Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

lundi 30 juin 2008

Le nouveau film de Claude Leluc

Retrouvailles :

Un pichet !

Au bas mot, on peut dire qu'Adda soutient Obama !

Le réalisateur Claude Leluc

Tatiana Gousseff, hilare, entre F.Bouraly et E.Donzella

Nostalgies :






Lors de la fête estivale réunissant la majeure partie des "Voilà !" dans le manoir de Sylvie et Jean-Christophe fut projeté, hier soir, un film réalisé par Luc Sonzogni dévoilant les à-côté du spectacle donné au Gymnase pendant trois mois en 99.
Ce "making-off" a provoqué l'hilarité de la bande réunie autour d'une table abondamment garnie en mets divers, et surtout en boissons alcoolisées.
Il y eut aussi quelques larmes, tant les images de Luc ont ravivé des souvenirs émouvants de ce qui fut une magnifique aventure.

Nouvelles rames

Photo "avec tags" à venir.

La RATP met en service ces jours-ci de nouvelles rames sur les lignes 2, 5, et 9.
Spacieuses, équipées d'une "ventilation réfrigérée" écologique et nomique, ces nouvelles voitures sont dotées d'une ouverture automatique, supprimant ainsi le loquet chargé en bactéries de toutes sortes en fonction jusqu'alors.
Merci à la Ratp de contribuer à la baisse du taux annuel de gastro-entérites en région parisienne.
C'était notre rubrique "futilités essentielles".

samedi 28 juin 2008

Portraits de groupe.

"Tiens, si on faisait une réforme, ce matin ?"

Sur les "mères porteuses", il y a du rififi au gouvernement : cette chère Christine Boutin crie haro sur le baudet Morano qui affiche de dangereuses idées gauchistes sur la question. Entre couacs et aboiements on ne s'entend plus braire dans la basse cour umpiste.

*
Ça n'a rien à voir : aujourd'hui se déroule à Paris la "marche des fiertés LGBT*". Inutile d'espérer que les télés nous montrent autre chose que des travestis (c'est tellement cocasse et coloré !) ou des exhibs cul-nu. Dans l'immense cortège annoncé, il y a pourtant une majorité de gens "ordinaires", salariés, ouvriers, cadres, lycéens pour une fois "fiers" de leur identité (le thème, cette année, étant la lutte contre les discriminations et l'homophobie à l'école par une réelle information confiée aux enseignants). Il y a aussi des flics "gays" qui n'ont rien de commun avec un cliché "Village People" usé jusqu'à la corde. Et puis il y a les "sympathisants", une foule anonyme de gens (en majorité "de gauche") qui saisit l'occasion de dénoncer toute forme de racisme. Ce sera pour moi, pour la "dernière" du Caveau, parfois très "France profonde", de demander d'entrée aux spectateurs, ce soir, s'ils ne sont pas trop fatigués d'avoir tant marché.

Les Voilà : Francis Cabrêle.

Les Voilà : Qui c'est ?

Dimanche, "Les Voilà" retrouvailles...

Beau souvenir : la danse de Laurence et Jean-Christophe au Théâtre du Gymnase, été 1999.

vendredi 27 juin 2008

Sur France 2 en 2012 : être riche.

Qui est fou ? Lui ou nous ?

Hopital, charité, hopital, charité, hopital, etc.

Lu : "Un «contrôle gouvernemental des médias allant de pair avec le délabrement de l'économie, c'est le lot commun des dictatures», a estimé Jean-Marie Le Pen dans un communiqué, au lendemain de l'annonce par Nicolas Sarkozy que le futur président de France Télévisions serait nommé par l'exécutif."
Le pire, c'est qu'on ne peut qu'être d'accord.
Faut-il désormais classer Nicoletto Bruni à la droite de Le Pen ?

Pub



Marque planétaire : d'Amsterdam à Tombouctou, on en trouve partout.

jeudi 26 juin 2008

Paris

Photographie SylGazette, la vraie !

Télédémocratie

Big brother is watching you




C'est reparti !

