Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

mercredi 30 mars 2011

(re) Pub




A vendre à prix cassé : 375.000 T'shirt 

"I love Sarko",

et 123.000 ravissants shorty-femme.

L'offre expire à minuit.
Passé ce délai, le lot sera expédié en 

Lybie.


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mardi 29 mars 2011

Farley Granger est parti

FARLEY GRANGER 
1925-2011

L'inonnu du Nord Express (Hitchcok)

Senso (Luchino Visonti)
 L'inconnu du Nord Express

Les amants de la nuit (Nicholas Ray)


lundi 28 mars 2011

Indispensable

;o)

dimanche 27 mars 2011

Bach underground

Les cadres du fn sont au top niveau

M. Le Pen l'a dit : "pour trouver des ministres, on a c'qu'il faut dans nos rangs."
Et pour trouver des conseillers généraux ?


On appréciera le ton neutre et très "pro" du journaliste de France 3 qui doit avoir bien du mal à ne pas pouffer.

samedi 26 mars 2011

Edifiant

Comprendre la jeunesse

Il grande Pino !

La synchro est ce qu'elle est,
mais quelle belle chanson !

Voilà...

ce qu'on vous envoie quand on
annonce qu'on va 
partir pour l'Italie : 



Là, je crois qu'on a trouvé une truffe !

Claude Guéant
Ministre de l'Intérieur
Une voix, ça n'a pas de prix.

vendredi 25 mars 2011

Terrence Malick + Pitt + Penn seront à Cannes

Du fascisme à visage "télé-compatible"

Avant de traiter maladroitement les électeurs de la fille de Le Pen de "gros cons" (savent-ils seulement ce qu'est réellement le Front National ?)  comme le fit tout récemment une chroniqueuse-radio (apportant sans doute involontairement quelques voix supplémentaires au parti d'extrême-droite), il faudrait de toute urgence entreprendre un vrai travail d'explication de ce que cache le visage si peu antipathique de cette femme qui n'est que l'habile porte-voix de gens dont l'arrivée au pouvoir n'engendrerait que le malheur pour ce pays auquel nous tenons tous.
Il faut expliquer ce vote, qui n'est en aucun cas d'adhésion (à quoi donc ?), qui exprime désespoir et exaspération face à une politique incapable de résoudre les problèmes qui se posent à nos concitoyens les plus démunis : inflation non maîtrisée, chômage, fossé entre le peuple et ses (indispensables) élites, exclusions, etc.
Il faut expliquer à ces électeurs perdus (momentanément, souhaitons le !) que non, l'immigration n'est pas la cause de tous nos malheurs, mais, au contraire, une source d'enrichissement, car, on l'a vu, les pays qui se sont repliés sur eux-mêmes ont connu les situations les plus catastrophiques de l'Histoire.

Les perpétuels humiliés de la vie, premières vraies victimes de la crise, grossies du flux des classes de plus en plus "moyennes", veulent émettre un vote de protestation face à une situation que la politique menée depuis 2002 n'a fait qu'aggraver.
Le pouvoir actuel, en soufflant sur les braises de la division, porte une lourde responsabilité dans le climat nauséabond dont se repaît ce parti composé pèle-mêle dans ses instances, il faut le rappeler, de nostalgiques de l'Algérie française, de l'Etat Français assassin de Pétain, de skinheads en quête d'honorabilité, et de catholiques intégristes.
Il faut expliquer que ce parti ne dispose pas de cadres aptes à gérer (on a vu ce que la gestion des villes confiées par les électeurs au FN dans les années 80/90 a donné !), au point de mettre en position éligible dans ces cantonales, un quasi centenaire et une échappée du NPA de Besancenot entre autres candidats bouche-trous.
S'y adjoindront si rien n'est fait -ça a commencé- des transfuges du mouvement ouvrier syndical et politique et, on le voit, des partis d'extrême-gauche.
Se mêlant aux apprentis-sorciers de tout poil, Mélenchon, aujourd'hui, réclame des sièges après avoir passé toute la campagne à vomir les socialistes.
Ah les socialistes !
C'est à eux qu'il va appartenir, qu'il appartient tout de suite et maintenant, de faire ce travail d'explication, de proposer un vrai programme capable de montrer un  chemin différent à l'électeur déboussolé.
Eux aussi portent une énorme responsabilité dans ce qu'il va advenir de ce pays dans les 5 ans à venir.
S'ils échouent, la droite extrême n'aura qu'à se baisser pour ramasser le pouvoir.
Alors, que le candidat soit DSK, Aubry ou Hollande n'a finalement que peu d'importance, puisque c'est avec des femmes et hommes de gauche que l'élu(e) gouvernera.
Aujourd'hui, l'UMP, divisée sur des sujets de société majeurs, s'est totalement discréditée.
On sait maintenant qu'en cas de duel PS/FN en 2012, une partie d'entre elle se jettera dans les bras du parti anti-républicain.
Il faudra que les gens de gauche responsables votent dès le premier tour (oui, ce sera "utile") pour la seule ou le seul candidat capable de l'emporter.
Mais le boulevard qui s'ouvrira alors sera la plus dangereuse des routes si la gauche déçoit.

