Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

jeudi 30 août 2012

Conte de Noël


Pour cette soirée cinéma à la maison, mardi, après l'excellent repas concocté par G. Salver, point de film classé "chef-d’œuvre incontournable" mais, choisie à l'unanimité, cette brillante comédie sur le mode "melting-pot" qui connut un énorme succès au début du siècle.
Il faut, pour regarder ce spectacle, s'enfoncer mollement dans son fauteuil, se laisser aller, se laisser emporter par ce déferlement "choral" qui, de fait, peut vous submerger d'émotion, de moments drôles, sans toutefois éviter les ficelles du genre, que l'on relèvera néanmoins sourire aux lèvres, car on finit, c'est la force du film, par adhérer à tout, par mettre au rancard arrière-pensées et a priori pour peu qu'on ait l'humeur à la détente.
Point de critique circonstanciée, non, sinon qu'on a passé un moment de cinéma-spectacle de très bonne veine, comme savent nous en offrir les britanniques quand ils sont en forme, comme ici.
Le plat qu'ils nous servent, en l'occurrence, est fait des meilleurs ingrédients : distribution formidable avec l'excellent -comme d'hab- Colin Firth, Emma Thompson, parfaite évidemment, et une flopée d'acteurs d'outre Manche d'indéniable talent, voir l'affiche ci-dessous.
Une bande-son très "soul-disco" vous donne envie de déplacer les meubles à l'instar d'un Premier Ministre joué par un Hugh Grant impeccable (c'est pas tous les jours !) et de vous livrer à une danse du scalp frénétique.
Certes, quelques situations sont téléphonées, mais, comme je le dis plus haut, l'exploit consiste à nous mettre dans un état quasiment euphorique de nature à évacuer toute velléité critique.
Du bonheur, en ces temps moroses, ça ne se refuse pas.

Une formidable distribution
Synopsis 
L'amour est partout, imprévisible, inexplicable, insurmontable. Il frappe quand il veut et souvent, ça fait pas mal de dégâts...
Pour le nouveau Premier Ministre britannique, il va prendre la jolie forme d'une jeune collaboratrice.
Pour l'écrivain au coeur brisé parti se réfugier dans le sud de la France, il surgira d'un lac.
Il s'éloigne de cette femme qui, installée dans une vie de couple ronronnante, suspecte soudain son mari de songer à une autre.
Il se cache derrière les faux-semblants de ce meilleur ami qui aurait bien voulu être autre chose que le témoin du mariage de celle qu'il aime.
Pour ce veuf et son beau-fils, pour cette jeune femme qui adore son collègue, l'amour est l'enjeu, le but, mais également la source d'innombrables complications.
En cette veille de Noël à Londres, ces vies et ces amours vont se croiser, se frôler et se confronter...

Risi in Trastevere

Alessandro Momo et Vittorio Gassman dans le drolatique "Parfum de femme" de Dino Risi (1974)

mardi 28 août 2012

Macabre

Où vont se nicher les affronts faits à notre langue...

Cimeterre du Paire Lachèse, sur Paris

Chic

Rétrospective Edward Hopper au Grand Palais, du 8 octobre au 20 janvier 2013.
Indispensable.


Incunables

Peter O'Toole & Audrey Hepburn : "Comment voler un million de dollars" de William Wyler (1966)
C'est une adorable comédie des années 60, tournée par William Wyler (Ben Hur), qui avait déjà dirigé Miss Hepburn dans le sublime "Vacances romaines" et l'excellent "La rumeur" qui abordait de front, en 1961, la différence sexuelle.
Ici, Wyler réunit les deux stars dans une comédie qui se déroule dans le monde des arts, dans un Paris idéal tels que veulent le voir les américains.
Une friandise.


lundi 27 août 2012

C'est au programme

Grotte de ce coquin de Tibère - Sperlonga (Latium - Italie)

Faits d'été

Humanoïdes

C'est atavique : au retour de vacances (forcément ratées ?), le parisien lambda, dès qu'il foule le sol de la capitale, se remet à faire la gueule. J'en croisai quelques spécimen samedi, bronzés mais revêches. Tout ça pour ça.
...

Fin de partie

Fin de la saison d'été au Caveau de la République, samedi dernier. Jusqu'au 20 septembre, j'ai toutes mes soirées. Sensation étrange...

...

Dissuasion

Les cafetiers s'amélioreront-ils un jour ?
J'en doute :

Je pose la question : pourquoi ? Café de la Place, Paris 18eme 







Ailleurs (pour respirer)

Lors de mon prochain séjour par-delà les Alpes, qui ne saurait tarder, j'irai visiter la belle cité médiévale
d'Orvieto. Des esprits malintentionnés m'ont soufflé l'autre jour qu'il me faudrait grimper pour atteindre le but de mon escapade, référence non voilée à mes récents ennuis articulaires. Je découvre là-dessus qu'un joli funiculaire récemment remis à neuf relie la gare au gros village perché, et na !
En outre -sans jeu de mots-, le vignoble d'Orvieto produit l'un des meilleurs vins blancs de la botte.
Je savoure d'avance.