Dorénavant, c'est "l'exécutif" qui nommera le président de France Télévision.
Non, on ne rêve pas : le principal responsable de la télé de service public sera donc désigné par l'Elysée !
Je n'en ferai pas une tartine, car chacun, pour peu qu'il soit attaché aux libertés fondamentales jusqu'alors en vigueur dans ce pays, pourra juger et vérifier combien le personnage élu l'an dernier par un peuple qui, aujourd'hui, s'en mord les doigts de sondage en sondage, ne faillit pas à sa réputation.
Une fois de plus, le "petit" homme est pris la main dans le pot de confiture des médias : TF1 étant déjà à sa botte par le biais d'une proximité amicale avec le bétonneur propriétaire, il fallait mettre en coupe réglée l'espace de (semi) liberté qui subsistait en face.
Les socialistes qui avaient été conviés à la "commission Copé" l'avaient bien compris qui avaient quitté cette instance il y a quelques semaines, réalisant à quel point il s'agissait d'une mascarade.
Aujourd'hui, le voile est levé sur les intentions réelles du pouvoir : placer l'audiovisuel public sous son contrôle politique.

mercredi 25 juin 2008

Le Grand Paris, c'est parti !

*Presbytes, cliquez pour agrandir.

De notre correspondant :

Montmartre-Matin du 24/06/2008
De notre correspondant Alain Gromanontropo.

Après les auditions qui ont conclu "fortissimo" l'année scolaire à l'Atelier Musical, école de musique très fréquentée de notre arrondissement, le directeur, M. Flavian Codene, avait convié ce lundi son équipe de professeurs à des agapes nocturnes dans un restaurant de l'avenue Trudaine connu pour sa cuisine exotique, très fine néanmoins.
En début d'un repas où l'ambiance devait monter "en crescendo" jusqu'au point d'orgue final, M. Coudain prononçait un discours d'une haute portée philosophique que d'aucuns garderont en mémoire*.
La sympathique équipe de l'Atelier Musical entre deux "nan" au fromage et autres curiosités gastronomiques, évoquait avec émotion cette année passée au service de la musique.
Au fur et à "mesure" de l'évolution de cette soirée festive, les réserves observées à son tout début finissaient par sauter : l'imitation de Claude François par Serge Barieri accompagné de M. Chaurand, professeur de guitare et de M. Cuny, déguisés en affriolantes "claudettes" et l'interprétation de "Allumez le feu" par une Brigitte Mazères toute de cuir vêtue vinrent semer force sourires sur les visages surpris tout d'abord puis franchement hilares.
La surprise vint de la secrétaire, Madame Mazurkiewiez, lorsqu'un piano de concert de la maison Labrousse porté par trois gladiateurs aux corps huilés spécialement recrutés dans le "marais" fut disposé afin de lui permettre d'interpréter la grande Polonaise "héroïque" de F. Chopin pendant qu'Hanièle Harrison en costume folklorique se livrait à un jet de verres qui amusait la foule des riverains massée aux balcons de la paisible avenue.
Aucun "bémol" ne vint assombrir ces festivités, à l'exception d'un moment de tristesse où Madame Cheminade, submergée par l'émotion, interprétait la "habanera" du "Carmen" de Bizet à l'intention de M. Sanchez appelé à d'autres responsabilités en sa terre natale.
Le nouveau professeur de piano, Monsieur Lemercier, très surpris par la fameuse "ambiance atelier" annonçait que, enfin, finalement, il allait réfléchir, mais qu'il aurait peut-être des problèmes d'horaires à la rentrée, qu'on verrait, tout ça.
Votre serviteur, appelé sur les lieux d'un grave incendie de poubelle dans l'arrondissement vers 3 heures du matin, ne peut malheureusement relater ici la totalité de cette manifestation qui devait se poursuivre en des lieux inavouables que nos lecteurs n'ont pas à connaitre.
A.G
* Verbatim : "Vous avez été super, je vous aime, bon, c'est pas tout ça, à boire et bon appétit !"


Le nouveau professeur de piano, M. Lemercier, déjà conquis par l'ambiance "atelier" !

Oui, ce sont des enseignantes !

M. Koudaine, directeur aux côtés de Mme Harrison, en réflexion et de Mme Cheminade, amoureuse (comme on la comprend !).
Une partie de cette bien joyeuse tablée.

Les professeurs de guitare parlent pédagogie.

M. le Directeur des études et M. Cuny, solennels.
Le Directeur du conservatoire voisin (à g.), venu assister aux (d)ébats.
Mlle Lantenois s'esclaffant aux propos du jeune M. Hochart, pianiste talentueux.


mardi 24 juin 2008

Y'a bon Mc Do !

