ? Édouard est un entrepreneur moderne, sociétal, qui multiplie les initiatives citoyennes !

Le procureur : Comme le licenciement de 82 journalistes ?

La défense : Ces bras cassés ont fait plonger le cash flow de la marque Libé ! Mon client a montré que « s'ils avaient passé le temps qu'ils ont passé en AG à écrire des articles, on n'en serait pas là ! » La presse dont il rêve sera riche en pop up, en suppléments publicitaires altermondialistes. Il sait faire. Lisez son éditorial du cahier « Spécial cadeaux » du Nouvel Observateur : « À l'ombre du sapin, tous, pro et anti-consommation, se réconcilient. Militants austères ou consommateurs enragés, ils ne connaissent alors qu'un seul défilé : celui qu'ils forment devant les caisses enregistreuses. Et, après Noël, ils se rassemblent sous une seule banderole où on lit : “Soldes ”. » C'est le socialisme de demain !

Le président : Accusé, mettre la gauche à droite, est-ce adroit ? [Il glousse.]

L'accusé : Sur ce terrain, barbiche mise à part, hé, hé !, j'avance à visage découvert depuis plus de vingt ans. En 1984, l'émission « Vive la crise ! », c'était moi. Montand et Minc récitaient ma partition. Mon adagio télévisé était subtil : à bas les grosses caisses des syndicats corporatistes avinés, vive les symphonies techno-monarchistes de Philippe de Villiers.

Le procureur : N'auriez-vous pas plagié ce refrain ?

L'accusé [incapable de contrôler son tic verbal du « hé, hé »] : Hé, hé ! que non. Dans mon livre La Gauche en voie de disparition, j'expliquais dès 1984 : « Aux chœurs lourdauds des manifs de la gauche, les Français préfèrent les mélodies légères des chorales de quartier, aux slogans vengeurs les vocalises apaisantes, et aux mouvements de menton des chefs de parti les mouvements de baguette des chefs d'orchestre. » Pas mal !

Le président : Mais ça ne veut rien dire ! « Vocalises apaisantes », n'était-ce pas plutôt l'époque du capitalisme brutal de Reagan et de Thatcher ?

La défense : Monsieur Le président, Reagan répercutait le cri de la société civile contre l'État, comme Rothschild aujourd'hui. Pour mon client, « il n'y a pas d'autre moyen de rénover enfin la culture politique de la gauche que d'y injecter massivement les valeurs du marché. En ce sens, le capitalisme est l'avenir de la gauche. Et, face à une bourgeoisie française conservatrice et rentière, la gauche est l'avenir du capitalisme ». [Cris d'horreur dans la salle, vomissements.]

L'accusé : Hé, hé !

Le président : Qu'entendez-vous faire de Libération ?

L'accusé : Rien de plus que ce qu'il est depuis vingt-cinq ans. Serge July m'a appris le journalisme. Mon projet, c'est mon bilan. Je l'ai dressé en 1993 : « On a été les instruments de la victoire du capitalisme dans la gauche. »

Le président : La cour constate votre constance : un an plus tard, vous jugez que BHL, Goupil et Bruckner, « c'est le genre de courants sur lequel la gauche doit se brancher ». En 1998, vous réclamez la privatisation d'Air France...

Le procureur : Ce n'était qu'un début...

Le président : En effet. [Il reprend.] En 1999, vous estimez : « L'Amérique-monde dans laquelle nous vivons désormais est un empire démocratique. Elle s'impose par l'Idée, bien plus que par la force matérielle. » Bien vu !

L'accusé : Sarkozy, à qui j'en avais parlé, a beaucoup apprécié.

Le président : Hum... Vous exprimez quelques réserves envers la guerre d'Irak, mais pour ajouter : « L'armée américaine devrait être épaulée, relayée par des troupes européennes, y compris françaises. » Puis vous célébrez la journaliste du New York Times qui a diffusé la propagande du Pentagone sur la présence d'armes de destruction massive en Irak : « Judith Miller représentait le mieux, au Times, la fiabilité et le professionnalisme. » Son journal la licenciera peu après pour faute grave (600 000 morts) ! Y a-t-il un seul bobard de guerre sur lequel vous n'ayez sauté à pieds joints ?