jeudi 24 mars 2011

"Les yeux de sa mère" : même pas pour pleurer.

Le mélo de Thierry Klifa ne fait pas pleurer, voilà le drame.
N'est pas Almodovar qui veut, malgré Marisa Parédès, la langue castillane, ou les chorégraphies directement inspirées de celles de Pina Bausch pour "Parle avec elle".
Il y a "la Deneuve", parfaite (c'en est agaçant) en personnage "clairechazalien" (en fin de course néanmoins), Marina Foïs (qui ne parvient jamais à être "sympathique" au cinéma) et une histoire quelque peu abracadabrante qui se déroule en haute société "télé + journalisme + édition + milieux de la danse", c'est à dire en phase avec les préoccupations actuelles du spectateur lambda (!).
On pourra à juste titre s'irriter de la propension de notre cinéma à mettre en scène à longueur de films des nantis (ah "Les petits mouchoirs" !), bobos (choisissez la définition de "bobo" qui vous convient si vous y parvenez !) et autres "happy few" (c'est le titre d'un film qui vous tombe des yeux passées les dix premières minutes !).
Heureusement,  restent donc, pour "Les yeux de sa mère", ceux de ce jeune acteur épatant (et encore "frais") qui, pour ma part, sauve le film de l'ennui.
Difficile de trouver des informations sur Jean-Baptiste Lafarge (photos) : ce jeune comédien semble tout frais émoulu d'une école (Florent ?) ou du Conservatoire.
Le "petit truc" qui se veut "croustillant" du film de Klifa, c'est que Bruno, le jeune serveur-boxeur, est gay, tombant éperdument en amour de Max, le personnage joué par le tatoué Nicolas Duvauchelle.
Le jeune comédien donne à ce personnage une authenticité, une justesse, qui permet de tabler sur une jolie carrière si ses choix sont plus judicieux que ceux de son talentueux aîné qui n'a jamais retrouvé les qualités dont il faisait preuve dans "Le petit voleur", "Les corps impatients" ou "Avril", petit film passé presque inaperçu, hélas.

Un belle gueule, mais pas seulement.

Liz (6)


Une place au soleil
avec Montgomery Clift
et
la musique immortelle
de Franz Waxman !

Liz (5)

Qui a peur de Virginia Woolf (avec Richard Burton)

Liz (4)

La chatte sur un toit brûlant (avec Paul Newman)

Liz (3)

Soudain l'été dernier

Liz (2)

La chatte sur un toit brûlant

Liz

Cleopatre

mercredi 23 mars 2011

Jouent-ils pour autant comme des pieds ?

Elysée-Montmartre

C'est toujours un déchirement de voir une salle de spectacles ravagée par les flammes.
D'autant que celle-ci est mythique.

