Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

samedi 31 juillet 2010

vendredi 30 juillet 2010

"Inception" : ouah t'es nul si tu comprends pas !

Je pourrais faire un billet propre à noircir une page A4 pour expliquer pourquoi j'en suis sorti à la fois au bord du fou-rire et en colère.
C'était indispensable : 3 coeurs dans mon cher Télé Obs' et la plus mauvaise note dans Télérama (que je n'ai pas lu) ; j'aime bien voir ce qui est discutable (au sens premier du terme).
En fait, Nolan ("Memento" très bien, un "Batman" un peu moins et le suivant beaucoup moins) arnaque (insulte ?) ses spectateurs, le but étant de faire en sorte qu'il sorte ravi du cinoche en se disant "putain, super, j'ai compris, oh que je suis intelligent !".
Le procédé marche apparemment chez les plus jeunes, proie prioritaire de ce genre de cinéma qui n'est que business.
La ficelle est très très grosse qui fait appel à une psychologie à deux euros (mais à combien de millions de dollars ?) invoquant Freud (il en a fait des fortunes, celui-là !), explorant le rêve et ses strates, ce qui permet au réalisateur de "délirer" et d'accumuler les effets spéciaux en tous genres, très très bien faits, c'est d'la balle !
Ce qui me met en colère aussi, c'est de voir Di Caprio s'embarquer dans ce genre d'aventure, même si l'on sait que son immense talent lui permet de sauver des films médiocres ("Blood diamond" par exemple) ; iciaussi, il n'est dirigé ni par Scorsese ni par Spielberg, et se borne à "faire le job".
Christopher Nolan, le réalisateur décevant de cette grosse machine a déclaré dans les entretiens promotionnels que pour lui, le plus grand cinéaste est... Ridley Scott.
Maintenant, je sais pourquoi.

La veille, j'ai vu un "petit" film des frères Cohen : A serious man.
C'est en toute simplicité l'histoire d'un homme qui a une sacrée poisse.
C'est très drôle, très juif, touchant, impeccable.
Et surtout, ça n'est pas bouffi de prétention.


Qui est ce mec en blanc derrière Michel Delpech ?


Michel Delpech et le groupe Impact (+ 2 groupies), sévintizes...

Mélange des genres

L'Italie excelle dans la mixité des styles :



Como, centre historique.

Non solo Liszt !

A Bellagio rôde l'ombre de Franz Liszt où ce dernier abrita ses amour tumultueuses avec la Comtesse Marie d'Agout ; laquelle lui donna une fille, Cosima.
Cosima devenue grande épousa un certain Richard Wagner.

C'est vrai, quoi, il n'y a pas que Liszt dans la vie !

Il y a pléthore de concerts gratuits tout l'été sur les rives du lac.
Cependant, le soir à partir de 20h30, plus de bus ou de bateaux pour rejoindre les villages où ils se déroulent et en revenir !
Finalement, pour assouvir ma fringale de musique, j'aurais dû résider à Bellagio...





Un commerce d'avenir.

Mais je suis rusé

Et voici un petit morceau de Villa d'Este...

Chez les riches

Le lac de Come est bordé de villas somptueuses.
Certaines sont encore habitées de nos jours (G.Clooney en a acquis une), d'autres ont été récupérées par l'état italien ou la Province en édifices officiels, quelques unes ont vocation de musées comme la Villa Carlotta ou la Villa Olmo, d'autres enfin sont strictement privées comme cette Villa d'Este (qui appartint à la famille du même nom, comme celle des environs de Rome) située à Cernobbio, à dix minutes de Come : elle est devenue l'un des dix plus beaux hôtels du monde.
Je n'ai pu y pénétrer : un gardien, aimable toutefois, m'a demandé si j'étais l'un des hôtes.
J'ai répondu que non, mais qu'un jours peut-être, si ça me convenait.
Là-dessus, me pressentant crédible, il m'a remis une plaquette luxueuse où la villa apparait dans toute sa splendeur.
Pour une chambre double standard, selon la saison, il faut compter entre 490 et 710 euros/nuit.
Pour une suite, ça va chercher dans les 2000 euros/nuit.
Tu m'invites ?

L'entrée : le gardien m'a tout de suite repéré.

Peste brune

Il fallait bien que quelque chose vienne me rappeler que j'étais en territoire "Ligue du Nord".
Je regardais distraitement le match de boxe sur la Piazza Cavour lorsque, aux pieds d'un jeune homme blond bien mis, pas du tout du type "skinhead", je vis ceci :

jeudi 29 juillet 2010

Oui,



je vais aller voir "Inception" !
Le tube de l'été : "-Eh, t'as vu Insèpcheune ?"