Le procureur : Monsieur Le président, le fait que son hebdomadaire ait été condamné pour « contrefaçon » le 11 septembre 2002 par le tribunal de grande instance de Paris ne lui a rien appris ! En mai 2005, Le Canard enchaîné révèle qu'il a « réécrit » pour le durcir un entretien avec Jacques Delors, car il voulait, face à la montée du « non » au référendum, titrer à la Une, et en lettres énormes : « Delors : “ Ils vous mentent !” »

La défense : En matière de faux scoops, mon client n'égale pas Edwy Plenel. Lui aussi briguait la direction de Libération. Or l'accusation l'a convoqué... [Un petit homme en noir surexcité déboule dans le prétoire.]

Edwy Plenel : À moi comte, deux mots ! Enfin vous l'emportez, et la faveur du roi vous élève en un rang qui n'était dû qu'à moi. [Le témoin brandit Le Cid, de Corneille, et se met à hurler.] Achetez ce livre ! Précipitez-vous ! C'est ça, la démocratie !

L'accusé : Monsieur Le président, ces simagrées me peinent. Edwy [marmonnant dans sa barbiche constellée de morceaux de cake, il se tourne vers le témoin], je mesure que ce fiasco va accentuer ta dégringolade. Sois gentil, cesse d'hystériser les débats. Nous avons toujours combattu ensemble, mais pour régner sur Libération il n'y avait qu'un sceptre. Rothschild en détenait la clé. Or moi, je tutoie Nico [Sarkozy], un ami d'Édouard. Hé, hé !

Edwy Plenel [déchaîné par ce ricanement] : Regardez tous ! [Le témoin exhibe alors des fiches de police dévoilant la marque de savon à barbe de son rival. La salle est prise de pitié.] Depuis que Mitterrand est mort, plus personne ne m'écoute... [Il sanglote. Deux gardes emmènent la petite teigne moustachue en lui chantonnant une comptine pour enfants.]

Le président : Accusé, quel journalisme comptez-vous pratiquer ?

L'accusé : Je l'ai écrit en 1999 : « Quoi qu'en dise Bourdieu, les espaces de liberté, dans les médias français, restent considérables, plus grands même qu'ils ne l'ont jamais été. » Mon journalisme sera celui du refus des connivences [Stupeur dans la salle.]

Le procureur : C'est inouï ! En août 2000, Le Nouvel Observateur, que dirige l'accusé, recommande une émission de télévision avec... Joffrin ! Le mois suivant, la couverture du magazine est consacrée à un livre coécrit par Joffrin. En avril 2005, une page du même hebdomadaire célèbre une émission, « Les détectives de l'histoire », animée par... Joffrin. Dans Le Nouvel Observateur du 21 mars 2002, Joffrin figure dans la rubrique « En hausse ». Deux semaines plus tard, la rubrique « Les écrivains de L'Obs » applaudit un roman de Joffrin, La Princesse oubliée, dont les boutiques « tout à 1 euro » ne savent plus que faire.

L'accusé : Pourtant Raphaëlle Bacqué, du Monde, a estimé que j'écrivais « vite et bien » [la salle se tord de rire].

Le procureur : [Il reprend] En janvier 2002, notre brillant écrivain [gloussements] avait invité son patron, Jean Daniel, dans l'émission de France Inter qu'il présentait alors. Car L'accusé compense la médiocrité de ses productions par leur fréquence et par la densité de son réseau de connivences (Val, Maris, Bacqué, Hees, Tesson, Giesbert). Et le plus drôle est qu'un jury présidé par le prévenu attribua son « prix de la meilleure Une de presse » au... Nouvel Observateur.

