Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

samedi 30 mai 2009

vendredi 29 mai 2009

Jeux d'eau à la Villa d'Este



Virilitude



Dangereux terroriste en liberté


Lire la tribune d'Arnaud Montebourg sur "ce romantisme de Tarnac qu'on a jeté en prison" (Rue 89)

Le "kebac" de Villiers

Big Brother quotidien

Répèt'

Icône

Pense à moi

jeudi 28 mai 2009

Sécurité d'abord

Darcos fait un malheur avec ses propositions pour "améliorer" la sécurité dans les lycées et collèges.
Le sondage réalisé dans la foulée de ses propositions fait apparaître une nette approbation par les français : le contraire eût été étonnant s'agissant de "nos enfants".
Il ne vient à l'idée de personne, bien sûr, qu'à l'approche des européennes et rebondissant sur un récent fait divers (spécialité gouvernementale "action, réaction" !), ces mesures relèvent d'une démagogie qui devrait pourtant crever les yeux.
Le principal de collège investi des pouvoirs d'officier de police judiciaire, ben, moi, ça me le troue.

Automne 2009 : M. Martin, Principal du Collège Philippe Pétain de Drancy, surveillant l'entrée des élèves.

mercredi 27 mai 2009

Questionnaire pour cinéphiles

Les critiques passés et présents de Télérama ont répondu à ces questions dans le Guide Cinéma de Télérama (voir plus avant).
J'ai répondu aussi à chaud, sans réfléchir ; ça donne :

Le film qui vous a fait aimer le cinéma

La ruée vers l'or (Ch.Chaplin)


Le film un peu au dessus de tous les autres

Citizen Kane (O. Welles)


Le film que vous ne cessez de revoir

Singing in the rain (G.Kelly/S.Donen)


Le grand film qui vous ennuie

Ran (A. Kurosawa)


Votre dernier coup de cœur

There will be blood (P.Th.Anderson)


Le petit film qui vous branche

Il giovedi (D.Risi)


Votre plus grande erreur

Avoir pu penser un seul instant que "Le grand bleu" était un bon film.


Les cinéastes qui vous sont proches

Frank Capra ; Ernst Lubitsch ; Charlie Chaplin ; Luchino Visconti ; Christophe Honoré ; Stephen Frears.


Les cinéastes que les autres aiment, mais pas vous

Michelangelo Antonioni ; Brian De Palma ; Arnaud Despléchin ; Philippe Garrel.


Vos acteurs à vous

Louis Garrel ; Audrey Hepburn ; Vivien Leigh ; Catherine Deneuve ; Jeanne Moreau ; Gérard Depardieu ; Patrick Dewaere ; John Wayne ; Kirk Douglas ; Leonardo Di Caprio ; Daniel Day Lewis…


A vous de jouer !



Expansifs

Souper du matin, ça craint.

Les experts ès "marketing" inventent des trucs destinés à faire vendre et dont beaucoup de gogos finissent par croire que c'est du dernier chic.
En ce moment, c'est "l'apéritif-dînatoire" qui tient la corde.
Cette invention est révélatrice de la vacuité intellectuelle (pouah!) actuelle.
La langue française a prévu un terme pour chaque moment : soit on prend l'apéritif, soit on dîne, non ?
En cherchant à chipoter, on pourra aussi évoquer un "buffet" sans besoin d'appeler au secours les termes angliches que sont "brunch", "lunch" ou "flunch" (j'ai un doute quant au dernier).
J'ai du mal à m'imaginer une cuisse de poulet dans une main, un pastis dans l'autre.
Enfin, si je puis souffler une idée à nos commerciaux, je suggère un nouveau concept pour inciter à consommer plus, celui de goûter-apéritif qui permettrait d'écluser tranquillement à 4 heures de l'après-midi.
Mais une question me brûle les lèvres : le concept appliqué au milieu de journée devient-t-il apéritif-déjeunatoire ?
Car je connais des individus qui picolent à ces heures.
Aussi.

On me dit que je m'égare dans ma critique du concept.
Il paraitrait que l'apéritif-dînatoire relève de l'idée du "finger food" (doigt-comestibles).
La bouffe servie alors doit impérativement se manger avé les doigts.
Que n'y avais-je pensé !?
But alors, un cocktail, qu'est-ce ?
Et un "vin d'honneur" ?
Et une "réception" ?