Come après una "grappa morbbida"

mercredi 28 juillet 2010

Lago di Como - 1 - Arrivée

Les contrôleurs du ciel m'ont attendu pour faire grève.
Je suis tout de même parti de Roissy avec près de deux heures de retard.
Le vol vers Milan dure approximativement une heure, cinq minutes et cinquante sept secondes.
Ce qui explique le prix modique du voyage aérien, y compris sur Air France où l'on peut, si l'on est débrouillard, trouver un billet aller-retour pour moins de cent euros !
Pour rejoindre Come, ville principale de la province, où s'initie le lac du même nom, il faut un peu de sagacité ; à savoir qu'il faut avoir fouillé dans gougueule pour trouver le moyen le plus rapide d'y parvenir depuis Milan.
Milan où il fait une chaleur accablante lorsque je pose le pied à l'aéroport de Malpensa (honni soit qui...).
De là, un train me transporte jusqu'à Saronno où je prends un omnibus pour Come.
A Saronno, je constate le sens de la discipline exemplaire de nos voisins de la péninsule :

Interdit de traverser les voies...


L'omnibus m'abandonne enfin à Come ; deux heures se sont écoulées depuis que l'Airbus s'est posé à Milano-Malpensa.
Je rejoins pédestrement l'hôtel sous un soleil de plomb, sans un regard pour l'un des plus beaux lacs du monde : j'ai hâte de me poser et de doucher mon pauvre petit corps déshydraté.
La surprise est de taille : j'ai mal regardé la documentation ; l'hôtel n'est pas climatisé.
Ma première nuit sera courte, serviette humide sur ma peau d'albâtre pour tenter de me rafraîchir quelque peu.
J'obtiendrai le lendemain le ventilateur que, me dit-on, la femme de chambre avait oublié d'installer avant mon arrivée.
Le patron, Fabrizio, semble sincèrement désolé, me dit qu'il peut me trouver un autre hôtel, qu'il n'y a pas de problème même si j'ai réservé pour la semaine...
Le lendemain soir, il m'offrira une copie d'un disque de Mina, l'album intitulé Numéro Zero !
Je resterai donc chez lui, d'autant qu'après un bref orage, la température est devenue supportable.
Me reste à découvrir le site ; et là, mes parents (ça change de "mes enfants !"), c'est l'émerveillement total tout au long de ces quelques jours !
(à suivre)

Et boum !


Toujours de bonne humeur !

Voilà ce qui fait danser de l'autre côté des Alpes :



Autre vision :



L'original :




Et enfin Jude Law & Matt Damon dans "Le talentueux Mr Ripley" :

Mina : nouvel album



La livraison 2010 de la Diva italienne est un grand cru.
Le duo avec Seal côtoie de très beaux titres.

Ah, l'Italie !


Restaurant à Brunate, détail.

lundi 19 juillet 2010

samedi 17 juillet 2010

Pendant mon absence, donne à manger à mes poissons
Clique sur l'eau.


Une halte

Cette gazette est suffisamment fournie ces derniers jours : je m'arrête un moment.

Peut-être mon Chopin préféré...

La Barcarolle opus 60.
Je n'en possède qu'un enregistrement, sur vinyle, par Vlado Perlemuter, un très vieux 33t de la Guilde Internationale du Disque à laquelle j'étais abonné, enfant.
Sur ce disque également, la Fantaisie en fa mineur, pièce qui me met littéralement en transes (!) et le 2ème Scherzo que je jouais très bien à 17 ans.
Il y a aussi la très belle Berceuse op.57, la 2ème Ballade, et l'Etude 12 de l'opus 10.
Barcarolle, donc : dans les 2 cas, casque ou enceintes indispensables.

Par Zimerman :


Version "en public" de S.Richter :

(H)été(roclites)

Après les grosses chaleurs parisiennes auxquelles succédèrent celles d'Antibes, moins désagréables en bord de mer, la matinée de ce samedi est bénéfique, presque ensoleillée et fraîche ; j'aime de plus en plus les matins, moi qui fus si longtemps un "nocturne".
On écoute Bach par Tharaud car il y avait longtemps que ces notes ne résonnaient plus dans le salon.
On peut l'écouter à portes ouvertes, un plaisir rare que seul un samedi d'exode citadin peut vous offrir.