Les employés du Mc Do de la rue de Rennes à Paris sont en grève : cafards et souris vivent des jours heureux dans ce "restaurant".
Ils expliquent la situation au public.
Certains, pas dégoûtés, entrent tout de même dans l'établissement pour savourer leur sandwich préféré.
(Source Rue 89)

Ministresse sportive.

Faire ses séries d'abdos discrètement : Christine Lagarde est experte en ce domaine.

lundi 23 juin 2008

Alfred s'en va.

Le grand pianiste Alfred Brendel donne actuellement une série de concerts d'adieux avant de laisser le monde de la musique orphelin d'un de ses plus grands talents.
C'est pour "Le Monde de la Musique" d'ailleurs, que le génial interprète donne une passionnante interview et répond avec son humour bien connu à un "questionnaire de Proust".
Brendel est surtout célèbre pour ses interprétations de Beethoven et de Schubert.
Un exemple, avec cet extrait de la sonate D.959 de Schubert.
Une halte poétique au milieu du tumulte ambiant :

Franz Schubert - Sonate D.959 - 2è mvmt, andantino.

dimanche 22 juin 2008

Faire sa fête à la musique.


Je me souviens de la première fête de la musique à Paris au siècle dernier.
Ce soir-là, nous étions une petite bande à parcourir le quartier latin et, au-delà, la Contrescarpe et les rues voisines.
Déjà, le pire côtoyait le meilleur, certains se contentant de sortir les enceintes de leur chaîne hifi sur le balcon pour faire du son.
Sous un marronnier, une fille blonde aux longs cheveux jouait une suite pour violoncelle de Bach tandis qu'à quelques pas un groupe improvisé massacrait avec une belle énergie le répertoire des Beatles.
Les grands groupes audio-visuels et leurs différents sponsors n'avaient pas encore jeté leur dévolu sur l'évènement, laissant le champ libre à une spontanéité joyeuse encore sous le charme de la toute récente victoire de la gauche aux élections.

Hier, ma fête de la musique à moi fut celle des jeunes élèves de l'Atelier, réunis pour leurs concerts de fin d'année scolaire.
Ce fut épuisant, certes, trois séances se succédant en cette belle après-midi, la première du nouvel été.
Le soir après la représentation au théâtre, je filai, fourbu, vers mon 18ème, à l'heure où la viande saoule en était encore aux prémices.
Avant le sommeil réparateur, on me fit écouter le dernier Bashung : pure merveille à savourer tranquillement plusieurs fois pour s'en imbiber.

Sur l'écran de télé(sans)vision, muet, défilaient une succession improbable d'artistes divers, en incohérence ahurissante mêlant Suprême NTM et Raphaël à de gesticulantes chanteuses "r&b" en play-back.

Ecouter Bashung dès lors, et Mozart ce matin est une vraie délivrance.

vendredi 20 juin 2008

ReLâChE

48 heures de folie. / A bientôt.

J'aime Paris au mois de mai.

Plus de peur que de mal :

jeudi 19 juin 2008

Adieux à une diva


"E la nave va" (Federico Fellini) - Air "O patria mia" extrait d'Aïda de G. Verdi.

Quel est le plus beau film du monde ? (31)


La réputation de "meilleur film du monde" colle (fâcheusement ?) à la peau de "Citizen Kane"; et j'ai un peu tergiversé avant de le placer sous l'appellation "beau".
Le film de Welles est-il un film, d'abord ?
Il ne ressemble à aucun autre quand tous les films qui ont suivi lui ressemblent.
"Kane" est sans doute, tout simplement, un modèle dont aucun cinéaste ne peut se défaire :
c'est presque enfoncer les portes ouvertes que de dire combien cette œuvre aussi maudite (au moment de sa sortie) que son auteur, invente le cinéma moderne de sa première à sa dernière image, qu'après lui plus rien de réellement intéressant ne sera trouvé.
"Film d'école", "Kane" l'est forcément, avec un scénario imparable (la vie d'un homme, un point, c'est tout), une photographie qui nous ferait presque regretter le "cinéma en couleurs", où rode en influence l'impressionnisme allemand, une musique du (très) grand Bernard Hermann qui deviendra le compositeur préféré d'Hitchcock, des acteurs qui ne "jouent" pas, des mouvements de caméra que le terme "impressionnant" ne suffit pas à décrire.
Film-père du "Barry Lindon" de Kubrick (ce qui a sauté aux yeux, hier soir, de mon co-spectateur) et, plus récemment, de l'Aviateur de Scorsese, et donc, plus généralement, de tous les autres films du monde, "Citizen Kane" justifierait le titre d'une nouvelle rubrique : "Cinéma d'aujourd'hui".