- Photo Brigitte Batcave pour Télérama -

- Photo X via twitter -


Quel est le plus beau film du monde ? (72)





Pendant l'occupation, de nombreux français, par lâcheté, préférèrent ne pas voir l'ignominie.
D'autres choisirent la collaboration et les excès de zèle pour flatter l'ennemi.
Certains, moins nombreux qu'on voudrait le croire, choisirent de résister dans les maquis.
Enfin, pour sauver l'honneur, il y eut des "justes", dont ce "frère Jacques" qui accueillit dans une école privée catholique des enfants juifs.
Ce film de 1987 raconte l'histoire de ces enfants et de cet homme qui mourut en déportation.
Le chef-d'oeuvre de Louis Malle, avec sa part d'autobiographie, garde toute sa force, son émotion, sa sincérité.
Pour toujours.
Couronné en son temps par 7 Césars et Lion d'Or à Venise, il est devenu un indispensable classique.

Sur le tournage, Louis Malle avec ses deux jeunes "premiers rôles".

mardi 22 mars 2011

Odeurs

Après la gifle du premier tour des cantonales, c'est la cacophonie à l'UMP, ce parti dont les candidats ont préféré oublier le sigle sur leurs affiches, tant la machine sarkozyste prend l'eau de toutes parts.
C'est donc la fille Le Pen qui bénéficie des errements de la future ex-majorité, entièrement impulsée par le démagogue honteux qui nous sert de chef de l'Etat.
Si les Copé, Jacob, et autres Bertrand font, pour le deuxième tour, le jeu de l'affront national en relayant l'infâme "ni ni" élyséen, il y a tout de même quelques voix, à droite, pour sauver l'honneur républicain : Borloo, Pécresse ou Nathalie Kosciusko-Morizet ont fait entendre des sons discordants.
Martine Aubry, elle, a choisi de ne pas pavoiser malgré les bons résultats de son parti : elle manifeste son inquiétude devant le saccage de la République dont le "président" porte une large part de responsabilité.
On n'aurait jamais dû laisser la boîte d'allumettes à ce garnement.
Verra-t-on défiler, en 2012, des foules de jeunes gens qui n'auront pas jugé utile d'aller voter au premier tour ?


Dimanche après-midi, au Caveau, il y avait l'ancien Ministre des transports du gouvernement Jospin, Jean-Claude Gayssot, (un peu) communiste.
Il nous a dit avoir beaucoup apprécié le spectacle.
D'autant que Paul Adam lui a offert un verre d'un très grand cru déniché chez l'épicier arabe du quartier.
Gayssot, qui n'est pas si vieux, ça m'a rappelé ces cinq ans où le pays était dirigé (Chirac, cohabitant, était en veilleuse) par un homme intègre qui avait le sens de l'Etat.
La préhistoire.


Jean-Claude Gayssot


Ainsi donc, revenons-y, le fascisme français a un nouveau visage, celui d'une nana blonde qui parle plus "moderne" que son géniteur, et insinue dans les esprits les plus malléables les mêmes idées simplistes et nauséabondes.
La droite "républicaine" (on voit où elle en est aujourd'hui !) va être tôt ou tard forcée d'intégrer l'extrême droite comme on l'a vu ailleurs en Europe.
Ses apprentis-sorciers vont en payer le prix.
On peut rêver d'une réelle union de la gauche pour faire face.
Croisons les doigts : les mois qui viennent s'annoncent sauvages.

Ressemblant

Le cinéaste Florent Emilio Siri (L'ennemi intime) tourne "Cloclo", biographie de Claude François (sortie mars 2012).
Benoît Magimel est Paul Lederman.
C'est Jérémie Rénier (déjà très "Clodien" dans "Potiche) qui tient le rôle principal.
Première photo; y'a de ça !

vendredi 18 mars 2011

Déambulations à venir

Catania (Catane) - Sicilia


Je n'irai pas jusque là :

Mais là, oui !
Sur les traces de Tibère (et de ses turpitudes ?) à Taormina
ou des Corleone à... Corleone :


Mais une question me taraude :
saurai-je encore
danser
la 
valse ?





jeudi 17 mars 2011

Hôtel mal famé

J'ai retrouvé...

des photos de mon séjour à Venise en 2005...