J'ai revécu la vie de Frédéric Chopin par le truchement de l'excellente biographie de Pascale Fautrier (Folio biographies).
Puérilement, j'ai appréhendé la fin, la maladie et la mort : c'est un ami qui part.


Mon départ pour l'Italie, mercredi, sera soumis à la volonté des aiguilleurs du ciel : ceux-ci ont en effet déposé un préavis de grève pour ce jour précis où je dois atteindre le lac de Côme sur les pas de Liszt, de Stendhal et... de Georges Clooney qui s'y repose actuellement.
Hier, à Milan, la star a déchaîné les foules qui se pressaient au tribunal pour l'apercevoir : des gens sans scrupules avaient apposé son nom sur divers produits, vestimentaires notamment, sans son accord évidemment.
Ce cher Georges possède cette jolie résidence secondaire où j'aurais bien passé quelques jours.
Faudra que je demande à mon amie cinéaste si elle a un plan : quelqu'un qui tutoie Ridley Scott et Sting doit forcément connaître Monsieur "What else ?" :


Allez Georges, juste quelques jours !

L'Atelier Musical est en chantier pour rénovations.
Chose rare, les travaux, commencés le 10 juillet, avancent rapidement grâce à une entreprise qui m'a été recommandée par ma copine Karine Lyachenko (dont c'est aujourd'hui l'anniversaire : tanti baci Karine !) et son mari Roberto.
Ce sont des locaux transfigurés que nos élèves vont trouver à la rentrée : des murs aux couleurs vives et des fresques en triptyques créées par l'artiste-peintre Didier Gomez que j'ai prié de "délirer" sans retenue autour de quelques idées de mon cru.
Une inauguration est prévue début septembre avec des élus locaux, quelques élèves choisis, les professeurs, et de la musique bien sûr.
Ce rafraîchissement va de pair avec la nouvelle impulsion que je veux donner à cette école que j'ai créée il y a bientôt quinze ans ; ne pas s'endormir, même si le succès ne se dément pas (un record d'inscriptions est battu cette année), avancer, ne pas regarder en arrière et s'ouvrir à toutes les formes de musique sans ostracisme, c'est le but.
Dans le même sens, on a procédé au rajeunissement des "visuels" de l'école : site, affiches, dépliants...

Ci-après, un aperçu du talent de Didier Gomez :






Séjours en salles obscures prévus ce week-end : pour Toy Story 3 dont on dit unanimement que c'est une sacrée réussite, et le nouveau Stephen Frears, Tamara Drewe, très alléchant.
Bien que me sachant très peu lu actuellement, et, hélas, souvent, à la va-vite (suivez mon regard, les "d'jeun's" !), je viendrai en rendre compte.

Et non, je fais pas la gueule.

Tamara Drewe , de Stephen Frears




1990

vendredi 16 juillet 2010

Qui veut jouer avec moi ?!

Ahhh oui !

Tetro... ou pas assez*

Vincent Gallo et Alden Ehrenreich


Enfin vu le film de Francis Ford Coppola ; je tournais autour lors de sa sortie en salles et ne sais trop ce qui me retenait.
J'avais tort sans doute, car le dernier opus de l'auteur du Parrain mérite... le détour.
Après le succès planétaire de son "Godfather" en trois volets et l'aventure épique d'Apocalypse Now, la figure de proue du "Nouvel Hollywood" des années 70 s'est tourné vers un cinéma plus intimiste et... moins cher !
On aima en leur temps "Outsiders" et "Rusty James" précisément pour cela, Coppola sachant mieux que personne observer l'époque à travers le regard d'adolescents forcément rebelles.
Bon an mal an, Coppola poursuit sa route, hors du cinéma américain actuel qui s'adresse en général à des mômes attardés, à grands coups d'effets spéciaux, de montage serré, de surround vibratoires.
A l'inverse d'un Scorsese qui sait sortir son épingle du jeu avec des films tous-publics de bonne facture, jamais honteux, le cinéaste de "Conversation secrète" (son chef-d'oeuvre ?), le détenteur d'Oscar et de Palme d'Or que lui valurent ses deux films les plus opulents, tourne, désabusé, des films qui lui conviennent, à lui, et à un public friand de "cinéma indépendant".
Coppola a chèrement acquis sa liberté, maintes fois ruiné, inconsolable d'avoir produit et réalisé un Parrain qui reste l'une des oeuvres les plus importantes de l'histoire du cinéma.