Prononcez le "mot magique" : on saura de quoi vous parlez :

mercredi 18 juin 2008

So chic !

"C'est jaune, c'est moche, ça ne va avec rien mais ça peut sauver la vie"
(Karl Lagerfeld)

Bientôt sur mon écran :



Extrait "All that jazz" de Bob Fosse.
La nouvelle édition DVD est magnifique, parait-il.

CYD

Dans "Singin in the rain" :





Et aussi...

Mort d'une icône





Cyd Charisse (1921-2008)


Allez le blue's

Le foot, ce n'est guère ma tasse de café.
Pourtant, hier, où, pour faire plaisir à ces voisins qui vont déménager et que j'aime bien, j'accédais au désir du gamin de voir le match sur grand écran, je n'ai guère eu besoin d'une science footballistique particulière pour comprendre, passé le premier quart d'heure, qu'il en resterait 5 très mauvais à subir pour l'équipe de France.
Une ambiance lourde s'abattit autour de moi, aucune clameur ne vint jamais de la rue comme par le passé, il y a si longtemps déjà.
Car, même si je ne suis guère "foot", j'avoue qu'autrefois, quand les "bleus" vivaient une sorte de période miraculeuse, même si je m'occupais à autre chose, j'aimais entendre ces hurlements provenant des troquets environnants.
On rapproche souvent le sport de la politique, et Chirac sut parfaitement tirer parti des "trois glorieuses" du football français.
J'imagine avec émotion le désarroi de l'actuel président, impopulaire, dont un beau parcours des joueurs français aurait bien arrangé les affaires.
Mais "quand ça veut pas...", et dans un pays qui vit actuellement une période de découragement, de désenchantement, ces lourdes défaites viennent sonner, comme un glas symbolique, la fin des illusions.
Après "les yeux dans les bleus", le nez dans le blue's.

Un café ?

Eh bien non, ceci est un théière !

C'est fou le nombres d'hectolitres de café que le cinéma américain a fait se déverser sur nos écrans jusqu'aux années 70 au moins.
Dans tout western qui se respecte (il y a toujours du café au chaud chez Miss Johnson ou tout près du feu de camp en territoire cheyenne), dans tout thriller, tout mélodrame, on entend immanquablement l'un des protagonistes demander ou proposer un café.
Ça nous amusait beaucoup, le Docteur, père de mon ami d'enfance, et moi lorsque nous regardions ensemble le film de 17 heures, le dimanche après-midi dans le salon de leur grand appartement du boulevard Albert 1er (c'est à Antibes qu'on honore un roi des belges !), quand nous détestions Annie Cordy et que j'entendais battre son cœur pour Dalida.

C'est autour d'un café que se produit le "coup de foudre" entre Cary (Jane Wyman) et Ron (Rock Hudson) dans "Tout ce que le ciel permet" de Douglas Sirk dont je m'abreuve actuellement grâce au coffret DVD dont je parlais récemment.
Je reviendrai plus longuement sur ce mélodrame.
Sur les 4 films du coffret, j'en ai vu 3 : trois films bouleversants, magnifiques comme un secret bien gardé, en torrents d'émotion "à l'ancienne" plus actuels que jamais.
Moi qui regarde rarement les "bonus", je suis cette fois captivé par le travail remarquable effectué par l'éditeur "Carlotta" : Monsieur "Chansons d'amour", Christophe Honoré, nous parlant longuement de "Mirage de la vie", ou François Ozon osant (ça m'a échappé !) un audacieux montage de scènes tirées de "Tous les autres s'appellent Ali" de Fassbinder et de "Tout ce que le ciel...", c'est un bonheur total.

Aujourd'hui, on boit moins de café dans les films américains, on n'y fume pratiquement plus de cigarettes sauf dans le cinéma indépendant qui se fout des oukases.
Dans notre capitale, les jeunes gens se donnent rendez-vous au "Starbuck's coffee" où l'on sert un breuvage insipide, ce que les italiens appellent un "caffè americano" !

mardi 17 juin 2008

Fric

Philippe Khorsand dans "Palace" : l'image de lui qu'on préfère garder.