Orvieto - Ombrie



Les amis de Nicolas sont sur la Riviera

L'association "Les amis de Nicolas Sarkozy" a réuni ses membres à Nice.
On les regrette déjà.
Lire l'article de Rue 89 ici : têtes à clic.

Le bal des faux-culs
Marine Morano, toujours gracieuse

dimanche 26 août 2012


Parigi

Un brunch à l'italienne, à Paris, ça ne se refuse pas :


Consommation

Photo prise avec un iPhone

samedi 25 août 2012

Vieille carne

Souvenir...


Laurence Roussarie, J.Christophe Herbeth, S. Coudène
Théâtre du Gymnase-Marie Bell (1999)
Paul Lederman Productions - Les Voilà Producteurs

vendredi 24 août 2012

mercredi 22 août 2012

La nostalgie de Vichy

"Réclame", à l'époque de Marcel P.
Dans "Du côté de chez Swann" , Proust (Marcel de son prénom) livre l'admirable (entre autres) description des madeleines trempées dans le thé de son enfance qui devait s'immortaliser, chacun de nous ayant ses "madeleines", pour faire référence à notre mémoire sensorielle, et, notamment, gustative.
Un peu plus loin, décrivant les habitudes de la tante Léonie, recluse dans sa chambre, il évoque la prise quotidienne, et à heure fixe, de ses verres de Vichy Célestins, eau gazeuse à fines bulles qu'une publicité télévisuelle s'efforce actuellement de déringardiser, lui prêtant de nouvelles vertus : autrefois, cette eau pétillante se voulait digestive ; aujourd'hui, sa "fraîcheur au quotidien" (!) serait source (! encore) de bienfaits pour la peau des jeunes femmes ciblées par la publicité.
Or, cette eau miraculeuse me revient à présent en "madeleine", réveillée davantage par la lecture de la "Recherche" que par l’assommante réclame, laquelle récupère, au passage, la jolie chanson du film "Jules et Jim", la taguant d'un texte affligeant dont seule l'imagination, dramatiquement pauvre, des publicitaires, pouvait accoucher.

Enfant, lors de nos vacances dans le midi, le déjeuner chez la tante Marie, à Nîmes, était rituel un obligatoire auquel je me pliais de bonne grâce, tant j'aimais cette grand-tante, une maîtresse-femme, brillante, autrefois propriétaire d'une brasserie bien fréquentée de Montpellier, veuve d'un conseiller général de cette ville, qui épousa en secondes noces l'un des hommes les plus affables que j'aie jamais rencontrés, lequel, je vous le donne en mille, s'appelait... Marcel.
Sur la table du déjeuner, la bouteille de Vichy Célestins trônait immuablement, dont j'eus l'occasion d'apprendre par cœur le texte de l'étiquette et, notamment, ce bout de phrase qui ne laissait pas de m'intriguer : "ne décompose pas le vin".
Les adultes, encouragés sans doute par cette affirmation, mélangeaient donc, débarrassés de toute crainte (puisque c'était écrit) la piquette locale (on n'avait pas encore créé le Costières de Nîmes) et les bulles de l'eau salutaire.
Je grandis et eus le droit, un dimanche, de goûter le breuvage. On consentit à verser dans mon eau de Vichy quelques gouttes de ce vin d'une couleur rendue plus encore violacée par le mélange. Je ne renouvelai jamais l'expérience, tant la mixture me parut infâme.
A l'inverse d'autres de mes madeleines, comme ces gnocchi d'un restaurant vénitien qui me rappellent, à chaque dégustation, ceux que confectionnaient patiemment ma mère, ou un certain gâteau au chocolat familial, l'eau de Vichy Célestins n'est pas inscrite dans ma mémoire comme un souvenir heureusement gustatif.
Mais, conjuguée à la vulgaire "pub" de la télévision et à la lecture du beaucoup moins vulgaire Proust, elle m'est plus miraculeuse que l'eau de Lourdes.

Buvard publicitaire : autant de qualités en bouteilles, ce n'est pas rien !


Une belle idée "italienne"

Ils sont comme ça, les italiens, généreux et inventifs : les propriétaires du Miroglio Caffè, sis à Paris non loin du centre Pompidou, ont animé les soirs d'été d'une manière toute simple à laquelle il fallait penser : un drap tendu sur le mur d'en face, un vidéo-projecteur, et, le soir, la diffusion des chefs-d’œuvre du cinéma transalpin, de Mamma Roma à La Dolce Vita.
Hier soir, c'était Cinema Paradiso.
Dans une scène du film de Tornatore, Noiret projette un film sur un mur de la place de son village depuis la cabine de son cinéma. C'est peut-être la source d'inspiration des auteurs de cette belle idée.