Alden Ehrenreich


Avec "Tetro" il ne faillit pas à la règle qu'il s'est imposée, nous donnant un film au scénario quelque peu alambiqué, cornélien, où le spectateur s'avisera, et c'est beaucoup par les temps qui courent, qu'on ne le prend pas pour un imbécile.
Les références cinématographiques se multiplient, l'auteur lorgnant du côté de Fellini dans les séquences les plus délirantes et, plus curieusement, vers Almodovar auquel il emprunte son égérie la plus représentative en la personne de Carmen Maura en Fabienne Pascaud (la "critique" théâtrale de Télérama) survitaminée.
Vincent Gallo est un grand acteur ; ce que "Tetro" nous permet de vérifier, où Coppola lui offre un rôle d'écrivain raté mais génial (ou inversement) qui colle parfaitement à ses guenilles d'acteur hors-circuits.
On lui adjoint un jeune comédien, Alden Ehrenreich, venu de la téloche ("Les experts"), au talent très prometteur s'il parvient à éteindre le Di Caprio qui sommeille en lui, car, pas de chance, la ressemblance avec le Léo (jeune) est troublante.
On retiendra surtout de "Tetro", qui n'a même pas les honneurs d'une édition Blu-ray, une magnifique photo en noir et blanc que viennent trouer, parfois, des scènes en couleurs saturées qui illustrent les aspects "felliniens" et "almodovariens" du film.
On sait qu'on a vu un beau film un peu malade ; et ça, c'est déjà beaucoup !


F.F. Coppola et ses deux acteurs principaux

DVD (uniquement !) FPE.
*On ne peut la rater, celle-là !

jeudi 15 juillet 2010

Pujadas

Goûts d'Antibes

A Antibes, lors d'incursions de plus en plus en plus espacées, il y a l'accueil des vieux copains.
Thierry et Valérie ont renoncé à leur "Latino" du port pour animer une plage à Juan-les-pins où j'ai dîné en famille samedi face à la Méditerranée.
C'est chez eux et leurs enfants, Jules et Arthur, que j'ai bouclé mon très bref séjour mardi, sous les fusées du feu d'artifice tiré en l'honneur du 50ème anniversaire d'un Festival de Jazz qui fut jadis le plus prestigieux de la planète.
J'aurai donc manqué la diva Keith Jarret qui y revient fréquemment, et dont le dernier album est une merveille.

Je n'ai pas manqué d'aller saluer Mamo, qui dirige de main de maître le "Michelangelo" du Vieil-Antibes où les "stars" de toutes origines aiment à déguster les meilleurs produits locaux.
En démocrate, Mamo peut vous servir une excellente pizza ou, selon vos moyens, un poisson pêché le matin même.
Habile, doué d'un sens du "relationnel" peu commun sous ces latitudes, Mamo a su tisser sa toile au fil des années, recevant acteurs célèbres d'Hollywood comme Stallone, Michael Douglas ou des footballeurs-people-bing-bling à la mode.
Dans son patio, en son habituelle délicatesse, il me convie à la table d'un chef étoilé maintenant retraité, avec lequel je parle "lièvre à la royale" et autres joyeusetés gastronomiques.
Mamo disparaît au moment d'une addition... vierge !
Un "grand" !

"Mamo" en civil sur le port (Photo Nice-Matin)

A midi (quel jour était-ce ?) sur la Place du Marché provençal assailli par les touristes, je tombe (c'est le mot) sur un ami de jeunesse qui me tend l'embuscade antiboise absolue : les parts de "socca" se succèdent sur la table du bistrot du coin ; les pichets de rosé aussi !
Je m'anime, faisant la joie de deux anglaises d'âge avancé qui tiennent une "bookshop" à quelques pas et m'offrent à leur tour de la socca et... du rosé.
Je regagne, titubant, mon hôtel, où je fais une sieste salvatrice.

La "socca" sur le marché d'Antibes vaut le voyage.
La pissaladière de Veziano aussi.
Mais gare à l'accompagnement en... liquide !

La mauvaise réputation


Vu d'Antibes...

mercredi 14 juillet 2010

Les salauds !