Une compagnie d'assurance continue d'exploiter des spots publicitaires interprétés par le comédien Philippe Khorsand, récemment décédé.
Dans ces spots où il apparait amaigri par le cancer qui devait l'emporter, il côtoie Daniel Prévost.
Je me demande ce que ce dernier pense de la diffusion de ces vignettes.
Quant aux commanditaires sans vergogne, on leur pisse à la raie.
Et je suis poli.

Indispensable, vital, essentiel !

Voire plus !

Petit garçon, va !

Il est amusant, voire à se rouler par terre, d'apprendre que PPDA aurait été viré pour "insolence", lâchant dans l'interview de notre inénarrable président la gravissime insulte "petit garçon" pour définir le comportement de Nicoletto Bruni.
Schneidermann, dans sa livraison du jour, pointe fort justement l'incongruité du propos, tant ce journaliste-présentateur aura passé sa carrière à se glisser entre les gouttes giscardiennes, mitterrandiennes et, enfin, chiraquiennes.
Servile avec tous les pouvoirs, l'homme-tronc le plus célèbre de France n'a jamais fait autre chose que servir la "ligne" de la chaîne qui l'employait, contribuant sans nul doute à faire battre Jospin en 2002, et favorisant largement l'élection de l'actuel président en 2007.
Tombé pour "insolence" ?
Je me gausse !

Lu et approuvé : clic !

Coefficient 7

Un jeune élève de l'Atelier Musical venait se détendre en musique, hier, après son épreuve de philo pour le bac.
Nous eûmes sur le trottoir une courte conversation sur le sujet choisi par lui : "la perception peut-elle s'éduquer".
Voici les sujets proposés pour toutes sections et académies confondues :

Série L (littéraire, coefficient 7):
- La perception peut-elle s'éduquer ?
- Une connaissance scientifique du vivant est-elle possible ?
- Expliquer un extrait des Cahiers pour une morale de Sartre.

Série S (scientifique coefficient 3):
- L'art transforme-t-il notre conscience du réel ?
- Y a-t-il d'autres moyens que la démonstration pour établir une vérité ?
- Expliquer un extrait de Le monde comme volonté et comme représentation de Schopenhauer.

Série ES (économique et social coefficient 4):
- Peut-on désirer sans souffrir ?
- Est-il plus facile de connaître autrui que de se connaître soi-même ?
- Expliquer un extrait de De la démocratie en Amérique de Alexis de Tocqueville

Le sujet qui a fait la "une" des médias est, qui s'en étonnera (?) : Peut-on désirer sans souffrir?
Voilà, cher lecteur, qui devrait inspirer notre réflexion pour quelques heures...

lundi 16 juin 2008

Casto Palace

Avant l'hôtel Ibis, Castorama et le joli Flunch, Place Clichy, il y avait ça :

Juste pour faire joli dans ce blog

Sylgazette t'offre ce fond d'écran.
Clique sur l'image pour l'agrandir.

L'Europe ! l'Europe ! l'Europe !

Peut-être étais-je mal réveillé ce matin, croyant entendre qu'"ils" allaient trouver une solution pour ratifier quand même le traité de Lisbonne.
Européen convaincu, je suis tout autant ardent défenseur de l'expression démocratique des peuples.
Le "non" irlandais rend de facto caduque le fameux traité.
Et j'ai appris à m'incliner en toutes circonstances devant un verdict populaire, même, et actuellement c'est souvent le cas, s'il ne correspond pas à mes propres choix.
Et voilà qu'allemands et français sont à la tâche pour trouver le biais, l'astuce qui permettrait de contourner le refus irlandais.
La "présidence française" de l'U.E. s'annonce mal.

Mardi prochain, donc, le sort des "bleus" sera fixé.
Au sortir du "Caveau", vendredi soir dernier, la ville était comme frappée de deuil.
Je propose qu'en cas de sortie de la compétition demain, chaque français arbore un brassard noir.
Et aille noyer son chagrin dans un pub... irlandais.

vendredi 13 juin 2008

Entr'acte

Auditions de fin d'année à l'Atelier Musical : j'écrirai sans doute à nouveau dimanche 15.