Bluffés par un tel culot, le public et la cour applaudissent. L'accusé hésite, puis salue d'une révérence. Rasséréné, il ouvre une boîte de caviar. De petites giclées noires colorent les particules de cake égarées dans sa barbiche. Son acquittement lui paraît acquis. « Hé, hé ! ». Mais la cour reparaît : « Qu'on le rase ! »



Notes :
Lire aussi , Laurent Joffrin, le journaliste le plus bête de France, PLPL n°24, p.8]


Cet amusant "procès en sorcellerie" (source ?) appelle de ma part un commentaire succinct :
- Mon article n'était pas une ode à Joffrin : contrairement aux blogueurs dont je suis, ce dernier n'écrit pas l'intégralité du quotidien, et j'ai renvoyé à la rubrique "rebonds" pour que l'on en juge objectivement (mais quand on veut pas, on veut pas !).
- Les tribunaux, hormis en "flagrants délires", c'est pas mon truc, surtout si l'accusé répond "virtuellement", vieux procédé pseudo-littéraire, tous extrêmes confondus.
- Le mercredi, dans "Rebonds", c'est Duhamel : celui là, je ne le "lie" pas, mais sa liberté d'expression ne déclenche pas chez moi la moindre rage de dents.
D'autant que dans la même rubrique on trouvera un excellent papier sur S(h)arko, Camus et l'Algérie et un "Bayon" sur le remake de "L'auberge rouge" qui suffisent à écraser l'article du centriste en Solex.


mardi 4 décembre 2007

"Libération" est-il de gauche ?

A ceux qui se sont enfoncés dans le crâne, se bardant de cette certitude, que "Libé" n'est plus un journal de gauche (?!), parce-que Joffrin, vois-tu (avant, c'était July et demain, même si c'était, je sais pas, moi, au hasard, n'importe qui), bref qui ont décidé une fois pour toutes qu'un journal "de gauche" ne devait être lu que par quelques gauchistes "vrais" (les adeptes d'une gauche réformiste de gouvernement étant des suppôts du grand capital), je conseillerai de lire les articles de la rubrique "rebonds" où, chaque jour, les différents courants de pensée, de la gauche pré-citée aux libertaires en passant par les "alternatifs" ont droit de cité, ce qui est courant, n'est-ce-pas (?) dans un journal qui pratique la "pensée unique" (J.F. Kahn quand tu nous tiens !).
Au sommaire aujourd'hui, outre l'excellent billet de P. Marcelle (voir ci-dessous), on lira un intéressant "Fadela, tu es zarma ministre de la banlieue" ; et si l'on veut bien remonter un peu dans les jours précédents un très bel article sur "les femmes victimes du terrorisme religieux".
Seul organe de presse quotidienne de grande diffusion résolument opposé au pouvoir actuel, Libé sauve chaque jour l'honneur du journalisme.
Le hic, pour certains, c'est qu'il a beaucoup de lecteurs : soyons marginaux et laissons se développer la politique du pire !
C'est un point de vue.

Rubrique Rebonds : clic

Flics neu neus



En fait, c'est une publicité.

Tsar de toutes les Russies.

Le gouvernement français, par la voix d'un certain Novelli (chargé du "commerce", bien sûr) "se félicite" (avez-vous remarqué comme nos gouvernants passent leur temps à s'auto-féliciter ?) du résultat des élections russes dont la "clarté ouvre une période de stabilité" qui (lui) "semble importante pour les acteurs économiques".
Peu importe qui gouverne et comment : l'important, c'est les échanges commerciaux.

Dès l'annonce des résultats, le président français (Dieu déverse sur lui des océans de caviar beluga !) s'est saisi de son téléphone pour féliciter le grand démocrate Poutine.
La seule autre "personnalité" française qui ait félicité de vive-voix le despoutine est le négationniste fasciste Bruno Gollnish.

On se souviendra des propos tenus pas Shark(o) en avril, pendant la campagne électorale :

[- "Notre silence face aux 200 000 morts et aux 400 000 réfugiés des guerres de Tchétchénie n’est pas tenable."