Sur le front de mer, à Antibes, se dressait l'hôtel Royal, dernier vestige de l'avant-bétonnage qui commença à sévir dans les années 60.
Pour l'Histoire, l'Hôtel fut transformé en Kommandantur lors de l'occupation.
A sa place, un 4 étoiles accolé à un ensemble d'appartements de luxe a poussé tel un champignon ; l'architecture est sans âme, fonctionnelle.
On peut se demander pourquoi personne n'a songé à faire classer le bâtiment détruit.
On ne sait si qui que ce soit a protesté.
La population locale a, il est vrai, d'autres yorkshires à fouetter : la télé, les bains de soleil, la satisfaction de la sécurité renforcée (ah, les caméras !), le shopping dans les boutiques de fringues pléthoriques, et... l'immobilier.
Ouf, ce vilain bâtiment trop vieux a été rasé.

Trop mieux, non ?

vendredi 9 juillet 2010


mercredi 7 juillet 2010

Ces amis bourrés... de talent !

Karine Lyachenko et Emmanuel Donzella mènent actuellement avec bonheur des carrières en solo.
Au début du 21ème siècle (hier, quoi), ils constituaient le duo "Collier de nouilles".
Son absence fait cruellement défaut à l'actuelle scène comique.
Nota : pour voir les images s'animer, il faut cliquer sur la flèche.
Sinon, ça reste tout noir.

Début de spectacle : 


Fin de spectacle :


Pour l'anecdote, c'est le soir où fut filmé le spectacle que je fus engagé au Caveau de la République.
C'était fin 1999.

Bienvenue à la "fac" !

AKIRA

KU


Dreams - 1990 -


RO

Ran - 1985 -

SA

Kagemusha - 1980 -

WA

Les 7 Samouraïs - 1954 -

Rashômon - 1950 -

Beurkland


*NDLR : ceci est un photo-montage.
La rédaction ne saurait être tenue pour responsable des documents mis en circulation sur Internet par des millions de citoyens exaspérés.

mardi 6 juillet 2010

Quels pieds !

Bluffant, non ?

La Musique partout : ça bouge enfin en France ?





A la traîne de la plupart des nations voisines, la France commence à bouger au niveau de la pratique musicale par les enfants.
Le triste exemple donné par les "stars" du football récemment devrait faire réfléchir un peu "là-haut" où l'on s'applique chaque année à tailler dans le budget de la culture et à amoindrir les moyens en personnel de l'Education Nationale.
Après le projet Take a Bow décrit ici il y a quelques jours, le Sistema vénézuélien semble enfin faire des émules (il fut créé en 1975 !) au pays où l'on décerne la Légion d'Honneur à des Didier Barbelivien.
On lira l'excellent papier (quoique un peu connement perplexe) de Rue 89 dont j'extrais :

450 enfants, quatre orchestres

La première étape a été de recruter les enfants. A travers les réseaux des centres sociaux, des associations, des maisons d'enfants et de jeunes, familles et enfants se sont vu proposer de participer à la formation d'un orchestre.

450 enfants, dont aucun n'avait fait de musique auparavant, ont choisi de se lancer dans l'aventure. Au bout de six mois, seuls 15% avaient renoncé. 450 enfants, donc quatre orchestres, qui ont chacun leur couleur : orange, bleu, rouge et jaune.


La suite, avec des images en couleurs et des vidéos : clic 
On appréciera diversement les commentaires, dont certains feront penser qu'il faut retrousser ses manches.

lundi 5 juillet 2010

Terzieff ne trichait pas


La télé doit rediffuser "Les tricheurs" en hommage à Laurent Terzieff (que l'on voit ici à1'36).
Le film n'est rien dans la carrière de Marcel Carné, sinon un regard d'adulte déformé sur la jeunesse rebelle de la fin des années 50. 
L'un de ses rares mérites est, justement, la présence de Terzieff, la découverte d'une star, Jean Paul Belmondo, et une bande originale où l'on entend quelques "pointures" du jazz, Stan Getz notamment.
Les rapports de Terzieff avec le cinéma furent brefs ; on lui prédisait une grande carrière à laquelle il préféra un long parcours au théâtre où son absence sera durement ressentie.
C'était un immense acteur que j'avais aperçu, dinant seul, à la Brasserie Lipp il y a quelques années.
Je fus très impressionné.

dimanche 4 juillet 2010

Modes

- Via Journal de Quebec (2008) -

samedi 3 juillet 2010

Stevie et Prince : la même en plus long.



"Mais qui c'est ce type qui imite notre grand Gilbert Montagné ?"

Adieu, Laurent Terzieff


Photo J.Vauclair

Je vous admirais, je vous respectais, je vous aimais.
Merci pour tout.