Quel est le plus beau film du monde ? (51)




Un acteur, un film

Al Pacino - Le parrain (The Godfather) 2 -

Trésor

C'est un énorme pavé de 1718 pages qui recense et critique quelques 15.000 films qui vient de sortir en son édition réactualisée 2009.
Son prédécesseur rendait quasiment l'âme qui fut consulté un nombre incalculable de fois par tout ce que ma maison accueille d'amoureux du cinéma.
Après (jamais avant pour ne pas subir d'influence) chaque projection, on a pris l'habitude de prendre le gros bouquin pour lire ce qu'"ils" pensent du film vu ; la plupart du temps on est d'accord avec "leur" verdict.
Le Guide sert aussi à se donner des idées de découverte ou de "révisions" ; il est exceptionnel qu'on n'y trouve pas le titre recherché.
C'est un trésor indispensable.

20 € bien placés.

mardi 26 mai 2009

"faire l'amour avec une animal"

Un individu a tapé ces termes de recherche (faute incluse) sur un moteur pour atterrir sur cette gazette !
Mais où ?
J'en aboie de rage.

lundi 25 mai 2009

Scoop !

Le téléopérateur "Orange" flatte le staracadémicien qui sommeille en chacun de nous en ces temps de société du spectacle : clique donc.

Nouvelles d'en bas

On a dépassé les 37.000 visites de cette gazette.
Je ne remercierai jamais assez l'inventeur des motos de poche.

Gérald Dahan a fait ses débuts au Caveau jeudi dernier.
Celui qui a piégé Zidane et l'équipe de France, Ségolène, Raffarin et tant d'autres, révèle des qualités de showman indéniables.
Un bon point point pour le sketch sur "Pasqua" basé sur une idée très originale ainsi que pour le discours de Sarko uniquement écrit avec des substantifs : la langue française réduite à sa plus simple expression.
Fallait le trouver !

Gérald Dahan (Sipa)

Gaspard Proust était au festival d'Humour de Rochefort (Belgium) ; il en revient avec le Prix du Jury, le Prix de la Presse et celui de la Communauté française de Belgique.
Garde la tête froide, petit !

Gaspard Proust (détail) (Musée d'Orsay)

Deux jazzmen pour Mozart

Chick Corea et Keith Jarrett jouent Mozart.
Et plutôt bien :

dimanche 24 mai 2009

Hit Parade

Zappeurs attention : intro très très longue : plus de 25", vous rendez-vous compte ?!


Du côté de Nohant et de Nohain

"On n'est pas couché" version 1957.
A gauche, Jean Nohain.

Hier soir j'ai rapidement abandonné l'émission de Ruquier ; tout ce tumulte pour si peu !
C'était bruyant hystérique et creux, d'autant que les invités principaux, Florent Pagny et Mathilde Seignier en parangons de la sarkozie (autrefois) triomphante, ne sont guère de nature à favoriser mon intérêt.
Au risque de lui déplaire -pourtant,Laurent, ce n'est pas une vacherie !-, je trouve que Ruquier se rapproche de plus en plus du style Jean Nohain.
Tant ses invités d'hier, excepté Monsieur Giraudeau, m'insupportaient, c'est lui qui retint toute mon attention en ludion de petit écran, futur Drucker consensuel brandissant à tout bout de champ le CD ou le bouquin qu'il faut absolument acheter.
C'est au "Jaboune" de notre enfance -les plus âgés s'en souviendront- que le visiteur du samedi-nuit me fait penser, donc, distribuant compliments et sucreries à ses invités.
Pagny, rougissant sous les éloges, n'en demandait pas tant, s'attendant visiblement à être éreinté.
Peut-être le fut-il un peu plus tard, mais j'avais déjà déserté la deuxième chaîne pour me fixer sur sa voisine France 3 qui diffusait un intéressant document, quoique un rien compassé, sur la "maison" de George Sand à Nohant dans le Berry.

La femme de lettres la plus illustre de l'époque romantique y reçut la fine fleur de la culture contemporaine, à commencer par ses amants Frédéric Chopin et Alfred de Musset, car elle avait du goût, figurez-vous.