Miroglio Caffè, 88 rue St Martin, Paris.
Tous les billets sur l'Italie, en cliquant ICI

vendredi 17 août 2012

dimanche 12 août 2012

Prague est musique


Vieil Antibes

Nous vivions là,
dans ces bâtiments,
à gauche sur la
photo.

jeudi 9 août 2012

Incunables

J'ai trouvé à la Dame Blanche, rue de la Montagne Ste Geneviève, un LP du Concerto pour violon de Brahms par Yehudi Menuhin sous la baguette de Furtwängler.
Le violoniste joue la cadence écrite par Kreisler : c'est totalement hallucinant !
Je ne sais pourquoi, j'ai pensé à... Jimi Hendrix ! 
Heavy Metal, now :

 Si Dieu existe...


mercredi 8 août 2012

Eté en Trastevere

Dans le Trastevere, sur les bords du Tibre, on peut, chaque été, diner à la belle étoile de spécialités locales dans l'une des nombreuses cantines qui bordent le fleuve :

lundi 6 août 2012

Haute fidélité

Ces temps somnolant sont propices à la concrétisation de ces petits projets que l'on faisait en période dite "active". On a tout le temps de faire ce que l'on remettait à plus tard, ces petits travaux destinés à corriger les petites anomalies détectées ça et là quand le regard, oisif, balaie l'univers immédiat. Ici, un bibelot à déplacer, là, une tache sur le revêtement mural, un peu plus loin, une disposition d'objets inadéquate. Dans la catégorie "tâches différées", ma platine Thorens attendait que je veuille bien lui accorder toute l'attention requise. J'ai procédé à un réglage minutieux du bras de ce tourne-disques et calibré correctement la sortie "phono" de mon amplificateur. On sait qu'un véritable audiophile préfèrera le son analogique au numérique. S'il fallait m'en convaincre, l'écoute de la 1ère symphonie de Brahms, hier, via les deux supports, ne laisse subsister le moindre doute : le son délivré par la cellule (Ortofon) de la platine à disques noirs est opulent et précis à la fois, quand celui dispensé par le CD est plus contraint, engoncé, "compact" (et oui !). Les jeunes oreilles ne connaissent que les sons compressés de ces disques précisément compacts, ou, pire, du MP3. Un ami vient de m'offrir quelques disques microsillons à l'état du neuf, dont ces Brahms dirigée, dans les années soixante-dix par un chef prématurément disparu du nom de Istvan Kertesz, dont Georg Solti pensait qu'il serait l'un des plus grands chefs de l'histoire. Les symphonies sont réunies dans un coffret Decca, Kertesz dirigeant le Philharmonique de Vienne quand   cette phalange était à son meilleur.
Le "son Decca", célébré par les amateurs exigeants donne tout son sens au label "Haute Fidélité" apposé, mais en anglais, sur l'image de couverture.

Quand je n'étais encore qu'un jeune élève-pianiste, vers douze ou treize ans, je me rendais régulièrement chez un voisin, vénérable vieillard féru de musique enregistrée, qui m'accordait le privilège d'auditions "au salon" au moyen d'un matériel des plus perfectionnés auquel il consacrait une part non négligeable de sa retraite. Le son, traité par un puissant ampli à lampes, jaillissait de deux imposantes enceintes Cabasse, marque française qui fait encore autorité de nos jours.
Nous nous installions dans les fauteuils Voltaire pour écouter religieusement une œuvre du répertoire.
De temps à autre, l'audiophile, d'un geste de la main, soulignait un passage du morceau, indiquant par là que son installation faisait honneur à tel solo ou tels pizzicati de violons.
Jamais, cependant, il ne se serait levé pour faire réentendre ce qui faisait sa félicité : l’œuvre devrait s'apprécier dans son intégralité, comme au concert.
C'est en lisant les carnets de Sviatoslav Richter que ces moments de grâce me sont revenus : le grand pianiste russe invitait des amis, le soir, à de telles séances.
Après le dîner, tout le monde s'installait confortablement pour écouter des disques, en débattre après l'audition avec le Maître dont on sait qu'il avait la dent dure.
C'était en des temps où la télévision, ce divertissement si ordinaire, n'avait pas envahi les foyers. Je doute même, qu'en nos temps, il l'eût laissée entrer chez lui.
Je me souviens des heures passées, dans ma chambre d'adolescent, à écouter de la musique sur mon électrophone. Je disais alors, car j'étais déjà sinistre, que j'adorais écouter de la "musique en chambre". cette pratique permettait de s'adonner à la lecture, à laquelle, aujourd'hui, la télévision et ses dérivés ne laissent aucune chance.
Sans ordinateur, autre prédateur, je retrouve ces jours-ci ces plaisirs démodés.
Interrompre ma lecture pour aller retourner le disque ne m'irrite pas : je rajeunis. 