Un acteur, deux films

Pour cause de défaillance du co-spectateur prévu, l'énième vision de "Il était une fois en Amérique" est reportée sine die.
En lieu et place, deux soirées avec Leonardo.
En vieillissant, le teen-ager de "Titanic" acquiert au fil des films une maîtrise stupéfiante.
Je découvrais jeudi le denier "Scorsese" où Di Caprio est cependant moins convaincant que dans le film de Sam Mendès que je revoyais hier soir avec un copain qui assistait, bluffé, à sa première séance au SylPalace, d'autant que le support était un Blu-ray.
Pour ce qui concerne Shutter Island, avec le recul nécessaire, je suis un peu sur la réserve.
Le Scorsese de Taxi Driver qui révolutionna le cinéma hollywoodien des années 70 est devenu un excellent cinéaste, rien de plus, rien de moins.
Il nous offre un grand film par an, que l'on peut aller voir en étant sûr de passer un vrai grand moment de cinéma.
Certains peuvent ne point s'en contenter ; on les comprend : il y a un sens du cadre, de la lumière, de la photo, toujours exceptionnels, y compris un traitement de la couleur propre à ce réalisateur : l'exemple le plus typique étant "Aviator", film étonnamment sous-estimé des cinéphiles.
Shutter Island est finalement, malgré les qualités soulignées, assez "académique", usant d'un procédé maintes fois érodé ; j'adore être manipulé par un auteur de films, ce en quoi Hitchcock était passé maître, demeurant inégalé à ce jour.
Ici, "Marty" sème trop d'indices pour que le spectateur soit dupe jusqu'au bout.
A l'inverse Mendès, dans ses "Noces Rebelles" revues hier soir, donc, y parvient beaucoup mieux sans user du même luxe de moyens : on se doute, certes, dès le début du troisième tiers, que la situation va tourner à l'aigre, mais le dénouement tragique vient nous clouer sur place beaucoup plus efficacement que celui de Shutter Island.
Il faut dire que le tandem Di Caprio/Winslett y est remarquable de bout en bout : les deux ex-"post-ados" de Titanic atteignent ici des sommets dans leur art, sous le regard d'un metteur en scène habité.
L'auteur d'American Beauty" et des "Sentiers de la perdition" étant par ailleurs metteur en scène (et lequel !) au théâtre (Cabaret), il a un sens de la direction d'acteurs qui semble avoir fait défaut à Scorsese sur son île maudite.
Pour ceux qui l'ont zappé ou vu dans des conditions aléatoires, une vision de ce film (le Mendès) s'impose.
Dans les deux cas, vive le cinéma !

Revolutionary Road : Mendès évite le pathos, chapeau !

Shutter Island : le meilleur acteur de sa génération dans un film de Scorsese où celui-ci chausse parfois ses gros sabots...
Sur "Shutter Island", on pourra être intéressé par l'article et les commentaires de "ruines circulaires" ici :
(ne pas lire si vous n'avez pas vu le film) : clic

Enfin !

Une pluie bienfaisante inonde la ville après ces journées de canicule.
Le moindre déplacement dans le quartier chauffé à 35° devenait digne d'une expédition dans le Sahara.
Mon rendez-vous d'hier, en mairie, avec l'adjointe à la culture et son collaborateur, fut l'occasion de faire preuve d'un sursaut d'énergie pour présenter mes projets concernant l'Atelier Musical, l'école de musique que j'ai créée en 96 qui connait un succès croissant.
J'ai fait part à ces élus bienveillants, attentifs, des nouvelles orientations mises en place pour la rentrée de septembre et en suis sorti convaincu d'être soutenu à fond.
J'ai rampé jusqu'à l'Atelier pour y recevoir un prof embauché récemment ; le recrutement est chose ardue : est-on jamais sûr d'avoir fait le bon choix ?
A la maison, la petite clim mobile achetée en 2005 lors d'une période de canicule a fonctionné deux jours de suite à plein régime.
C'est un dernier recours, car ces machines sont bruyantes et polluantes : elles rejettent la chaleur à l'extérieur ; tout est dit.

Ce matin, donc, les plantes de mon balcon sont à la fête : l'eau du ciel vient les désaltérer en abondance.
Dites, je pense qu'on ne peut se lasser de ceci :



N'est-ce pas ?

vendredi 2 juillet 2010

Invités surprise pour Stevie

Stevie Wonder était à Bercy ces jours-ci.
Pendant l'intro de Superstition déboulent sur scène Prince et Sheila E.
Hommage légitime au Grand Homme de la musique "soul".

jeudi 1 juillet 2010

Ce soir, chef d'oeuvre



Salle confortable et climatisée.