Café Florian :






Régates historiques :


mais "modernes" :


Traces du passage de Mozart :


Livrer un canapé, pas si simple !


La plage de "Mort à Venise" :


Henri Ch..... & Véra B...... ingognito à la Mostra :


Départ ; douloureux ; toujours...



Photos SylGazette
Tous droits réservés pour tous pays y compris le Comté de Nice

mercredi 16 mars 2011

Truffaut filme Truffaut

Revoir hier soir après tant d'années "La nuit américaine" de François Truffaut (1973) fut un ravissement pour deux des spectateurs, le troisième le découvrant (quelle chance !) avec des yeux d'enfant émerveillé.
Ici, Truffaut filme le cinéma en train de se faire : aux studios de la Victorine, à Nice, une équipe tourne un mélodrame intitulé "Je vous présente Paméla" avec, dans le rôle-titre, une star venue tout spécialement d'Hollywood (la plus que belle Jacqueline Bisset) qui a pour partenaire un acteur connu, Alexandre (Jean-Pierre Aumont) et un jeune premier, Alphonse, interprété par le fils spirituel de Truffaut, Jean-Pierre Léaud.
Si le film eut un tel succès international couronné par l'Oscar du meilleur film étranger, c'est qu'il offrait au spectateur un voyage à l'intérieur du cinéma, dévoilant quelques "trucs" de mise en scène (la pluie, la neige, la "nuit américaine"*, le tournage des scènes "en voiture"...) où Truffaut, qui "se joue" lui-même donne une définition au plus près du réel de son métier : le film est celui d'un homme qui ne respire que par le cinéma ; ainsi lui arrive de Paris un paquet contenant des bouquins qui révèlent quels sont ses "Maîtres" en la matière.
Scène inoubliable que celle ou le cinéaste se revoit en rêve, enfant, volant dans un cinéma les photos promotionnelles de "Citizen Kane" dont on devine  qu'il est la référence ultime...
Il y a bien sûr des "faux-raccords à la Godard", sans doute pour adresser un salut à la "nouvelle vague" mais aussi à celui qui en est le symbole absolu, et cela quelques mois avant que ses deux plus illustres représentants ne se brouillent à jamais.
Truffaut nous permet d'entrer aussi dans la vie personnelle de ses personnages-acteurs, Alphonse-Léaud à la recherche perpétuelle du grand amour tel qu'on est à cet âge, Alexandre-Aumont attendant chaque jour à l'aéroport un jeune homme trop beau qu'il dit vouloir adopter (rares étaient à l'époque les allusions à l'homosexualité), Julie, la star jouée par Jacqueline Bisset, de retour sur un tournage après une dépression sévère...
Un soin particulier est apporté aux rôles de second plan, révélant de nouveaux talents dont Nathalie Baye, Jean-François Stévenin et un Bernard Ménez qui n'a pas joué que des idioties (la preuve !).
Il faut enfin ajouter la musique du grand Georges Delerue, dont le thème en forme de Choral à la J.S Bach ne quittera jamais les mémoires cinéphiles.
Un très grand film.


* La "nuit américaine" est le procédé qui permet de filmer en plein jour, grâce à des filtres, une scène censée se dérouler de nuit.


Lampedusa : "ami, entends-tu le vol noir des corbeaux... ?"

mardi 15 mars 2011

La tragédie

Je suis évidemment bouleversé par le drame japonais.
Ce que vit ce peuple qui avait su se reconstruire après le désastre de la deuxième guerre mondiale pour édifier le pays le plus moderne technologiquement, est une tragédie.
Sans originalité, je salue le comportement exemplaire, la dignité de cette population face à ce drame épouvantable.
Je ne sais trop à qui m'adresser mais je prie pour eux.

lundi 14 mars 2011

CD du mois