B
o
N

W
e
E
K

e
N
d

jeudi 12 juin 2008

Quel est le plus beau film du monde ? (30)


"Le temps d'aimer et le temps de mourir."
Le titre est chef d'œuvre en soi.





Que dire, si ce n'est l'émotion suscitée par ce film de 1957 signé du Maître ès mélodrame que fut Douglas Sirk ?

Synopsis et avis de la Fnac :
En 1944, le jeune soldat allemand Ernst Graeber (John Gavin) quitte le front russe pour une permission de trois semaines à Berlin. Mais il découvre une ville en ruine, et sa maison détruite. En recherchant ses parents disparus, il rencontre une jeune fille (Liselotte Pulver) dont le père, médecin, a été envoyé aux travaux forcés. Les jeunes gens tombent follement amoureux, tandis qu’au-dehors, la guerre fait rage… Le temps d’aimer et le temps de mourir, mis en scène en 1958 par Douglas Sirk, est l’adaptation du roman Le temps de vivre et le temps de mourir de l’Allemand Erich Maria Remarque, lequel, à l’instar de son compatriote Sirk, s’était exilé aux Etats-Unis à la fin des années trente. Humaniste et profondément antimilitariste, ce mélodrame en Cinémascope sur fond de débâcle de l’Allemagne nazie est aussi l’un des films les plus personnels de Sirk. Le portrait romantique d’un jeune soldat allemand était en effet pour le cinéaste une manière d’adresser un ultime message d’amour à son jeune fils, disparu mystérieusement en 1944 sur le front russe. Une fois encore, le style de Douglas Sirk fait mouche. Le réalisme impressionnant de la reconstitution de Berlin en ruines, ployant sous les bombardements (qui fera dire à Jean-Luc Godard en 1959 “Je n’ai jamais autant cru à l’Allemagne en guerre qu’en voyant ce film américain tourné en temps de paix”), formant un contraste étonnant avec la beauté formelle des scènes intimistes entre les deux amoureux, campés par le très beau John Gavin, et la fraîche et moderne Liselotte Pulver. Mettant en exergue la fragilité du bonheur face à l’absurdité de la guerre, Le temps d’aimer et le temps de mourir est l’un des plus beaux films de Douglas Sirk.

Presque tout est dit.
Dans les bonus de la magnifique édition DVD par "Carlotta", écouter la description admirative de Godard.
E-ssen-tiel !

Ceci est un joueur de balle au pied

Sympa, même avec des tongs.

Au cours du match, hier.

La marionnette d'Aimé Jaquet, dans l'édition des "Guignols" qui suivait le (non) match Roumanie-France, disait avoir vu un match de Ligue 1, et c'était drôlissime.

Même si, comme moi, l'on n'est guère féru de foot, il est toujours impressionnant de voir évoluer un "vrai" joueur : le jeu du portugais Cristiano Ronaldo est en ce sens stupéfiant.
Ce garçon, sur un terrain, est à lui seul la garantie d'un spectacle de haute volée.
Il possède, semble-il, une vraie science du jeu, une faculté d'anticipation, une "frappe" ravageuse.
En plus de ces qualités qui font les vrais champions, il est beau garçon (on a l'air malins avec notre Ribéry, nous !) et décoche des sourires à vous faire gueuler "allez le Portugal !" dans un match où il affronte les "bleus".
Ce garçon a, certes, de gros défauts, notamment de faire du vélo en "tongs" (je hais les tongs) et, dit-on, de passer ses soirées avec de blondasses bimbos au lieu de rester sagement chez lui à lire l'œuvre complète de Fernando Pessoa.
Mais il a l'énorme mérite, et ce n'est pas peu, de me faire allumer mon téléviseur quand son équipe évolue dans un stade.
Chapeau !

Hantant les écrans depuis l'invention du tube cathodique, le commentateur sportif Thierry Roland, parfait exemple de tolérance, parangon d'humaniste en majesté, devrait savoir depuis le temps qu'une "mi-temps" correspond à ce que nous appelons, chez nous, un "entr'acte", le laps de temps entre 2 périodes d'un match (sans "e").
Mais non, 40 ans de métier (au moins) ne suffisent pas, et ce monsieur, qu'on ne peut critiquer devant le premier footeux venu sous peine de se faire au moins trancher la gorge, s'obstine à parler de première et deuxième "mi-temps".
Ça m'agace un tantinet.