- "Je veux dire également que ce n’est pas parce que la Chine et la Russie sont de très grandes puissances que l’on doit s’interdire de dénoncer les violations des droits de l’Homme qui y sont commises. De ce point de vue, sans vouloir m’ingérer dans les affaires intérieures de ce grand Etat, je dois dire que l’évolution de la Russie ces derniers temps est à mes yeux préoccupante."]

Après le voyage en Chine et le baise-main téléphonique à Poupou, ces effets de manche prennent aujourd'hui un relief saisissant.

Veuillez vomir dans la cuvette des wc, ça bouche le lavabo.

(On lira avec l'intérêt habituel, la chronique "no smoking" de Pierre Marcelle intitulée ce jour, je le découvre, juré : "Quelque chose en lui de Vladimir".)
C'est là : clic

lundi 3 décembre 2007

Piscine Love


A découvrir chaque dimanche : ces deux huluberlus sont en train de faire un malheur sur la toile.
Pour l'actu : lachansondudimanche.com

Go Go Super-Sarko!

Notre Président Bien Aimé (Dieu lui lustre les Weston) vu par les québécois.

RECLAMES

dimanche 2 décembre 2007

L'ENNEMI PUBLIC N°1 APPREHENDE



AFP 03.12.2007
Le dangereux "humoriste" anticlérical de gauche Paul Adam (de son vrai nom Ange Guarini) a été appréhendé hier par les services spécialisés.
Recherché depuis le 6 mai 2007 par toutes les polices de l'hexagone, le "comique" s'était réfugié dans une cave du 3ème arrondissement parisien où il haranguait ses adeptes, prévenus par téléphone (arabe, qui plus est !).
Les chefs d'inculpation qui lui ont été notifiés feront frémir dans les chaumières : l'individu proférait chaque soir des paroles attentatoires à la dignité de Notre Président Bien Aimé (que Dieu l'imperméabilise en cas de pluie)), mettait en cause les hautes qualités morales de Son Excellence Christine Boutin, fustigeait publiquement le Haut Commissaire aux questions homopalestinomaliennes, Sa Luminosité M. Brice Hortefeux, affublant ce dernier d'un sobriquet que la décence (et notre Bien Aimé PDG, M. Arnaud Lagardère) nous interdisent de retranscrire dans ces colonnes.
Soupçonné d'appartenir à la mouvance crypto-communiste et maçonnique du réseau "HLF", parce que, prétend-t-il, "ça lui va bien Autain" (!?), le sinistre saltimbanque a bénéficié de protections de cette officine appelée également "Brigades du Rouge qui tâche".
Les gardes du président ont mis fin, ce dimanche, aux exactions de l'individu qui sera présenté dès demain à la Section Spéciale de Justice instituée par notre Guide Vénéré (Dieu le brumise en cas de forte chaleur !).

Dominical.

Cette gazette le dimanche fait relâche.

samedi 1 décembre 2007

Geôles.


Eh bien voilà, la série Prison Break m'a rattrapé : certes, c'est manichéen en diable (les méchants sont odieux, les gentils iront au paradis), c'est hyper-violent (je ne montrerais pas ça au gamin de la voisine) mais c'est taillé pour vous tenir en haleine au point qu'on enchaînerait les épisodes jusqu'à pas d'heure.
Le ressort dramatique est tendu à exploser, les péripéties se succèdent à vitesse supersonique, les surprises déboulent comme dans un film d'horreur, on s'attache aux personnages ou on les hait, bref, comme on dit (trop), c'est efficace.
Au point qu'en trois jours, j'en suis arrivé au 3ème disque de cette "première saison" (c'est pas comme dans Vivaldi : c'est hiver+hiver+hiver).
Je me suis fait avoir : vivement la suite !

Journée mondiale.

Erlkönig (Le roi des aulnes) (Schubert)

Trop d'la balle !
On pourra accessoirement lire ou relire le roman éponyme de Michel Tournier.