Fred et George un soir où y'avait rien à la télé.

La "dame de Nohant" fit de sa demeure et de la propriété attenante un hâvre de paix où l'on partageait amour de l'art, des lettres et de la bonne chère prodiguée par les volailles de la basse-cour et les fruits (et légumes) du verger et du potager.
On eut droit ainsi à une fascinante démonstration du talent culinaire de George qui faisait exécuter des recettes sorties de son imagination telle cette poularde aux huîtres que nos nouvelles mœurs gastronomiques nous font aujourd'hui apprécier en mode heureusement allégé !
On a pu entendre aussi le Pleyel sur lequel Chopin composa ses œuvres les plus sombres, dont la Sonate dont est extraite la plus célèbre Marche Funèbre de l'histoire, jouée de nos jours plus que jamais.
Le piano sonnait bizarrement ; un son oublié d'instrument d'époque, aigrelet, encore voisin de celui d'un pianoforte.

Les responsables de ce qui est devenu un musée nous montraient ensuite le linge de maison frappé des initiales de l'écrivaine, les meubles patinés soigneusement entretenus et les tomettes cirées avec dévotion.

Photo (c) Berry Passion - Muriel Azémard
Pendant ce temps, à côté, Pagny parlait sans doute de sa conception de l'impôt sur le revenu et de sa liberté de ne pas penser.


A.B. Michelangeli jouait la Marche Funèbre de la SonateOp.35 No.2 de Frédéric Chopin.

vendredi 22 mai 2009

Concerto "Jeune Homme" de WAM

Wolfgang Amadeus Mozart : Concerto N°9 ("Jeune homme"), 3è mvmt ; Leif Ove Andsnes, piano & direction.
Norvegian Chamber Orchestra.
De la balle !



Chouchou, je te vois !

Chouchou et Loulou (duo télévisuel)

Chouchou, qui n'est pas Coco.

Chouchou, personnage créé pour Salut Les Copains (si !)

Chou farci.
Vous et moi, quoi.


La pitoyable exhibition du couple présidentiel pour la caméra de "Femme actuelle" faisait penser immanquablement à une mauvaise pièce de théâtre jouée par de mauvais acteurs.
"J'étais avec le premier ministre irakien" se rengorgeait Zébulon ; "Woaw, gé-nial !" lui répondait Carlita tant il est vrai que c'est le premier terme qui vient à l'esprit pour évoquer les affaires du monde.
Ces quelques instants de comédie humaine nous confirmaient, si besoin était, que non, décidément, rien n'a changé dans la "manière" de notre président, abaissant à ras de bitume la fonction présidentielle.
Cet "à tout à l'heure, chouchou" roucoulé en guise d'adieu en est le symbole flagrant.

Le plus navrant dans tout ça, c'est que les esprits simples -tiens, au hasard, des flics !- se sentent obligés d'en rajouter dans l'allégeance au roitelet d'opérette qui nous gouverne.
Pour la première fois depuis De Gaulle (lequel était menacé par une extrême-droite déterminée et ne pouvait rien laisser passer), les procès pour "outrage" pleuvent en cette belle France ou seul, le monarque a le droit d'invectiver le citoyen d'un "casse toi pov'con" qui n'a jamais quitté les mémoires.
La machine s'emballe ces derniers jours avec l'affaire du "Sarkozy, je te vois !" où policiers et magistrats se couvrent de ridicule comme jamais.
Puis d'autres policiers ultra-zélés défraient la chronique en arrêtant comme des gangsters des gamins à peine sortis de leurs couches pour hisoire de vélo volé (plutôt pas, d'ailleurs).
Enfin, cerise sur le gâteau spécial-ascension, c'est le bien-aimé ministre Darcos qui préconise la création d'unités spéciales pour fouiller les affaires des collégiens et autres lycéens en un amalgame suspicieux de nature à obtenir l'effet contraire de celui recherché, à savoir mettre le feu aux poudres.
Franchement, s'il y a bien une chose qui a progressé en 24 mois, c'est la connerie.