Amatriciana

vendredi 3 août 2012

Belle chanson aimée

Faits d'été

J'écris actuellement de l'Atelier Musical : mon vaillant Vaillo (je modifie pour ne pas faire de publicité à Sonni) est dans un autre atelier pour remplacement du ventilateur. L'appareil devenait brûlant et faisait un bruit d'aspirateur. En août, la terre s'arrête de tourner ; malgré l'assurance que m'a donnée le monsieur de l'Atelier du portable (tous ces ateliers !) de récupérer mon bien rapidement, je suis un tantinet sceptique.
L'avantage, ici, c'est, sans conteste, le grand écran. Je vais m'en procurer un, c'est nettement plus confortable.
L'absence d'ordinateur chez moi génère un changement d'habitudes assez plaisant, en fin de compte. Vers neuf heures du matin, sacoche en main, je vais d'un pas alerte me procurer un pain au chocolat chez le boulanger de la place Jules Joffrin, lequel, ô miracle, maintient ouverte son échoppe durant tout le mois d'août !
Muni de ma viennoiserie, je bois un (bon) café au Café Albert, servi par une accorte serveuse qui, apparemment, vient de m'intégrer au cercle des habitués du matin, m'accueillant désormais d'un "vous allez bien ?" fort agréable, par les temps d'indifférence qui courent. elle semble se réjouir de me voir à nouveau trotter (je n'irais pas jusqu'à dire "galoper") comme un bambin.

J'ai beaucoup vitupéré, ici-même, contre les brasseries parisiennes, le peu d'empathie que l'on peut avoir pour des serveurs peu amènes (euphémisme), les prix exorbitants qu'elles pratiquent et leurs règlements intérieurs souvent surprenant.
Ainsi, l'autre après-midi, j'avisai une pancarte exposée au-dessus du comptoir d'un café de la place Clichy :
"Café au bar : jusqu'à 15 heures, 1€10 , de 15 à 19 heures, 1€30, à partir de 19 heures, 1€50"
Pourquoi ?
A côté de la Mairie du 18è, au fronton d'un brasserie, on vient d'apposer l'écriteau suivant : "à partir de 16 heures, plus de boissons chaudes en terrasse."
Pourquoi ?

Pardon, l'ami, j'ai oublié la feuille de sauge !
Je vous parlais l'autre jour de "supions à la provençale".
Nous nous en sommes régalés avec un vieil ami, l'autre soir, après un apéritif "à l'italienne" pris sur le balcon sous un ciel clément.
Je suis fier d'avoir réussi mon plat, que j'ai fait précéder d'une mise en bouche inspirée par Claudio, le jovial chef de "Armando al Pantheon", à Rome : une tranche d'aubergine doucement revenue sur laquelle on dépose une quenelle de ricotta fraîche piquée de brisures d'amande ; sur cet appareil on pique une tranche de pancetta roulée qui recèle un petit morceau d'abricot à peine tiédi au beurre.
Je suis sûr que vous auriez aimé partager ce joli repas, auquel succéda la projection d'un film... italien.

Pour mon prochain séjour romain, je logerai dans le Trastevere, c'est décidé. Il s'avère en effet que depuis mon petit succès de l'autre jour sur facebook m'arrive force "plans" de séjour des plus alléchants.
J'avais repéré, lors d'une précédente escapade, un hôtel sis dans un ancien couvent. La perspective de petits-déjeuners dans son magnifique jardin m'y attirait irrésistiblement, si ce n'est que les prix ne sont guère dans mes moyens, même si, pour ce genre de séjour, je ne compte guère.
Je vais bien finir, grâce à mes virtuels nouveaux amis, par trouver l'équivalent à moindre prix...

Mignon, mais un peu cher...



jeudi 2 août 2012

Vingt ans déjà



Dans l'état où se trouve la chanson française, il est bon de se souvenir. Vingt ans aujourd'hui que disparaissait Michel Berger : un artisan talentueux, un "son", une manière uniques. Certes, les orchestrations ont vieilli (ah, ici, ces roulements de tambour en fin de titre !), mais la veine mélodique et harmonique tient fort bien le coup.

mercredi 1 août 2012


Immortel

"Paris est tout petit pour ceux qui s'aiment, comme nous, d'un aussi grand amour."
Jacques Prévert pour les dialogues des "Enfants du Paradis".

Qu'est-ce qu'un chef d’œuvre absolu ?
Exemple :


Arletty et Pierre Brasseur - Les Enfants du... par Tushratta