Pour finir sur une note plus gaie, je repense parfois à une conversation que j'eus avec Gad Elmaleh jusqu'à pas d'heure d'une belle nuit cannoise, où nous parlâmes piano, Chopin, et toutes choses urgentes.
L'humoriste, que j'ai vu arriver tout timide au Fieald* du Trévise il y a une douzaine d'années, a su, malgré son accession au statut de grande vedette (laissons le mot "star" aux victimes d'une époque excessive) rester discret, accessible, et même intéressant (si !).
On pourra juste regretter que ses prestations cinématographiques ne soient pas à la hauteur de ses performances scéniques, sidérantes.
Après "Coco", dernier chef-d'oeuvre en date, on annonce "Poupou", "Loulou", "Toto"...
Quant à "Chouchou", Gad, toi qui défends le paquet fiscal, demande-leur des droits d'auteur.

jeudi 21 mai 2009

Tête baissée



Le Roi des Aulnes

Erlkönig - Franz Schubert
Version instrumentale ; E. Kissin, piano :



Version lied ; Thomas Quasthoff, chant :

Viens voir les musiciens !

A une époque où l'on ne pouvait soupçonner les "grands" de la chanson de chanter en play-back, il était d'usage de dissimuler l'orchestre derrière un rideau de tulle.
Cette coutume a heureusement disparu.

«Les jeunes ont pour seule culture la télé de Berlusconi»

Marco Bellochio, cinéaste, auteur de "Vincere", en compétition à Cannes, pour Libération.

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mardi 19 mai 2009

Demain en salles

Plus d'infos sur ce film

Penelope

"Etreintes brisées", le nouvel Almodovar, à Cannes aujourd'hui.
Un bel extrait du précédent :

Approximations d'Internet : dussè-je en décevoir plus d'un, la belle Penelope chante en play-back.
La voix est celle d'Estrella Morente.
Qui chanta ce "Volver" aux Oscar 2007 et dans de nombreuses émissions de télévision pour la promotion du film.
Pedro, on t'aime !

Jongler

Cirque du Soleil, 1999.

lundi 18 mai 2009

Funky Gazette

Bougeons ensemble :


Merci à Marco.

(encore !) Un homme providentiel !

Dans sa livraison du jour, Schneidermann moque, à raison, ce besoin permanent d'adorer ; aujourd'hui, un ancien ministre de l'éducation nationale qui n'a laissé de son passage au gouvernement qu'un sillage d'ectoplasme.
Un certain Bayrou.
A lire, donc : clic.

Cannes : sous la plage, les pavés

La "Caméra d'Or" est attribuée à...

Lors d'un séjour à Cannes en 2002, peu après la calamiteuse élection présidentielle, j'avais été surpris de tomber, en pleine rue d'Antibes, sur la façade fièrement offerte à la vue du passant du siège du FN local.
Le nombre de caméras de surveillance m'avait aussi considérablement impressionné.
Je m'étais amusé du grand nombre de 4X4 paradant dans les rues étroites, carrosses rutilants dépourvus de la moindre trace de poussière qui déversaient dans les boutiques de luxe des blondasses botoxées, "yorkshire" en bandoulière.
Dans cette "petite Suisse" en simili-Californie, dont la principale vertu réside en un climat exceptionnel, on fait aussi quelques jours par an une large plage au festival du cinéma, dont l'intérêt pour la majorité des autochtones est de pouvoir approcher le monde factice des "people".
Si vous assistez à une projection, vous repèrerez vite les invités locaux à leurs commentaires souvent cocasses sur l'œuvre qu'ils viennent de voir.
La chasse à l'invitation est en effet l'un des sports locaux dont la finalité est d'apercevoir un morceau d'épaule de la "Star" et de râler au passage sur ces films où il faut "se prendre la tête".
Pour amuser les groupies et autres touristes en mode "Voici-Gala-etc." on a fait confiance à Loréal et à Canal+ qui ont fait de la ville du cinéma une sorte de Club Mickey pour grands enfants prêts à tout gober et même, pas plus tard qu'hier en message véhiculé par les médias, que Johnny Halliday est un grand acteur.

De par son statut privilégié de ville fréquenté par des artistes, et bien avant de devenir un fleuron de l'UMPFN, Cannes fut l'une des cités les plus tolérantes de notre beau pays, la fête s'y prolongeant bien après que les étoiles du festival se soient éteintes.
C'était une ville très ouverte, animée d'un état d'esprit libéral, qui se donna même pour Maire dans les années 60/70 un authentique homme de gauche, Bernard Cornut-Gentille ; ce qui ne manquera pas de surprendre aujourd'hui où elle est devenue une sorte de bunker ultra sécurisé où la police municipale semble dotée d'un effectif pléthorique : on n'y fait pas cent mètres sans croiser un uniforme ou une voiture à sirène.

Et bien figurez-vous que c'est la police municipale de Cannes que le journal Le Parisien (tête de chien !) épingle aujourd'hui, révélant que 2 de ses agents ouvertement "gays" (quand on croit vivre dans une cité moderne, on s'en cache pas) ont été victimes de brimades, d'insultes, vexations et harcèlements divers, l'un deux ayant même été jusqu'à la tentative de suicide.
Cette affaire fait un peu tâche, révélée le lendemain de la journée de lutte contre l'homophobie.
On peut s'expliquer que dans certaines bourgades reculées, au fin fond de la planète, certains esprits simples...
Mais à Cannes !?
Mais enfin !?

L'article du "Parisien" : clic

dimanche 17 mai 2009

Effusions

Et voilà ce que des élèves réputés sérieux mettent
sur leur page Facebook :



samedi 16 mai 2009

INTERMISSION

ENTRACTE

vendredi 15 mai 2009

jeudi 14 mai 2009

Inaccessible rêve...

La Présidente du jury

Quand je l'ai rencontrée pour la première fois, lancé dans un discours enflammé pour vanter les mérites d'une méthode de piano pour tout petits enfants, je ne l'ai même pas remarquée dans la maigre assistance.
La grande comédienne est dans la vie une femme discrète qui n'a pas besoin de lunettes noires pour passer inaperçue.
J'ai donné des cours de piano à son fils qui ne semblait pas manifester beaucoup d'intérêt pour la pratique de la musique, mais que j'avais réussi à "apprivoiser" ; ce dont Mademoiselle Huppert m'était infiniment reconnaissante semble-t-il.
J'aime sa simplicité, sa courtoisie, son élégance.
Le cinéma lui doit beaucoup ; les spectateurs dont je suis aussi.

mercredi 13 mai 2009

Schubert et Mozart bien servis.

Des "Petits chanteurs de Vienne", je possède un précieux enregistrement du Requiem de Mozart chez Decca aujourd'hui introuvable.
Les voici, en "live" :
d'abord dans l'Agnus Dei de la Messe du Couronnement de Mozart



...et ci-après dans la sérénade "Standchen" de Schubert enregistrée en 1998.
Le soliste, Terry Wey fut une véritable "star" en Autriche.
Ephémère, car la voix des garçons mue vers l'âge de 13 ans.
Déjà, lorsque elle est épanouie comme ici, on en ressent la fragilité.
Après son séjour dans le Vienna boy's choir, Terry a étudié le piano au Conservatoire de Vienne ; sa voix a évolué vers une tessiture de ténor.
Agé de 24 ans, il se destine à une carrière de chef de choeur et de chef d'orchestre.



En bonus, SylGazette vous offre ce karaoké hautement pédagogique sur l'Ave Verum de W.A.M :

Et le Gérard est attribué à...

Les Gérard du cinéma français ont été attribués hier.
Ils récompensent le "pire" de la production hexagonale.
Palmarès :

1/ Gérard de l’erreur de casting

Richard Berry reprenant le rôle de Lino Ventura dans «L’Emmerdeur»

2/ Gérard du réalisateur qui fait toujours le même film, mais en un peu moins bien à chaque fois
Agnès Jaoui pour «Parlez-moi de la pluie», un peu moins bien que «Comme une image», un peu moins bien que «Le Goût des autres».

3/ Gérard du film pour lequel avant d’y aller t’avais un doute et après, une certitude
«L’Emmerdeur» de Francis Veber.

4/ Gérard de l’acteur qu'on engageait au départ parce qu’il était moche et que c’était rigolo, mais dont on a fini par faire un sex symbol en lui faisant porter un pull à col en V à même la peau et une barbe de trois jours, alors qu’objectivement, il a toujours la même gueule
Jean-Paul Rouve dans «Sans arme, ni haine, ni violence».

5/ Gérard du titre Max Pécas
«Les Randonneurs à Saint-Tropez» de Philippe Harel

6/ Gérard du réalisateur ou de l’acteur qui parle de son film comme si c’était le dernier Fellini alors que même toi tu fais mieux avec ton Nokia et trois copains bourrés.
Francis Huster pour «Un Homme et son chien»

7/ Gérard du film qui a un nom de vieille
«Séraphine», avec Yolande Moreau, qui a décroché deux César en février dernier.

8/ Gérard de la feignasse tellement décontractée du gland qu’elle recycle un de ses vieux sketches en film d’une heure et demie
Gad Elmaleh pour «Coco»

9/ Gérard du film qui voulait sortir en douce pendant l’été mais heureusement, on a l'oeil
«La Fille de Monaco» avec Fabrice Luchini et Louise Bourgoin

10/ Gérard de l’actrice pas très douée mais qu’on se mettrait bien sur le zguègue, pas vrai les gars?
Vahina Giocante dans «Secret défense»

11/ Gérard de l’actrice qui bénéficie le mieux des réseaux de son mari
Arielle Dombasle dans «La Possibilité d’une île»

12/ Gérard du désespoir féminin
Catherine Deneuve dans «Cyprien»

13/ Gérard du désespoir masculin
Cali dans «Magique»

14/ Gérard du plus mauvais film
«Cyprien» de David Charhon

15/ Gérard d’honneur pour l’ensemble de sa carrière
Antoine de Caunes

mardi 12 mai 2009

Âmes sensibles s'abstenir...

Photo extraite d'un blog passionnant sur les salles de cinéma en activité ou disparues.

Allant dîner dimanche en excellente compagnie chez le "Père Claude", avenue de La Motte Picquet, je fus assailli par des bouffées de nostalgie devant la façade de ce qui fut mon cinoche préféré devenu "centre de remise en forme" pour cadres stressés.


Voici la salle mythique aujourd'hui :

dimanche 10 mai 2009

samedi 9 mai 2009

La salvia (sauge) : meravigliosa !


Si comme moi vous avez de la sauge sur votre balcon, vous avez de la chance car vous allez pouvoir déguster une vraie "saltimbocca" comme à Rome.
Pas comme ici où on la prépare en mode français avec de la crème (je ris !) et du fromage (j'en glousse jusqu'à en hoqueter) et du Cognac.
Non, il vous suffit de demander à Jérôme (ou autre si nous n'avons pas le même boucher) de vous détailler du veau en très très fine escalope sur laquelle vous piquerez une tranche presque transparente de jambon de Parme et une feuille de sauge.
Vous cuirez ça tout doucettement (démarrez à froid, c'est mieux : la viande sera plus fondante) dans un filet d'huile avé un peu de beurre.
Quand c'est prêt, vous déglacez la poêle avec une lichette de Marsala.
Vous faites bouillir et rajoutez un peu de beurre pour obtenir la sauce onctueuse qui va bien.

Bon appétit, et, tiens, bon weekend.

Saul Bass, un Maître.



2 "visuels" de Saul Bass pour 2 films d'Otto Preminger


Depuis les années 50, Saul Bass (1920-1996) a donné les plus beaux génériques de l'histoire du cinéma ; en "designer" du 7ème art, il a fait de ce passage obligé de toute oeuvre cinématographique un moment qui fait partie intégrante du film.
Dans une production pléthorique, il suffit de citer La mort aux trousses (ci-dessus) West Side Story, Spartacus, Casino ou le plus connu, Bonjour tristesse, pour que resurgissent dans la mémoire collective des visuels inextinguibles.
Aujourd'hui, son style si particulier est toujours imité, comme ici par le tandem Kuntzel and Deygas pour "Catch me if you can" de Steven Spielberg, où le générique, formidable, constitue une oeuvre à l'intérieur de l'oeuvre :


vendredi 8 mai 2009

Gio Ponti

La Pavoni, machine à café - Milan 1948

Je suis à peine capable de dessiner un "bonhomme fil-de-fer" et voue donc une réelle admiration à qui sait tenir un crayon.
En particulier aux architectes et autres designer.
Par exemple Gio Ponti :




La Villa Planchart à Caracas (1955)

Ponti à Caracas en 1954